4. Ne se laver le visage qu'avec de l'eau préalablement bouillie, chaude de préférence. Faire, matin et soir, une lotion avec un demi-verre d'eau três chaude, à laquelle on ajoute, en augmentant ultérieurement les proportions, soit une grande cuillerée d'alcool camphré ou d'alcool boriqué, soit une cuillerée à café de Sublimé Alcool à 90°. Eau de roses 1 gram. 50 100 - soit XX à LX gouttes de polysulfure de potassium liquide. 5. Appliquer pendant la nuit la pommade : 6. Dans la couperose chronique, faire le soir un savonnage avec du savon à l'ichthyol ou du savon mou de potasse, dont on pourra laisser la mousse en contact avec les téguments pendant plusieurs heures. Au cas d'irritation provoquée trop vive, la calmer par la pommade à l'oxyde de zinc (1/10) ou la vaseline boriquée. 7. Quand il y a des comédons, les extraire tous les huit jours au moyen d'une clef de montre; lotionner ensuite avec de l'eau de Cologne ou de l'alcool camphré purs. 8. Dans l'acné du corps, badigeonner les éléments éruptifs avec: Deux ou trois bains sulfureux par semaine. 9. En été, aller faire une saison à Luchon ou à Uriage. GRASSET; Consultations, 5e édit. 126 24 Tuberculose cutanée Eléments étiologiques. Bacille de Koch, primitivement ou secondairement fixé à la peau, toxine tuberculeuse; sujets jeunes, lymphatiques, scrofuleux. Signes cliniques. Lupus tuberculeux (caractérisé par nodule tuberculeux), simple ou ulcéreux, lupus erythémateux; gommes scrofulotuberculeuses; tuberculose verruqueuse; ulcérations tuberculeuses proprement dites. 1. Faire le traitement général et hygiénique de la scrofule et de la tuberculose. (Voir ces mots). Prendre, quinze jours par mois, à chaque repas, une à deux cuillerées à café de Cacodylate de soude. . Rhum. 1 gr. 50 20 gram. Sirop d'éc. d'or. amères. Q. S. pour 150 cent. cubes. 2. Dans le lupus tuberculeux ulcéré, employer, sauf contre-indication, les injections de calomel, comme pour la syphilis: faire tous les huit jours, au début, puis tous les quinze jours, une injection avec: Calomel. 0,05 centigr. 1 cent. cube. Huile d'olives stérilisée. . . Aller, suivant les cas, jusqu'à quinze ou vingt injections, en mettant un intervalle de plus en plus long entre chaque injection. 3. Localement, faire une antisepsie rigoureuse des placards lupiques. Dans le lupus ulcérocroûteux, faire tomber les croûtes au moyen de cataplasmes de fécule faits avec l'eau boriquée. Déterger ensuite les parties par des lavages répétés matin et soir, avec un verre d'eau chaude, auquel on ajoutera une cuillerée à café de Panser, soit avec l'aristol pur, soit avec la pommade: Cautériser les ulcérations lupiques rebelles, en touchant, à l'aide d'un pinceau de coton, avec : 4. Dans le lupus non ulcéreux, pratiquer les mêmes lavages que ci-dessus. En outre, badigeonner le placard lupique deux fois par semaine avec : Au cas d'irritation provoquée trop vive, calmer par des applications de vaseline boriquée. Dans les formes congestives, appliquer, tous les soirs, la pommade suivante : 1 gram. 0,50 centigr. 30 gram. 5. Dans la plupart des cas, les moyens précédents ne suffisent pas à guérir le lupus, et il faut avoir recours, en même temps, au traitement chirurgical (curettage, scarifications quadrillées, ignipuncture). 6. Dans le lupus érythémateux, calmer, au début, les poussées congestives par des applications de com presses imbibées d'eau boriquée ou la pommade à l'oxyde de zinc. Appliquer, ensuite, pendant la nuit, l'emplâtre de savon noir, fait en étendant sur un morceau de flanelle du savon noir dissous dans l'alcool. Dans le jour, mettre la pommade : Acide salicylique. Oxyde de zinc Vaseline. 0,50 centigr. 1 gram. 2 20 Continuer l'application de l'emplâtre de savon noir jusqu'à irritation vive des parties. Suspendre alors et calmer par les moyens précédemment indiqués. Puis recommencer, et ainsi de suite. 7. Si les lésions lupiques sont torpides et qu'il n'y ait pas de contre-indication du côté des viscères, aller faire, l'été, une saison à La Bourboule, Uriage, Challes, Salies, Balaruc. |