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mettre un vésicatoire à chaque mollet ou à la partie interne ou inférieure de chaque cuisse;

Continuer le bouillon ou le lait toutes les deux heures;

L'autre heure, alterner, par cuillerée, les deux potions suivantes:

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4. Veiller à ce qu'il y ait une selle par jour au moins. S'il n'y en avait pas, administrer le lavement purgatif ci-dessus ou faire avaler quelques paquets de 10 centigr. de calomel: un toutes les heures dans du lait jusqu'à effet produit.

5. Surveiller les fesses et la vessie.

11. - Après l'ictus

1. Régime surveillé. - Peu manger, surtout le soir. Pas de féculents, d'aliments lourds et indigestes. Peu de viande.

Ni tabac, ni alcool. Aucun excès.

Aucun tra

vail intellectuel et aucune préoccupation morale.

2. Vingt jours par mois, prendre à chaque repas une

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Les autres dix jours de chaque mois, prendre à cháque repas deux dragées d'ergotine.

Tous les huit jours, prendre, le soir au coucher, une pilule de 0,15 centigr. d'aloès, ou, le matin au lever, une bouteille d'eau de Villacabras.

4. Tous les mois, mettre deux sangsues au fondement.

[Pour le traitement ultérieur, voir: Ramollissement cérébral].

e à cha

er. une lever.

fonde

ement

Appendicite

Définition et éléments étiologiques. - Maladie toxiinfectieuse
ayant sa première localisation et souvent sa porte d'entrée à
l'appendice, produite par des microbes (le plus souvent le
colibacille), dont la virulence est exagérée soit par la sup-
pression de la communication avec l'intestin (vase clos), soit
par l'association microbienne (streptocoques et colibacilles par
exemple). Les causes prochaines du vase clos sont les corps
étrangers (rarement) et l'appendicite calculeuse (lithiase appen-
diculaire), l'appendicite oblitérante et l'appendicite par cou-
dure ou étranglement. Les causes secondes sont le plus sou-
vent inconnues; il faut noter cependant la goutte et l'arthri-
tisme (comme pour les autres lithiases) et par suite l'hérédité,
la grossesse, ...parfois l'entérocolite (qui peut alors survivre à
l'appendicite). Les vers intestinaux (tricocéphales, ascarides...)
paraissent pouvoir servir de vecteurs aux microbes pathogènes
(Metchnikoff), comme les moustiques à l'hématozoaire du pa-
ludisme. L'appendicite peut aussi être la localisation sur
lappendice d'une infection générale, ayant pénétré par un autre
organe, la tuberculose, par exemple, ou l'actinomycose.

Signes cliniques. - Localement, douleur spontanée et à la pres-
síon au point de Mac Burney (milieu de la ligne qui joint l'om-
bilic à l'épine iliaque antérieure et supérieure), hypéresthésie
cutanée et défense musculaire au même niveau. Début le
plus souvent brusque avec gonflement et tension douloureux
dans la fosse illiaque droite, avec ou sans fièvre; nausées, vo-
missements.
Intoxication générale urobilinurie, ictère, al-
buminurie (anurie, urémie). - Péritonite, localisée ou généra-
lisée, par propagation ou par perforation. - Abcès circonscrits
plus ou moins éloignés de l'appendice ou péritonite suppurée
générale. - Erosions gastriques et hématémèses (vomito negro
appendiculaire). - Suppurations dans le foie, la plèvre...

I.

Menace d'appendicite ou attaque appendiculaire légère au début

1. Régime liquide: toutes les 2 heures, lait ou bouillon (glacé s'il y a des nausées).

2. Tous les matins, ou matinet soir, entéroclyse avec la douche d'Esmarch et une longue canule molle: le sujet étant couché sur le côté droit (la tête étant la partie la plus déclive du corps), faire passer dans l'intestin, lentement et sous faible pression (0,50 centim.), un litre d'eau récemment bouillie, additionné d'une cuillerée d'acide borique ou de 4 gram. d'ichthyol.

On peut aussi, à l'exemple de Bourget, interposer, entre le tube de l'irrigateur et l'extrémité libre de la sonde, un ballon de 100 à 250 cent. cubes, à deux tubulures, contenant de l'huile d'olive, additionnée de menthol ou de thymol, ou de salicylate de méthyle à 1 p. 100 ou de l'huile essentielle de sauge à V gouttes par 100 gram.: l'eau injectée entraîne, au passage, une certaine quantité de cette huile.

3. Sur la région douloureuse, cataplasmes de farine de lin ou applications renouvelées d'ouate hydrophile imbibée d'eau chaude.

4. Le matin, avant le lavage intestinal, une cuillerée d'huile de ricin ou une cuillerée à café de

Bicarbonate de soude.......)

......aa 25 gram.

Sulfate de soude...........)

5. Dans la journée, une à quatre pilules contenant

Extrait thébaïque........ 0,025 milligr.

Extrait de belladone......

0,01 centigr.

Pour une pilule.

N° 12.

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6. Surveiller le malade de très près, le visiter et l'examiner plusieurs fois par jour.

7. Plus tard, s'il n'y a pas eu de crise plus grave, aller faire une saison à Châtel-Guyon.

II. - Même cas, si l'examen des selles a révélé la présence des œufs de tricocéphales

Associer au traitement I le traitement par le thymol. (Voir le mot Tricocéphales).

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1. Immobilité et diète (eau bouillie glacée, par cuillerée).

2. Glace sur le ventre: 2 ou 3 grandes vessies couvrant l'abdomen entier.

3. Une à quatre fois par jour, une des pilules sui

vantes:

Extrait thébaïque.......... 0,025 milligr.
Pour une pilule. N° 12.

4. Si le cas est grave, injection de sérum artificiel un litre ou 1.500 cent. cubes par 24 heures, quart de litre par quart de litre.

5. Surveiller le malade de très près, le visiter et l'examiner plusieurs fois par jour; et alors deux cas peuvent se présenter:

A. Après 24 ou 36 heures, aucune amélioration; tachycardie et tendance à l'hypothermie; agitation, douleurs vives;

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