Au printems De mes ans, Sans effort, A la mort Je courrai, Et saurai La trouver, La braver Du plus près, La subir Sans sentir La douleur, La frayeur Du trépas. Ce destin, Tout régit, Le repos Veut encor De mon sort Prolonger, Surcharger Le malheur, La douleur, Pour jouir D'exciter Mes tourmens Plus long-tems. Quel est donc, Dira-t-on, Le démon, Le poison Si dolent? Mes amis, Plus surpris Ne serez Dont languis Et gémis En ce jour Est l'amour. Par HOFFMAN. ÉLÉGIE II DU LIVRE II DES AMOURS DE BERTIN. JE Je ne veux plus revoir la lumière des cieux. |