Petite encyclopédie poétique; ou, Choix de poésies dans tous les genres, Volume 11 |
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Page 25
... Que du creux d'un cercueil des cris , de longs accens Ont porté jusqu'à moi
cette voix que j'entends : « Arrête , chère sour ; arrête , me dit - elle ; « Ma cendre
attend la tienne , et ma tombe t'appelle : « Du repos qui te fuit c'est ici le séjour .
... Que du creux d'un cercueil des cris , de longs accens Ont porté jusqu'à moi
cette voix que j'entends : « Arrête , chère sour ; arrête , me dit - elle ; « Ma cendre
attend la tienne , et ma tombe t'appelle : « Du repos qui te fuit c'est ici le séjour .
Page 39
Mon rapide bonheur fuit avec le sommeil ! Jetant les yeux sur moi j'ai détesté tes
charmes : Ils ont fait mes plaisirs ; ils m'arrachent des larmes . Quel état ! Mais
pourquoi t'offrir ces noirs tableaux , Et t'accabler encor du récit de mes maux ?
Mon rapide bonheur fuit avec le sommeil ! Jetant les yeux sur moi j'ai détesté tes
charmes : Ils ont fait mes plaisirs ; ils m'arrachent des larmes . Quel état ! Mais
pourquoi t'offrir ces noirs tableaux , Et t'accabler encor du récit de mes maux ?
Page 46
La fidèle Cidno , par l'amitié conduite , D'un air pâle et défait vient m'annoncer ta
fuite . ... Mais en vain ; Ton vaisseau fuit toujours , et disparaît soudain . de SE lo
le 1 De mes cris effrayans je remplis le rivage : 46 ENCYCLOPÉDIE POÉTIQUE ...
La fidèle Cidno , par l'amitié conduite , D'un air pâle et défait vient m'annoncer ta
fuite . ... Mais en vain ; Ton vaisseau fuit toujours , et disparaît soudain . de SE lo
le 1 De mes cris effrayans je remplis le rivage : 46 ENCYCLOPÉDIE POÉTIQUE ...
Page 47
Sur les ailes des vents quand tout fuit avec toi , Quel plaisir , cher Phaon , peut
être encor pour moi ? Pour orner les présens que m'a faits la nature Ma main n'
emprunte plus l'éclat de la parure . Moi me parer ! pour qui ? si tes feux sont
éteints ...
Sur les ailes des vents quand tout fuit avec toi , Quel plaisir , cher Phaon , peut
être encor pour moi ? Pour orner les présens que m'a faits la nature Ma main n'
emprunte plus l'éclat de la parure . Moi me parer ! pour qui ? si tes feux sont
éteints ...
Page 57
Mais Valmon ! ... tout me fuit , et mon amour me reste ! ... Mon amour ! quoi ! ce
feu , ce poison dévorant Conserve ses fureurs dans un corps expirant ! Quoi ! le
sang réfroidi dans les veines glacées Laisse à l'ame sa force , à l'esprit ses ...
Mais Valmon ! ... tout me fuit , et mon amour me reste ! ... Mon amour ! quoi ! ce
feu , ce poison dévorant Conserve ses fureurs dans un corps expirant ! Quoi ! le
sang réfroidi dans les veines glacées Laisse à l'ame sa force , à l'esprit ses ...
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Expressions et termes fréquents
Abeilard Adonis affreux aimer amant amour beauté beaux beaux jours belle bergère bois bonheur bras brillant brûle cæur calme cesse chants charmes cher cherche ciel cieux cœur coups cour cruel d'autres dernier desirs destin Dieu dieux donne douce douleur doux enfin esprit feux fidelle fleurs front fuit gloire hélas Héloïse heureux image j'ai j'aime jeune jouir jour l'ame l'amour l'homme l'ombre l'univers laisse larmes lieux livre loin longs LUCINDE main malheureux maux mère mieux monde mort mortels mourir nature nuit passe peine pensée père pieds plaisir plaisirs plein pleurs port premiers pure qu'à qu'un quitter raison regards regrets repos reste rien rose ruisseau s'il sais sein sens sentiment serait seul soins soleil sombre songe sort souvent tems tendre tendresse terre tombe tombeau touche tour traits tranquille transports triste trouble trouve vain vains vents Vénus vertu veux viens vient vive vois voit voix yeux
Fréquemment cités
Page 305 - Quoi ! pour toujours vous me fuyez, Tendresse, illusion, folie, Dons du ciel qui me consoliez Des amertumes de la vie ! On meurt deux fois, je le vois bien : Cesser d'aimer et d'être aimable, C'est une mort insupportable ; Cesser de vivre, ce n'est rien.
Page 187 - Qu'il pouvait doucement laisser couler son âge ! Vous n'avez pas chez vous ce brillant équipage, Cette foule de gens qui s'en vont chaque jour Saluer à longs flots le soleil de la cour : Mais la faveur du ciel vous donne en récompense Du repos, du loisir, de l'ombre et du silence, Un tranquille sommeil, d'innocents entretiens ; Et jamais à la cour on ne trouve ces biens.
Page 118 - Thétis, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! Un vaisseau la portait aux bords de Camarine : Là, l'hymen, les chansons, les flûtes, lentement Devaient la reconduire au seuil de son amant.
Page 319 - Lullin Hé quoi ! vous êtes étonnée Qu'au bout de quatre-vingts hivers, Ma muse faible et surannée Puisse encor fredonner des vers ? Quelquefois un peu de verdure Rit sous les glaçons de nos champs ; Elle console la nature Mais elle sèche en peu de temps. Un oiseau peut se faire entendre Après la saison des beaux jours ; Mais sa voix n'a plus rien de tendre, II ne chante plus ses amours. Ainsi je touche encor ma lyre, Qui n'obéit plus à mes doigts; Ainsi j'essaie encor ma voix Au moment...
Page 188 - C'est par là que les rois sont semblables aux dieux. Du magnanime Henri qu'il contemple la vie : Dès qu'il put se venger, il en perdit l'envie : Inspirez à Louis cette même douceur; La plus belle victoire est de vaincre son cœur.
Page 197 - AS ! petits moutons, que vous êtes heureux ! Vous paissez dans nos champs, sans souci, sans alarmes: Aussitôt aimés qu'amoureux , On ne vous force point à répandre des larmes ; Vous ne formez jamais d'inutiles désirs. Dans vos tranquilles cœurs l'amour suit la nature : Sans ressentir ses maux , vous avez ses plaisirs.
Page 319 - Ainsi j'essaye encor ma voix Au moment même qu'elle expire. ' Je veux dans mes derniers adieux, Disait Tibulle à son amante, Attacher mes yeux sur tes yeux, Te presser de ma main mourante.
Page 293 - TIRCIS, il faut penser à faire la retraite ; La course de nos jours est plus qu'à demi faite , L'âge insensiblement nous conduit à la mort : Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des flots notre nef vagabonde ; II est temps de jouir des délices du port.
Page 294 - Roi de ses passions, il a ce qu'il désire ; Son fertile domaine est son petit empire : Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau ; Ses champs et ses jardins sont autant de provinces.
Page 294 - Aucune fois des chiens il suit les voix confuses, Et voit enfin le lièvre, après toutes ses ruses, Du lieu de sa naissance en faire son tombeau.