Petite encyclopédie poétique; ou, Choix de poésies dans tous les genres, Volume 11 |
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Page 16
Nous cherchons le bonheur ; l'amour en est la route ; L'amour mène au plaisir , l'
amour est le vrai bien . Tel fut , cher Abeilard , et ton sort et le mien . » Que les
tems sont changés ! O jour ! jour exécrable ! Jour affreux où l'acier , dans une
main ...
Nous cherchons le bonheur ; l'amour en est la route ; L'amour mène au plaisir , l'
amour est le vrai bien . Tel fut , cher Abeilard , et ton sort et le mien . » Que les
tems sont changés ! O jour ! jour exécrable ! Jour affreux où l'acier , dans une
main ...
Page 17
Nous trouvons dans l'abyme un autre abyme ouvert ! ; CH O mon cher Abeilard !
peins - toi ma destinée : Rappelle - toi le jour où , de fleurs couronnée , Où , prête
à prononcer un serment solennel , Ta main me conduisit aux marches de ...
Nous trouvons dans l'abyme un autre abyme ouvert ! ; CH O mon cher Abeilard !
peins - toi ma destinée : Rappelle - toi le jour où , de fleurs couronnée , Où , prête
à prononcer un serment solennel , Ta main me conduisit aux marches de ...
Page 21
Dieu cruel ! prends pitié du trouble où tu me vois , A mes sens mutinės daigne
imposer tes lois : Tu tiras du chaos le monde et la lumière ; Hé bien ! il faut tarmer
de ta puissance entière : Il ne faut plus créer ... il faut plus en ce jour ; Il faut dans
...
Dieu cruel ! prends pitié du trouble où tu me vois , A mes sens mutinės daigne
imposer tes lois : Tu tiras du chaos le monde et la lumière ; Hé bien ! il faut tarmer
de ta puissance entière : Il ne faut plus créer ... il faut plus en ce jour ; Il faut dans
...
Page 22
... Ton cœur glacé n'est plus le trône de l'amour ; Ton cil appesanti s'ouvre avec
peine au jour ; On n'y voit point briller le feu qui me dévore : Tes regards sont
plus doux qu'un rayon de l'aurore . Viens donc , cher Abeilard ! que crains - tu
près ...
... Ton cœur glacé n'est plus le trône de l'amour ; Ton cil appesanti s'ouvre avec
peine au jour ; On n'y voit point briller le feu qui me dévore : Tes regards sont
plus doux qu'un rayon de l'aurore . Viens donc , cher Abeilard ! que crains - tu
près ...
Page 37
Héloïse , à quel point le désespoir m'égare ! Qui l'eût pensé qu'un jour je
deviendrais barbare ? ... Quand je vis de mes jours s'éteindre le flambeau Ton
dieu fut mon asile aux portes du tombeau . ( * ) Les moines de l'abbaye de Ruys
élurent ...
Héloïse , à quel point le désespoir m'égare ! Qui l'eût pensé qu'un jour je
deviendrais barbare ? ... Quand je vis de mes jours s'éteindre le flambeau Ton
dieu fut mon asile aux portes du tombeau . ( * ) Les moines de l'abbaye de Ruys
élurent ...
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Expressions et termes fréquents
Abeilard Adonis affreux aimer amant amour beauté beaux beaux jours belle bergère bois bonheur bras brillant brûle cæur calme cesse chants charmes cher cherche ciel cieux cœur coups cour cruel d'autres dernier desirs destin Dieu dieux donne douce douleur doux enfin esprit feux fidelle fleurs front fuit gloire hélas Héloïse heureux image j'ai j'aime jeune jouir jour l'ame l'amour l'homme l'ombre l'univers laisse larmes lieux livre loin longs LUCINDE main malheureux maux mère mieux monde mort mortels mourir nature nuit passe peine pensée père pieds plaisir plaisirs plein pleurs port premiers pure qu'à qu'un quitter raison regards regrets repos reste rien rose ruisseau s'il sais sein sens sentiment serait seul soins soleil sombre songe sort souvent tems tendre tendresse terre tombe tombeau touche tour traits tranquille transports triste trouble trouve vain vains vents Vénus vertu veux viens vient vive vois voit voix yeux
Fréquemment cités
Page 305 - Quoi ! pour toujours vous me fuyez, Tendresse, illusion, folie, Dons du ciel qui me consoliez Des amertumes de la vie ! On meurt deux fois, je le vois bien : Cesser d'aimer et d'être aimable, C'est une mort insupportable ; Cesser de vivre, ce n'est rien.
Page 187 - Qu'il pouvait doucement laisser couler son âge ! Vous n'avez pas chez vous ce brillant équipage, Cette foule de gens qui s'en vont chaque jour Saluer à longs flots le soleil de la cour : Mais la faveur du ciel vous donne en récompense Du repos, du loisir, de l'ombre et du silence, Un tranquille sommeil, d'innocents entretiens ; Et jamais à la cour on ne trouve ces biens.
Page 118 - Thétis, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! Un vaisseau la portait aux bords de Camarine : Là, l'hymen, les chansons, les flûtes, lentement Devaient la reconduire au seuil de son amant.
Page 319 - Lullin Hé quoi ! vous êtes étonnée Qu'au bout de quatre-vingts hivers, Ma muse faible et surannée Puisse encor fredonner des vers ? Quelquefois un peu de verdure Rit sous les glaçons de nos champs ; Elle console la nature Mais elle sèche en peu de temps. Un oiseau peut se faire entendre Après la saison des beaux jours ; Mais sa voix n'a plus rien de tendre, II ne chante plus ses amours. Ainsi je touche encor ma lyre, Qui n'obéit plus à mes doigts; Ainsi j'essaie encor ma voix Au moment...
Page 188 - C'est par là que les rois sont semblables aux dieux. Du magnanime Henri qu'il contemple la vie : Dès qu'il put se venger, il en perdit l'envie : Inspirez à Louis cette même douceur; La plus belle victoire est de vaincre son cœur.
Page 197 - AS ! petits moutons, que vous êtes heureux ! Vous paissez dans nos champs, sans souci, sans alarmes: Aussitôt aimés qu'amoureux , On ne vous force point à répandre des larmes ; Vous ne formez jamais d'inutiles désirs. Dans vos tranquilles cœurs l'amour suit la nature : Sans ressentir ses maux , vous avez ses plaisirs.
Page 319 - Ainsi j'essaye encor ma voix Au moment même qu'elle expire. ' Je veux dans mes derniers adieux, Disait Tibulle à son amante, Attacher mes yeux sur tes yeux, Te presser de ma main mourante.
Page 293 - TIRCIS, il faut penser à faire la retraite ; La course de nos jours est plus qu'à demi faite , L'âge insensiblement nous conduit à la mort : Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des flots notre nef vagabonde ; II est temps de jouir des délices du port.
Page 294 - Roi de ses passions, il a ce qu'il désire ; Son fertile domaine est son petit empire : Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau ; Ses champs et ses jardins sont autant de provinces.
Page 294 - Aucune fois des chiens il suit les voix confuses, Et voit enfin le lièvre, après toutes ses ruses, Du lieu de sa naissance en faire son tombeau.