Oeuvres complètes, Volume 1 |
À l'intérieur du livre
Page 11
Dans un dénombrement de Rome fait quelque temps après l'expulsion des rois ' ,
et dans celui que Démétrius de Phalère fit à Athènes ? , il se trouva à peu près le
même nombre d'habitans : Rome en avoit quatre cent quarante mille ...
Dans un dénombrement de Rome fait quelque temps après l'expulsion des rois ' ,
et dans celui que Démétrius de Phalère fit à Athènes ? , il se trouva à peu près le
même nombre d'habitans : Rome en avoit quatre cent quarante mille ...
Page 39
... ou l'autorité de certains magistrats , que tout abus du pouvoir y put toujours
être corrigé . Carthage périt , parce que , lorsqu'il fallut retrancher les abus , elle
ne put souffrir la main de son Annibal même . Athènes tomba parce que ses
erreurs ...
... ou l'autorité de certains magistrats , que tout abus du pouvoir y put toujours
être corrigé . Carthage périt , parce que , lorsqu'il fallut retrancher les abus , elle
ne put souffrir la main de son Annibal même . Athènes tomba parce que ses
erreurs ...
Page 65
Sylla , entrant dans Rome , ne fut pas un autre homme que Sylla entrant dans
Athènes : il exerça le même droit des gens . Pour les États qui n'ont été soumis
qu'insensiblement , lorsque les lois leur manquent , ils sont encore gouvernés
par ...
Sylla , entrant dans Rome , ne fut pas un autre homme que Sylla entrant dans
Athènes : il exerça le même droit des gens . Pour les États qui n'ont été soumis
qu'insensiblement , lorsque les lois leur manquent , ils sont encore gouvernés
par ...
Page 134
... les suffrages doivent être donnés , qu'il l'est dans une monarchie de savoir
quel est le monarque , et de quelle manière il doit gouverner . Libanius : dit « qu'
à Athènes un étranger qui se mêloit dans l'assemblée du peuple étoit puni de
mort .
... les suffrages doivent être donnés , qu'il l'est dans une monarchie de savoir
quel est le monarque , et de quelle manière il doit gouverner . Libanius : dit « qu'
à Athènes un étranger qui se mêloit dans l'assemblée du peuple étoit puni de
mort .
Page 135
On sait qu'à Rome , quoique le peuple se fût donné le droit d'élever aux charges
les plébéiens , il ne pouvoit se résoudre à les élire ; et quoiqu'à Athènes on pût ,
par la loi d'Aristide , tirer les magistrats de toutes les classes , il n'arriva jamais ...
On sait qu'à Rome , quoique le peuple se fût donné le droit d'élever aux charges
les plébéiens , il ne pouvoit se résoudre à les élire ; et quoiqu'à Athènes on pût ,
par la loi d'Aristide , tirer les magistrats de toutes les classes , il n'arriva jamais ...
Avis des internautes - Rédiger un commentaire
Aucun commentaire n'a été trouvé aux emplacements habituels.
Table des matières
71 | |
79 | |
88 | |
99 | |
110 | |
116 | |
125 | |
133 | |
140 | |
147 | |
154 | |
157 | |
165 | |
173 | |
179 | |
186 | |
195 | |
213 | |
222 | |
223 | |
224 | |
225 | |
227 | |
228 | |
229 | |
230 | |
231 | |
235 | |
236 | |
237 | |
238 | |
239 | |
240 | |
242 | |
243 | |
244 | |
245 | |
246 | |
247 | |
250 | |
251 | |
252 | |
253 | |
254 | |
263 | |
264 | |
265 | |
266 | |
267 | |
268 | |
270 | |
271 | |
272 | |
273 | |
329 | |
330 | |
331 | |
332 | |
333 | |
334 | |
335 | |
336 | |
337 | |
339 | |
340 | |
341 | |
342 | |
343 | |
344 | |
345 | |
346 | |
347 | |
348 | |
349 | |
351 | |
352 | |
354 | |
355 | |
356 | |
357 | |
358 | |
359 | |
360 | |
361 | |
362 | |
363 | |
364 | |
365 | |
366 | |
371 | |
372 | |
373 | |
374 | |
375 | |
376 | |
378 | |
379 | |
381 | |
382 | |
383 | |
385 | |
386 | |
387 | |
388 | |
389 | |
402 | |
405 | |
406 | |
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
affaires aisément anciennes appelle armées auroit avoient avoit ayant besoin c'étoit cause cesse changer CHAP Chine choses citoyens civiles climat commerce conquête conserver corps crime despotique dire doit doivent donner effets également empereurs enfans esclaves établi États étoient étoit eût famille femmes fondé font force forme fût général gens gouvernement Grecs guère guerre hommes jours juger l'autre l'empire l'esclavage l'esprit l'État laisse législateurs liberté libres lieu livre lois magistrats mains maître manières mari ment meurs mieux moeurs monarchie monde mort mours moyens n'en n'ont nation nature naturelle nécessaire nombre nord parler particuliers pays peine penser père Perse personne petits peuple peuvent porté pourroit pouvoir premiers presque prince propre puissance punir qu'à qu'un raison rapport règle religion rend république rien rois Romains Rome s'il salique sénat sent seroient seroit servi seul soldats sortes souvent sujets Tacite terres tion Tite trouve vertu veut voit
Fréquemment cités
Page 149 - Il faut donc que la crainte y abatte tous les courages, et y éteigne jusqu'au moindre sentiment d'ambition. Un gouvernement modéré peut, tant qu'il veut, et, sans péril, relâcher ses ressorts. Il se maintient par ses lois et par sa force même. Mais lorsque, dans le gouvernement despotique, le prince cesse un moment de lever le bras...
Page 126 - Si je pouvais faire en sorte que tout le monde eût de nouvelles raisons pour aimer ses devoirs, son prince, sa patrie, ses lois; qu'on pût mieux sentir son bonheur dans chaque pays, dans chaque gouvernement, dans chaque poste où l'on se trouve, je me croirais le plus heureux des mortels.
Page 129 - Avant qu'il y eût des lois faites, il y avait des rapports de justice possibles. Dire qu'il n'ya rien de juste ni d'injuste que ce qu'ordonnent ou défendent les lois positives, c'est dire qu'avant qu'on eût tracé de cercle, tous les rayons n'étaient pas égaux.
Page 133 - Je suppose trois définitions, ou plutôt trois faits : l'un que « le gouvernement républicain est celui où le peuple en corps, ou seulement une partie du peuple a la souveraine puissance ; le monarchique, celui où un seul gouverne, mais par des lois fixes et établies ; au lieu que, dans le despotique, un seul, sans loi et sans règle, entraîne tout par sa volonté et par ses caprices».
Page 203 - C'est un grand mal, parmi nous*, de faire subir la même peine à celui qui vole sur un grand chemin, et à celui qui vole et assassine. Il est visible que, pour la sûreté publique, il faudroit mettre quelque différence dans la peine.
Page 155 - Cet amour est singulièrement affecté aux démocraties. Dans elles seules, le gouvernement est confié à chaque citoyen. Or, le gouvernement est comme toutes les choses du monde : pour le conserver, il faut l'aimer.
Page 353 - Rudbech, qui, dans son Atlantique, a tant loué la Scandinavie, a parlé de cette grande prérogative qui doit mettre les nations qui l'habitent au-dessus de tous les peuples du monde : c'est qu'elles ont été la source de la liberté de l'Europe , c'est-à-dire de presque toute celle qui est aujourd'hui parmi les hommes. • Le Goth Jornandès a appelé le nord de l'Europe la fabrique du genre humain* : je l'appellerai plutôt la fabrique des instrumens qui brisent les fers forgés au midi.
Page 154 - L'extrême obéissance suppose de l'ignorance dans celui qui obéit; elle en suppose même dans celui qui commande; il n'a point à délibérer, à douter, ni à raisonner; il n'a qu'à vouloir.
Page 256 - Il faut même que, dans les grandes accusations, le criminel, concurremment avec la loi, se choisisse des juges; ou du moins qu'il en puisse récuser un si grand nombre, que ceux qui restent soient censés être de son choix*. Les deux autres pouvoirs pourroient plutôt...
Page 376 - Plusieurs choses gouvernent les hommes : le climat , la religion , les lois , les maximes du gouvernement , les exemples des choses passées , les mœurs , les manières ; d'où il se forme un esprit .général qui en résulte.