Les comédies de Molière en Allemagne: le théâtre et la critique ...H. Lecène et H. Oudin, 1888 - 3 pages |
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... traduction de Shakespeare , un admirateur du poète anglais , Christian Félix Weisse , exprima la crainte que cette traduction ne fût un malheur pour l'Allemagne : « Mon esprit , écrivait - il , se représenta immédiatement tous les ...
... traduction de Shakespeare , un admirateur du poète anglais , Christian Félix Weisse , exprima la crainte que cette traduction ne fût un malheur pour l'Allemagne : « Mon esprit , écrivait - il , se représenta immédiatement tous les ...
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... Traduction de 1721. · Retour aux Hauptac- tionen et aux Hanswurstiades . Amphitryon et le Festin de Pierre . Comédies de Reuter et de Henrici . - - Lorsque Molière fut mort , le Mercure galant publia une parodie d'oraison funèbre qui ...
... Traduction de 1721. · Retour aux Hauptac- tionen et aux Hanswurstiades . Amphitryon et le Festin de Pierre . Comédies de Reuter et de Henrici . - - Lorsque Molière fut mort , le Mercure galant publia une parodie d'oraison funèbre qui ...
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... traduction de Molière parue en 1695 avec le titre : Histrio Gallicus comico - satyri- cus sine exemplo . Longtemps on a cru que cette traduction était la première publiée en Allemagne . Mais nous savons que cinq comédies déjà figuraient ...
... traduction de Molière parue en 1695 avec le titre : Histrio Gallicus comico - satyri- cus sine exemplo . Longtemps on a cru que cette traduction était la première publiée en Allemagne . Mais nous savons que cinq comédies déjà figuraient ...
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... traduction allemande ; une autre idée nouvelle a été d'imprimer les deux langues de telle façon qu'elles puissent être mises en regard dans le même volume , ou bien que chaque langue puisse être reliée séparément . >> La prétention qu ...
... traduction allemande ; une autre idée nouvelle a été d'imprimer les deux langues de telle façon qu'elles puissent être mises en regard dans le même volume , ou bien que chaque langue puisse être reliée séparément . >> La prétention qu ...
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... traduction ne signifie rien : << Bey meinem Leben | das ist eine Tugend | wie ihr erzehlet . Es scheint dass ihr das in eurem Hertzen wohl gelernt habt | und redet ihr alles daher | als ein gebietender Herr . » L'exclamation de don Juan ...
... traduction ne signifie rien : << Bey meinem Leben | das ist eine Tugend | wie ihr erzehlet . Es scheint dass ihr das in eurem Hertzen wohl gelernt habt | und redet ihr alles daher | als ein gebietender Herr . » L'exclamation de don Juan ...
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Les comédies de Molière en Allemagne: le théâtre et la critique ... Auguste Ehrhard Affichage du livre entier - 1888 |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 57 - Enfin, il n'est rien de si doux que de triompher de la résistance d'une belle personne; et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens un cœur à aimer toute la terre; et, comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses.
Page 81 - Dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne, il ne trouve rien de trop chaud ni de trop froid pour lui; et, si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusqu'au soir.
Page 155 - ... C'est, de la tête aux pieds, un homme tout mystère, Qui vous jette, en passant, un coup d'œil égaré, Et sans aucune affaire, est toujours affairé. Tout ce qu'il vous débite, en grimaces abonde; A force de façons, il assomme le monde, Sans cesse il a tout bas pour rompre l'entretien Un secret à vous dire, et ce secret n'est rien; De la moindre vétille il fait une merveille, Et jusques au bonjour, il dit tout à l'oreille.
Page 73 - Oui, toujours des marquis, que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? le marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie. Et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie.
Page 124 - Étudiez la cour et connaissez la ville : L'une et l'autre est toujours en modèles fertile. C'est par là que Molière, illustrant ses écrits, Peut-être de son art eût remporté le prix, 395 Si, moins ami du peuple, en ses doctes peintures II n'eût point fait souvent grimacer ses figures, Quitté, pour le bouffon, l'agréable et le fin, Et sans honte à Térence allié Tabarin.
Page 357 - Chose étrange d'aimer, et que pour ces traîtresses Les hommes soient sujets à de telles faiblesses! Tout le monde connaît leur imperfection : Ce n'est qu'extravagance et qu'indiscrétion; Leur esprit est méchant, et leur âme fragile; II n'est rien de plus faible et de plus imbécile, Rien de plus infidèle; et malgré tout cela, Dans le monde on fait tout pour ces animaux-là.
Page 57 - Quoi! tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne? La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux!
Page 304 - Molière, et ne se servir du théâtre que comme d'un bureau général de fadeurs où le public peut apprendre à dire : Je vous aime, de cent façons différentes. Mon zèle pour la bonne comédie va si loin...
Page 308 - Ce n'est pas seulement une expérience d'artiste achevé qui me ravit en lui; c'est surtout l'aimable naturel, c'est la haute culture de l'âme du poète. Il ya en lui une grâce, un tact des convenances, un ton délicat de bonne compagnie que pouvait seule atteindre une nature comme la sienne, qui, étant née belle par elle-même, a joui du commerce journalier des hommes les plus remarquables de son siècle.
Page 288 - Demandant aux forêts, à la mer, à la plaine, Aux brises du matin, à toute heure, à tout lieu, La femme de ton âme et de ton premier vœu ! Prenant pour fiancée un rêve, une ombre vaine, Et fouillant dans le cœur d'une hécatombe humaine, Prêtre désespéré, pour y chercher ton Dieu. XLV Et que voulais-tu donc? — Voilà ce que le monde Au bout de trois cents ans demande encor tout bas.