Images de page
PDF
ePub

DE

NOUVEAUX LIVRES

&

Latin's François

qui fe trouvent chez F. Wetstein.

Picteti Enchiridium cum Cebetis Tabula, item Demophili Similitudines & Democratis Philofophi Aurex Sententiæ Græc. & Lat. Edit nitidiff Wetfteniana,24. Heifteri (Laurentii Compendium Inftitutionum five FunOp-damentorum Medicina, 8.

:

Hotmanni (Friderici) Operum Supplementum, fol.
Hoffmanii (Joan. Adolfij Obfervationum Politicarum five
de Republica Libri decem, 8.
Horrei Animadverfiones Sacræ, 8.
Lieutaud Elementa Physiologiæ 8.
Linnæi (Caroli) Materia Medica, .8.

Livii (Titi) Hiftoriarum Libri qui fuperfunt ex recenfione ac cum notis Crevier, 12. VI. Tom. Parifiis. Pharmacopea Ultrajectina nova, 8.

Livres François.

Bibliothèque Choisie Amufante, 12, le Tome V

Del Efprit des Loix. &c. par Mr. de Montefquiou, dernière TOEdition corrigée& augmentée par l'Auteur, 4. Amst Decoré Elémens des Sciences principales. 12.

Etat politique de l'Europe, 8, le Tome XIII.

Hiftoire Générale des Voyages, 4. fig. la Haye,le Tome VIII. Fallabert Expériences fur l'Electricité, 8.

Manuel Philofophique, ou précis univerfel des Sciences, 12. fig. Nolet Leçons de Physique, 12, le Tome 11. fig.

Poifies diverfes du Père du Cerceau, 12.

Rollin Hiftoire Romaine, 12, le Tome XVI. & dernier.

[ocr errors]
[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small]
[blocks in formation]

LETTERS on the Spirit of Patriotifm: on the Idea of a Patriot King: and on the State of Parties, at the Acceffion of King GEORGE the firft. London: Printed for A. Millar, 1749.

C'est-à-dire,

LETTRES fur l'ESPRIT du PATRIOTISME: fur l'idée d'un Roi Patriote: & fur l'Etat des Partis, à l'Acceffion du Roi GEORGEI. A Londres chez A. Millar, 1749. 8. de 250. pag. fans l'Avertiffement. Ces Lettres font datées de 1736. & du 1. Décembre 1738.

CEA

'Eft un degré de gloire auquel peu d'Auteurs parviennent, que d'être reconnus par le mérite diftin&tif de leurs Ouvrages, lorfqu'ils femblent vouloir fe cacher en les publiant anonymes. Mylord Bolinbroke eft de ce nombre. Dès que les Lettres que nous annonçons parurent, on ne ba

lança point à les lui donner. On y voit de la nobleffe dans les principes, de la grandeur d'ame dans les idées, du génie dans le tour, un stile nerveux & poli; on y remarque un Politique profond qui raifonne d'après la propre expérience, qui connoît les caractères & la façon de penfer des Princes les Courtifans, & les motifs qui les font agir. Enfin on y découvre un Savant de goût,qui affaifonne fes Ouvrages de traits choifis de Litérature & d'Hiftoire ancienne & moderne, fans pédanterie & fans affectation.

On fçait que ce Seigneur fut Secretaire d'Etat pendant les dernières années de la Reine Anne & qu'à l'Avénement de George I. il fut accufé d'avoir favorisé le projet que les Jacobites avoient formé en faveur du Prétendant. Quoi qu'il en foit, il avoit embraffé le parti des Toris, comme il l'avoue lui-même, & il en fut la victime; il fut dépouillé de fes titres & de fes emplois, & peu s'en fallut qu'il ne lui en coutât la tête (a). Dans cette catastrophe il fe retira en France, d'où, après quelques années d'exil, & peut-être mal récompenfé de fon zèle, il follicita, par le moyen de fes Amis, la permiffion de retourner en Angleterre, où il vit en Philofophe. Il paroît de quelques paffages de ces Lettres, qu'il les compofa pendant fon exil, à ce qu'il dit, pour communiquer à des amis particuliers fes penfées fur les devoirs d'un bon Patriote, & fur ceux d'un Roi qui veut faire le bonheur de fes Sujets. Aujourd'hui qu'il les publie,

elles

(a) Faifant fes études à Genève,il avoit coutume de dire qu'il feroit un des plus grands-hommes d'Angleterre, ou qu'il y perdroit la tête.

« PrécédentContinuer »