Poésies complètes de Sainte-Beuve: Joseph Delorme; Les consolations; Pensée d'AoûtCharpentier, 1845 - 476 pages |
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... beauté se glissait quelquefois , et prenait à ses yeux un corps . Il lui semblait , au milieu de ses triomphes , que sur un balcon pavoisé , derrière une jalousie entr'ouverte , quelque forme ravissante de jeune fille à demi voilée ...
... beauté se glissait quelquefois , et prenait à ses yeux un corps . Il lui semblait , au milieu de ses triomphes , que sur un balcon pavoisé , derrière une jalousie entr'ouverte , quelque forme ravissante de jeune fille à demi voilée ...
Page 22
... beauté blonde Luisait - il d'un si tendre azur ? Mais bleue encore est la prunelle ; Mais l'onde encore est un miroir ; Phébé toujours luit aussi belle ; Chaque matin l'aube est nouvelle , Et le ciel rougit chaque soir . Et moi , mon ...
... beauté blonde Luisait - il d'un si tendre azur ? Mais bleue encore est la prunelle ; Mais l'onde encore est un miroir ; Phébé toujours luit aussi belle ; Chaque matin l'aube est nouvelle , Et le ciel rougit chaque soir . Et moi , mon ...
Page 44
... beauté ; Qui rougit en parlant ; au cœur noble et fidèle ; Le même que souvent j'ai vu s'asseoir près d'elle Et lire à son côté ; Qu'un soir il la rencontre au détour d'une allée , Surprise , et cachant mal l'émotion voilée De son sein ...
... beauté ; Qui rougit en parlant ; au cœur noble et fidèle ; Le même que souvent j'ai vu s'asseoir près d'elle Et lire à son côté ; Qu'un soir il la rencontre au détour d'une allée , Surprise , et cachant mal l'émotion voilée De son sein ...
Page 61
... beauté blonde , Nonchalamment bercée au tournant d'une ronde , Me plaît ! sa tête penche ; elle traîne ses pas . Vous , madame , ce soir , vous ne dansez donc pas ? Oui , j'aime qu'en valsant une tête s'incline ; « J'aime sur un cou ...
... beauté blonde , Nonchalamment bercée au tournant d'une ronde , Me plaît ! sa tête penche ; elle traîne ses pas . Vous , madame , ce soir , vous ne dansez donc pas ? Oui , j'aime qu'en valsant une tête s'incline ; « J'aime sur un cou ...
Page 88
... beauté ! Que savez - vous du Ciel ? que devient l'âme en peine Au sortir des bas lieux ? Enseignez lentement , calme et tout d'une haleine , Immense , harmonieux ! Car , sur une montagne à l'Ilymette pareille , Dormant un jour , dit ...
... beauté ! Que savez - vous du Ciel ? que devient l'âme en peine Au sortir des bas lieux ? Enseignez lentement , calme et tout d'une haleine , Immense , harmonieux ! Car , sur une montagne à l'Ilymette pareille , Dormant un jour , dit ...
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Expressions et termes fréquents
aime Alfred de Vigny âme amour André Chénier AUGUSTE LE PRÉVOST baiser BALLAIGUES beau beau sein beauté belle bientôt blanche blonde bois bonheur bord brillant bruit Calme tes pleurs chant charme chaste cher cheveux ciel cieux cœur console coteaux Dieu divin douleurs doux Éden ÉMILE DESCHAMPS enfant éternelle feuillage flamme fleur flots front gazon gloire hélas heure heureux ici-bas j'ai j'aime jamais jeune jour l'âme l'amour l'œil l'ombre l'onde laisse Lamartine larmes loin long longtemps lyre madame madame de Staël main matin mêle mère Michel-Ange monde monts mort mourir murmure noble nuage nuit œil pâle parfum passé pauvre penche pensée pied plainte poésie poëte pourtant printemps qu'un rameaux rayon regard rêve rêverie rien rivage Ronsard rosée saint sais secret sentier sentir seul soir soleil sombre SONNET sort soupirs souvent tendre tombe ULRIC GUTTINGUER vert VICTOR HUGO vierge VILLA ADRIANA voilà voile voix yeux zéphyr
Fréquemment cités
Page 29 - Rime, qui donnes leurs sons Aux chansons , Rime, l'unique harmonie Du vers, qui, sans tes accents Frémissants, Serait muet au génie ; Rime , écho qui prends la voix • Du hautbois Ou l'éclat de la trompette , Dernier adieu d'un ami Qu'à demi L'autre ami de loin répète...
Page 284 - Mais j'ai appris d'un saint homme dans notre affliction qu'une des plus solides et plus utiles charités envers les morts est de faire les choses qu'ils nous ordonneraient s'ils étaient encore au monde, et de pratiquer les saints avis qu'ils nous ont donnés, et de nous mettre pour eux en l'état auquel ils nous souhaitent à présent. Par cette pratique, nous les faisons revivre en nous en quelque sorte, puisque ce sont leurs conseils qui sont encore vivants et agissants en nous...
Page 245 - Car c'est assez pour moi de mon âme à porter, Et, faible, j'ai besoin de ne pas m'écarter. Vous me trouverez donc, en larmes, en prière, Adorant du dehors l'éclat du sanctuaire, Et, pour tâcher de voir, épiant le moment Où chaque hôte divin remonte au firmament. Et si, vers ce temps-là, mon heure est révolue, Si le signe certain marque ma face élue, Devant moi roulera la porte aux gonds dorés, Vous me prendrez la main, et vous m'introduire/.
Page 367 - Dussé-je, au bout de tout, ne trouver presque rien: C'est mon mal et ma peine, et mon charme aussi bien. Pardonne, je m'en plains, souvent je m'en dévore, Et j'en veux mal guérir,... plus tard, plus tard encore...
Page 75 - Qui d'un cloître désert , d'une tour sans vassaux , Solitaire habitante, erre sous les arceaux, Disant un nom; descend aux tombes féodales; A genoux, de velours inonde au loin les dalles, Et, le front sur un marbre, épanche avec des pleurs L'hymne mélodieux de ses nobles malheurs. Non;— mais, quand seule au bois votre douleur chemine, Avez-vous vu là-bas, dans un fond, la chaumine Sous l'arbre mort? auprès, un ravin est creusé; Une fille en tout temps y lave un linge usé.
Page 127 - L'insouciance et la profusion qui donnent une allure si particulière aux larges périodes de notre poète, cette foule de participes présents tour à tour quittés et repris, ces phrases incidentes jetées adverbialement, ces énumérations sans fin qui passent flot à flot, ces si, ces quand, éternellement reproduits, qui rouvrent coup sur coup des sources imprévues, ces comparaisons jaillissantes qu'on voit à chaque instant éclore et se briser comme un rayon aux cimes des vagues ; tout cela...
Page 354 - Appartenaient à l'un, au plus harmonieux. L'autre à de beaux élans vers la sphère sereine Mêlait le goût du cirque et de l'humaine arène ; Et pour témoins, au fond, les lutins familiers, Le moyen...
Page 138 - Tandis que chacun de ces objets du paysage reste fixe en son lieu et s'inquiète peu des autres, que la tour féodale dédaigne le vallon , et que le vallon ignore le coteau, la rivière va 'de l'un à l'autre, les baigne sans les déchirer, les embrasse d'une eau vive et courante , les comprend, les réfléchit; et, lorsque le voyageur est curieux de connaître et de visiter ces sites variés , elle le prend dans une barque ; elle le porte sans secousse , et lui développe successivement tout le...
Page 195 - Hélas ! pensai-je alors, la tristesse dans l'âme, Humbles hommes, l'oubli sans pitié nous réclame, Et, sitôt que la mort nous a remis à Dieu, Le souvenir de nous ici nous survit peu ; Notre trace est légère et bien vite effacée ; Et moi, qui de ces morts garde encor la pensée, Quand je m'endormirai comme eux, du temps vaincu...
Page 76 - Et l'arbuste en naissant fut atteint de la grêle. Elle file, elle coud, et garde à la maison Un père vieux, aveugle et privé de raison. Si, pour chasser de lui la terreur délirante, Elle chante parfois, une toux déchirante La prend dans sa chanson, pousse en sifflant un cri Et lance les graviers de son poumon meurtri. Une pensée encor la soutient; elle espère Qu'avant elle bientôt s'en ira son vieux père. C'est là ma Muse, à moi : ma Muse pour toujours...