Fréron: ou, l'illustre critique : sa vie, ses écrits, sa correspondance, sa famille, etc

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Richelieu, 1864 - 138 pages
 

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Fréquemment cités

Page 29 - Cependant je rends service à l'État; j'écris plus de feuilles que personne ; je fais enchérir le papier,... et à moi, rien !... Je voudrais me venger de tous ceux à qui on croit du mérite. Je gagne déjà quelque chose à dire du mal ; si je peux parvenir à en faire, ma fortune est faite.
Page 29 - Cent guinées de gratification à un bas officier, parce qu'il a fait son devoir! le beau mérite!... Une pension à l'inventeur d'une machine , qui ne sert qu'à soulager des ouvriers !... Une à un pilote...
Page 135 - Mon ami, tout le monde s'entend pour nous contrarier. « Je vois par ta lettre que tes amis sont des ingrats, jusqu'à « la femme de Napoléon que tu croyais pour toi. Elle écrit « à son mari que je serais déshonorée si je me mariais avec « toi, ainsi qu'elle espérait l'empêcher. Que lui avons-nous « fait ? Est-il possible, tout est contre 'nous ! Que nous « sommes malheureux ! « Je te conseille d'écrire à Napoléon; je voudrais lui écrire,
Page 28 - Fréron, s'ils croyaient que cela pût contribuer au succès de la pièce. Ils étaient assez portés à m'obliger ; apparemment qu'il n'a pas dépendu d'eux de me faire ce plaisir, et j'en suis trèsfâché : notre théâtre aurait acquis une petite liberté honnête dont on aurait tiré un très-grand avantage pour la perfection de l'art dramatique.
Page 19 - La satire en vers, et même en beaux vers, est aujourd'hui décriée ; à plus forte raison la satire en prose , surtout quand on y réussit d'autant plus mal qu'il est plus aisé d'écrire en ce pitoyable genre. Je suis très éloigné de caractériser ici l'auteur de l'Année littéraire, qui m'est absolument inconnu.
Page 85 - JE ne crois pas avoir l'honneur, Monsieur, d'être personnellement connu de vous, ce qui me rend d'autant plus sensible aux choses honnêtes que l'on m'a rapportées hier au soir. Un homme de mes amis, qui s'est rencontré avec vous dans une maison, m'a assuré qu'il était impossible de parler avec plus de modération que...
Page 137 - D'après les promesses que vous m'aviez faites, d'aplanir tous les obstacles, mon cœur s'était livré à cette douce espérance, et je le regardais comme celui qui devait remplir ma destinée. Je vous envoie sa dernière lettre. Vous verrez que toutes les calomnies qu'on a débitées contre lui ne sont pas vraies. « Quant à moi, je préfère plutôt le malheur de ma vie, que de me marier sans votre consentement, et de m'attirer votre malédiction. Vous, mon cher Napoléon, pour lequel j'ai toujours...
Page 16 - Cet animal se nommait Jean Fréron. J'étais tout neuf, j'étais jeune , sincère, Et j'ignorais son naturel félon; Je m'engageai , sous l'espoir d'un salaire , A travailler à son hebdomadaire , Qu'aucuns nommaient alors patibulaire.
Page 134 - ... sera confiée. Je t'en conjure, écris sur-le-champ à « ta mère pour lever toute difficulté ; dis-lui de me laisser la « plus grande latitude pour déterminer l'époque de ce « moment fortuné. J'ai l'entier consentement, j'ai l'aveu de « ma jeune amie. Pourquoi ajourner ces nœuds que l'amour « le plus délicat a formés ? Mon cher Bonaparte, aide-moi à « vaincre ce nouvel obstacle ; je compte sur toi. « Mon ami, je t'embrasse et suis à toi et à elle pour la vie.
Page 87 - ... vue. Je ne doute pas que les retranchements qui étaient à faire et que vous avez faits dans cet ouvrage ne l'aient amélioré : le succès qu'il a maintenant me le fait présumer. Je me propose de l'aller voir la semaine prochaine, et je serai très-aise, Monsieur, je vous assure, de pouvoir joindre mes applaudissements à ceux du public.

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