Première [-neuvième] lettre à monsieur de Voltaire, Volume 3

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Page 181 - Sur tous mes frères morts se faisant un passage; Et de sang tout couvert échauffant le carnage Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés sous le fer expirants.
Page 69 - Seigneur, de vos bontés il faut que je l'obtienne; Elle a trop de vertus pour n'être pas chrétienne ! Avec trop de mérite il vous plut la former Pour ne vous pas connaître et ne vous pas aimer, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir comme elle est née.
Page 299 - Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même...
Page 148 - II change à tous moments d'esprit comme de mode : II tourne au moindre vent , il tombe au moindre choc , Aujourd'hui dans un casque , et demain dans un froc.
Page 178 - Des fureurs des humains c'est ce qu'on doit attendre. Mais ce que l'avenir aura peine à comprendre, Ce que vous-même encore à peine vous croirez, Ces monstres furieux de carnage altérés, Excités par la voix des prêtres sanguinaires, Invoquaient le Seigneur en égorgeant leurs frères, Et, le bras tout souillé du sang des innocents, Osaient offrir à Dieu cet exécrable encens.
Page 170 - II voit briller partout les flambeaux et les armes ; Son palais embrasé, tout un peuple en alarmes ; Ses serviteurs sanglants, dans la flamme étouffés ; Les meurtriers en foule au carnage échauffés, Criant à haute voix : " Qu'on n'épargne personne ; C'est Dieu, c'est Médicis, c'est le roi qui l'ordonne...
Page 142 - ... nobles rejetons de tant de rois, lumières de la France, mais aujourd'hui obscurcies et couvertes de votre douleur comme d'un nuage; venez voir le peu qui nous reste d'une si auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire.
Page 9 - O mont de Sinaï, conserve la mémoire De ce jour à jamais auguste et renommé, Quand, sur ton sommet enflammé, Dans un nuage épais le Seigneur enfermé Fit luire aux yeux mortels un rayon de sa gloire. Dis-nous pourquoi ces feux et ces éclairs, Ces torrents de fumée, et ce bruit dans les airs, Ces trompettes et ce tonnerre. Venait-il renverser l'ordre des 'éléments ? Sur ses antiques fondements Venait-il ébranler la terre?
Page 23 - Ne soupçonnant pas même, en ce prince irrité, Pour un assassinat assez de fermeté. Son destin l'aveuglait, son heure était venue : Le roi le fit lui-même immoler à sa vue.
Page 139 - Comme l'on voit les flots , soulevés par l'orage , Fondre sur un vaisseau qui s'oppose à leur rage; Le vent avec fureur dans les voiles frémit ; La mer blanchit d'écume...

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