Œuvres de Denis Diderot, Volume 1Chez Desray ... et Deterville, 1798 |
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Expressions et termes fréquents
actions affections naturelles affections sociales athées auroit avantages avez avoit Babœuf bonheur bonté chose chrétien cœur connoissance connoître conséquent crainte créature croire Croyez-vous CRUDE CRUDEL culte d'autres d'Auxerre d'incrédules déisme déiste démontrer dénaturé DENIS DIDEROT dépravation desirs Diderot Dieu dire divinité droiture enfans espèce esprit éternel étoient étoit foibles général hommes humain idées intérêts j'ai jamais jugement justice L A MARÉ CHALE l'ame l'amour l'athéisme l'esprit l'évêque d'Auxerre l'homme l'injustice l'univers loi naturelle loix madame la maréchale malheur mauvaise ment mérite miracles Moïse monde morale n'en n'étoit nature notions objets par-tout passions peine penchans penser peuple Philos philosophe plaisirs pourroit pouvoit preuves principes propositions PROSÉLYT puisse qu'un raison récompenses religion naturelle religions révélation rien s'il SAGE saint saint Augustin satisfaction sens sentimens sentiment sera seroit seul société Sorbonne souf suppose systême témoignage tempérament théisme théologien thèse tion ture vérité vertu vertueux vice vicieux voilà vrai
Fréquemment cités
Page 46 - Il n'est point de serpent ni de monstre odieux Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 229 - Je ne dois point être surpris qu'une chose arrive lorsqu'elle est possible , et que la difficulté de l'événement est compensée par la quantité des jets ; j'en conviens.
Page xxv - Ceci s'adresse à vous , esprits du dernier ordre , Qui , n'étant bons à rien , cherchez sur tout à mordre: Vous vous tourmentez vainement. Croyez-vous que vos dents impriment leurs outrages Sur tant de beaux ouvrages ? Ils sont pour vous d'airain , d'acier , de diamant.
Page 236 - XXIX. — On doit exiger de moi que je cherche la vérité, mais non que je la trouve. Un sophisme ne peut-il pas m'affecter plus vivement qu'une preuve solide? Je suis nécessité de consentir au faux que je prends pour le vrai, et de rejeter le vrai que je prends pour le faux : mais, qu'ai-je à craindre, si c'est innocemment que je me trompe?
Page 126 - C'est ce qu'on a déjà dit. Mais il ya plus. Si, quand un instrument est d'accord, vous en pincez une corde, le son qu'elle rend occasionne des frémissements, et dans les instruments voisins, si leurs cordes ont une tension proportionnellement harmonique avec la corde pincée; et dans ses voisines, sur le même instrument, si elles gardent avec elle la même proportion. Image parfaite de l'affinité des rapports et de la conspiration mutuelle de certaines affections dans le même caractère, et...
Page 453 - Et que, dans un âge plus avancé, l'expérience nous ait convaincus qu'à tout prendre, il vaut mieux, pour son bonheur dans ce monde, être un honnête homme qu'un coquin ? LA MARÉCHALE.
Page 273 - Dire que l'homme est un composé de force et de faiblesse, de lumière et d'aveuglement, de petitesse et de grandeur , ce n'est pas lui faire son procès, c'est le définir.
Page 369 - Je ne connais rien de si indécent et de si injurieux à la religion, que ces déclamations vagues de quelques théologiens contre la raison. On dirait, à les entendre, que les hommes ne puissent entrer dans le sein du christianisme, que comme un troupeau de bêtes entre dans une étable, et qu'il faille renoncer au sens commun, soit pour embrasser notre religion, soit pour y persister.
Page 219 - L'on serait assez tranquille en ce monde, si l'on était assez bien assuré que l'on n'a rien à craindre dans l'autre : la pensée qu'il n'ya point de Dieu n'a jamais effrayé personne, mais bien celle qu'il y en a un tel que celui qu'on me peint.
Page xii - Voltaire, monument immortel du génie de cet homme extraordinaire, je dirais presque unique, il n'a paru dans aucun siècle et chez aucun peuple , sur des matières d'arts, de littérature, de morale et de philosophie, une collection qu'on puisse , je ne dis pas préférer, mais seulement comparer à celle que je publie aujourd'hui.