Les mots du Christianisme: Catholicisme, orthodoxie, protestianisme

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Fayard, 19 oct. 2005 - 748 pages
De la terre promise à la parabole des talents, du bon larron et du bon Samaritain au fils prodigue, notre langage est pétri de références bibliques dont le sens originel échappe pour une bonne part à notre monde sécularisé. Cette perte des points de repère s'étend aussi à de larges pans de notre culture alors pourtant que les expositions de peinture ancienne, les musées, les concerts de musique sacrée et les édifices religieux connaissent une faveur croissante auprès du public. Savons-nous ce que désignent au juste des mots comme indulgence, dormition (de la Vierge), reliques, visitation, action de grâce, agneau pascal ou carême - sans parler d'ostensoir, de manipule, d'ambon, de pain bénit et (le quantité d'autres choses qui ont tait le quotidien (le nos aïeux ? Sommes-nous bien sûrs (le savoir saisir tous les enjeux d'une pièce comme Polyeucte, (le tableaux comme ceux (le Botticelli, de Poussin ou (le Rouault, des cantates (le Bach, les messes (le Messiaen, faute (le maîtriser le vocabulaire et la « grammaire » du christianisme - à plus forte raison celui qui appartient à des univers peu familiers (les Français : les chrétientés d'Orient, le monde protestant ?
Avec 7 300 définitions (le termes et (le notions - certains répandus mais mal compris, d'autres un peu passés d'usage, d'autres franchement techniques -, ce foisonnant dictionnaire s'adresse à tous : aux chrétiens à la recherche d'enracinement tout autant qu'aux non-croyants désireux (le connaître avec précision ce qui constitue le pr1inc1ipal fondement de la civilisation européenne.

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À propos de l'auteur (2005)

Né en 1942, Dominique Le Tourneau est prêtre et universitaire. Après des études en économie, il entre dans l'Opus Dei, et y reçoit l'ordination au sacerdoce, le 4 août 1974. Il poursuit ses études en droit canonique et obtient son doctorat à l'université de Navarre, où il enseigne occasionnellement depuis 1986. Spécialiste en droit canonique, il est juge au tribunal ecclésiastique de Lille. Il écrit régulièrement dans diverses revues de droit canonique et de sciences religieuses et participe à plusieurs comités scientifique. Dominique Le Tourneau a notamment publié Le Droit canonique (PUF, 3e éd., 2002), Abécédaire (Éditions de Paris, 2003), L'Opus Dei (PUF, 6e éd., 2004), Jean-Paul II (PUF, 2004), L'Église et l'État en France (PUF, 2000) et Les Mots du christianisme : Catholicisme, protestantisme, orthodoxie (Fayard, 2005). Il a également participé au Dictionnaire historique de la papauté (Fayard, 1994). Dominique Le Tourneau est commandeur de l'Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem.

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