Œuvres complètes de Montesquieu: avec les variantes des premières éditions, Volume 3 |
Avis des internautes - Rédiger un commentaire
Aucun commentaire n'a été trouvé aux emplacements habituels.
Autres éditions - Tout afficher
Œuvres complètes de Montesquieu: avec les variantes des premières ..., Volume 3 Charles de Secondat baron de Montesquieu Affichage du livre entier - 1876 |
Expressions et termes fréquents
affaires anciens auteur avoient avoit besoin cause change chap CHAPITRE cherche choses citoyens civiles climat commerce conquête conséquent conserver considérer corps crainte crimes d'autres dernier despotisme différentes dire doit doivent donner écrit édition également enfants enfin esprit établi États étoient étoit famille femmes fond font force forme général gens gouvernement grandeur Grecs guerre hommes humaine idées j'ai jours juge juste l'auteur l'Esprit des lois l'État l'honneur laisse législateur Lettre liberté livre luxe magistrats mains manière ment mieux modération mœurs monarchie monde Montesquieu n'en nation nature naturelle nécessaire nobles nombre Observations ouvrage parle particuliers pays peine penser père personne peuple peuvent porte pouvoir premier presque prince propre publié puissance qu'à qu'un raison rapport regarde règles relatives religion république reste richesses rien Romains Rome s'il sentir sera seroit servir seul société sorte souvent suite suivant sujet terre tiré traité trouve vérité vertu veut Voyez vrai
Fréquemment cités
Page v - La loi, en général, est la raison humaine, en tant qu'elle gouverne tous les peuples de la terre; et les lois politiques et civiles de chaque nation ne doivent être que les cas particuliers où s'applique cette raison humaine.
Page 90 - Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses ' : et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois; la Divinité a ses lois; le monde matériel a ses lois; les intelligences supérieures à l'homme ont leurs lois; les bêtes ont leurs lois; l'homme a ses lois.
Page 98 - Le droit des gens est naturellement fondé sur ce principe, que les diverses nations doivent se faire dans la paix le plus de bien, et dans la guerre le moins de mal qu'il est possible, sans nuire à leurs véritables intérêts.
Page 132 - L'honneur fait mouvoir toutes les parties du corps politique ; il les lie par son action même, et il se trouve que chacun va au bien commun, croyant aller à ses intérêts particuliers.
Page 100 - ... leurs richesses, à leur nombre, à leur commerce, à leurs mœurs , à leurs manières. Enfin elles ont des rapports entre elles ; elles en ont avec leur origine , avec l'objet -du législateur, avec l'ordre des choses sur lesquelles elles sont établies. C'est dans toutes ces vues qu'il faut les considérer. C'est ce que j'entreprends de faire dans cet ouvrage. J'examinerai tous ces rapports : ils forment tous ensemble ce que l'on appelle l'esprit des lois.
Page 101 - Je suppose trois définitions, ou plutôt trois faits : l'un, que le gouvernement républicain est celui où le peuple en corps, ou seulement une partie du peuple, a la souveraine puissance; le monarchique, celui où un seul gouverne, mais par des lois fixes et établies ; au lieu que, dans le despotique, un seul, sans loi et sans règle, entraîne tout par sa volonté et par ses caprices 1.
Page 84 - Si je pouvais faire en sorte que tout le monde eût de nouvelles raisons pour aimer ses devoirs, son prince, sa patrie, ses lois; qu'on pût mieux sentir son bonheur dans chaque pays, dans chaque gouvernement, dans chaque poste où l'on se trouve, je me croirais le plus heureux des mortels.
Page 91 - Avant qu'il y eût des lois faites, il y avait des rapports de justice possibles. Dire qu'il n'ya rien de juste ni d'injuste que ce qu'ordonnent ou défendent les lois positives, c'est dire qu'avant qu'on eût tracé de cercle, tous les rayons n'étaient pas égaux. Il faut donc avouer des rapports d'équité antérieurs à la loi positive qui les établit...
Page xli - J'avais conçu le dessein de donner plus d'étendue et de profondeur à quelques endroits de mon Esprit; j'en suis devenu incapable : mes lectures m'ont affaibli les yeux ; et il me semble que ce qu'il me reste encore de lumière • n'est que l'aurore du jour où ils se fermeront pour jamais.
Page v - Elles doivent être tellement propres au peuple pour lequel elles sont faites, que c'est un très grand hasard si celles d'une nation peuvent convenir à une autre.