Œuvres complètes de Montesquieu: De l'esprit des lois, livres X-XGarnier frères, 1876 |
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... l'amour de la patrie et de l'égalité , était bien l'âme des républiques grecques et romaines ; la crainte est le grand ressort du despotisme oriental ; l'honneur , ce dévoue- ment à la personne , ce sentiment singulier qui est plein de ...
... l'amour de la patrie et de l'égalité , était bien l'âme des républiques grecques et romaines ; la crainte est le grand ressort du despotisme oriental ; l'honneur , ce dévoue- ment à la personne , ce sentiment singulier qui est plein de ...
Page xviii
... l'Esprit des lois ? je ne le crois guère . Malesherbes , dit - on , aurait voulu qu'on publiât en France un livre qui faisait honneur à la nation ; on ne voit pas que l'auteur y ait songé . Même en imprimant son livre à l'étranger , et ...
... l'Esprit des lois ? je ne le crois guère . Malesherbes , dit - on , aurait voulu qu'on publiât en France un livre qui faisait honneur à la nation ; on ne voit pas que l'auteur y ait songé . Même en imprimant son livre à l'étranger , et ...
Page xxxvi
... l'article , qu'on aurait pu et dû ajouter à l'Esprit des lois un supplément , dont ce livre a un besoin absolu . L'amour de la patrie , le point d'honneur , la crainte du châtiment : voilà toutes les forces dont M. de Montesquieu arme ...
... l'article , qu'on aurait pu et dû ajouter à l'Esprit des lois un supplément , dont ce livre a un besoin absolu . L'amour de la patrie , le point d'honneur , la crainte du châtiment : voilà toutes les forces dont M. de Montesquieu arme ...
Page xliii
... l'honneur de protéger Montesquieu . En Prusse , on n'avait pas à craindre ces misérables tra- casseries . L'Académie de Berlin , dont Montesquieu faisait partie , était pleine de Français qui admiraient leur illustre . confrère . Le ...
... l'honneur de protéger Montesquieu . En Prusse , on n'avait pas à craindre ces misérables tra- casseries . L'Académie de Berlin , dont Montesquieu faisait partie , était pleine de Français qui admiraient leur illustre . confrère . Le ...
Page xliv
... L'amour de la liberté , la haine du despotisme , le fier sentiment de l'honneur , tout cela est un langage étranger qui n'éveille point d'écho sur la terre d'Arminius . Les princes y ont mis bon ordre , à commencer par Frédéric ; il est ...
... L'amour de la liberté , la haine du despotisme , le fier sentiment de l'honneur , tout cela est un langage étranger qui n'éveille point d'écho sur la terre d'Arminius . Les princes y ont mis bon ordre , à commencer par Frédéric ; il est ...
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Œuvres complètes de Montesquieu: De l'esprit des lois, livres X-X Charles de Secondat baron de Montesquieu Affichage du livre entier - 1876 |
Œuvres complètes de Montesquieu: De l'esprit des lois, livres X-X Charles de Secondat baron de Montesquieu Affichage du livre entier - 1876 |
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Expressions et termes fréquents
Aristote Athènes auroit auteur avoient avoit censure chap CHAPITRE Chine choses citoyens climat commerce connoître conquête constitution corruption Crévier crimes critique d'Alembert Défense de l'Esprit démocratie Denys d'Halicarnasse dire doit doivent donner édition esclaves Esprit des lois établi États despotiques étoient étoit femmes force frugalité général gens gouvernement despotique grandeur Grecs guerre HELVÉTIUS hommes institutions j'ai Journal de Trévoux juger l'abbé de Guasco l'aristocratie l'auteur l'Esprit des lois l'État l'honneur Lacédémone législateur Lettres persanes liberté livre de l'Esprit lois somptuaires luxe Lycurgue magistrats magistrature ment modération mœurs monar monarchie monarque Montesquieu n'étoit nation nature nobles noblesse ouvrage parle paroît particuliers pays peine Perse personne peuple philosophie Platon Plutarque politique pourroit pouvoir prince publié puissance punir qu'un quieu raison rapport règles religion républicain république république romaine richesses rien Romains Rome sénat sénateurs sentir seroient seroit servitude seul société sujet terre tesquieu Tite-Live vertu Voltaire
Fréquemment cités
Page v - La loi, en général, est la raison humaine, en tant qu'elle gouverne tous les peuples de la terre; et les lois politiques et civiles de chaque nation ne doivent être que les cas particuliers où s'applique cette raison humaine.
Page 90 - Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses ' : et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois; la Divinité a ses lois; le monde matériel a ses lois; les intelligences supérieures à l'homme ont leurs lois; les bêtes ont leurs lois; l'homme a ses lois.
Page 98 - Le droit des gens est naturellement fondé sur ce principe, que les diverses nations doivent se faire dans la paix le plus de bien, et dans la guerre le moins de mal qu'il est possible, sans nuire à leurs véritables intérêts.
Page 132 - L'honneur fait mouvoir toutes les parties du corps politique ; il les lie par son action même, et il se trouve que chacun va au bien commun, croyant aller à ses intérêts particuliers.
Page 100 - ... leurs richesses, à leur nombre, à leur commerce, à leurs mœurs , à leurs manières. Enfin elles ont des rapports entre elles ; elles en ont avec leur origine , avec l'objet -du législateur, avec l'ordre des choses sur lesquelles elles sont établies. C'est dans toutes ces vues qu'il faut les considérer. C'est ce que j'entreprends de faire dans cet ouvrage. J'examinerai tous ces rapports : ils forment tous ensemble ce que l'on appelle l'esprit des lois.
Page 101 - Je suppose trois définitions, ou plutôt trois faits : l'un, que le gouvernement républicain est celui où le peuple en corps, ou seulement une partie du peuple, a la souveraine puissance; le monarchique, celui où un seul gouverne, mais par des lois fixes et établies ; au lieu que, dans le despotique, un seul, sans loi et sans règle, entraîne tout par sa volonté et par ses caprices 1.
Page 84 - Si je pouvais faire en sorte que tout le monde eût de nouvelles raisons pour aimer ses devoirs, son prince, sa patrie, ses lois; qu'on pût mieux sentir son bonheur dans chaque pays, dans chaque gouvernement, dans chaque poste où l'on se trouve, je me croirais le plus heureux des mortels.
Page 91 - Avant qu'il y eût des lois faites, il y avait des rapports de justice possibles. Dire qu'il n'ya rien de juste ni d'injuste que ce qu'ordonnent ou défendent les lois positives, c'est dire qu'avant qu'on eût tracé de cercle, tous les rayons n'étaient pas égaux. Il faut donc avouer des rapports d'équité antérieurs à la loi positive qui les établit...
Page xli - J'avais conçu le dessein de donner plus d'étendue et de profondeur à quelques endroits de mon Esprit; j'en suis devenu incapable : mes lectures m'ont affaibli les yeux ; et il me semble que ce qu'il me reste encore de lumière • n'est que l'aurore du jour où ils se fermeront pour jamais.
Page v - Elles doivent être tellement propres au peuple pour lequel elles sont faites, que c'est un très grand hasard si celles d'une nation peuvent convenir à une autre.