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Affluents.

Aspect et d'sposition du sol.

che l'Orne, à la pointe de Merville; la

:

Touque, au gué de Trouville, la Dive, sous la côte de Beuzeval; la Vire, à l'ouest de Maisy, et la dernière, à Courseulles. Les quatre premières sont navigables dans leur partie inférieure.

Ces rivières ont pour principaux affluents,

L'Orne: l'Odon, la Laize, le Noireau; la Touque l'Orbiquet et la Calonne; la Dive l'Ante, la Vie, le Laizon et la Muance; la Vire la Virenne, l'Allière, l'Elle et l'Aure-Inférieure.

Les affluents de la Seulle ne sont que des ruisseaux insignifiants.

L'Aure-Supérieure et la Dromme, deux autres rivières du département, sont remarquables en ce qu'elles n'ont point d'embouchure; elles se perdent dans les Fosses-du-Soucy, sur la commune de Maisons, à une lieue de Bayeux.

Son territoire est singulièrement accidenté

par des plaines, des vallées et des coteaux. Il n'y existe point de montagnes. Le Montpinçon, dans la commune du Plessis-Grimoult, passe pour le point le plus élévé du département; sa hauteur, au-dessus du niveau de la mer, est de 363 mètres 49 centimètres.

Sa côte maritime, qui court de l'est à l'ouest, est généralement formée par de hautes falaises entre Honfleur et Dives. Elle est défendue par des dunes de sable, de la Dive à la Seulle, et par des falaises et des terres élevées entre cette dernière rivière et la Vire.

Côles.

vados.

Le rocher qui lui a donné son nom est Rocher du Calsitué à gauche de l'embouchure de la Seulle, à peu de distance des côtes.

Les vallées que traversent l'Aure-Inférieure, la Touque et la Vire, forment la partie la plus riche de son territoire.

Vallées.

Bois.

Les bois en occupent à peine le douzième. Quelques bruyères, indivises entre les Bruyères. communes voisines, s'y sont conservées dans leur état primitif. Elles seraient promptement converties en champs cultivés et productifs, si l'administration parvenait à faire cesser cet état d'indivision, source éternelle de procès ruineux pour les communautés qui se disputent ces bruyères.

rais.

Les étangs y sont en petit nombre. Les Etangs et mamarais, situés aux abords de l'Aure-Inférieure et de la Dive, y occupent des emplacements considérables. Les projets formés jusqu'à présent pour les rendre à l'agriculture n'ont eu aucune suite.

Règne minéral.

Les géologues divisent le Calvados en trois grandes régions naturelles : 1° la craie et les terrains qui lui sont inférieurs; 2o le calcaire à polypiers, le calcaire de Caen, l'oolithe inférieure, le calcaire à graphytes; 3° les terrains primordiaux et les terrains intermédiaires.

Le fer s'y rencontre en plusieurs endroits, mais il n'y est plus exploité.

La mine de houille de Litiry occupe habituellement six cents ouvriers.

Le carbonate calcaire abonde dans la plaine, qui fournit différentes espèces de pierres à bâtir très-recherchées.

Les grès qui appartiennent à la seconde région des géologues, fournissent le pavage des villes, et contribuent à l'entretien des routes.

Les granites du Bocage font l'objet d'un commerce fort étendu. On a commencé à les employer avec succès au pavage de la ville de Vire.

On y avait ouvert autrefois des carrières de marbre qui ne sont plus exploitées. L'ardoise, qui ne se trouve que dans quelques localités, y est grossière et remplie de fissures transversales.

Les argiles y sont communes on les

emploie à la fabrication des tuiles, des briques et des poteries.

La marne y sert comme engrais dans les arrondissements de Lisieux et de Pontl'Evêque.

Les tourbières n'y sont pas, en général, fort productives.

Les eaux minerales sont presque toutes ferrugineuses.

Considérées sous le rapport de l'écono- Règne animal. mie rurale, les productions animales du Calvados forment une branche assez importante de son commerce. On élève et on dngraisse dans ses herbages des quantités innombrables de bestiaux. Ses beaux chevaux de trait et de caresse sont fort recherchés.

L'étendue des bois du département est Règne végétal. d'environ 45,000 hectares. L'état en pos

sède trois dont la contenance s'élève au neuvième de leur superficie totale.

Le récensement de 1831 ne portait la Population. population du Calvados qu'à 494,702 ha

bitants. Celui de 1836 s'élève à 501,775. Cette population est répartie ainsi qu'il suit:

Villes 103,287. Communes rurales : 398,488.

Par suite des réunions territoriales qui Nombre de

communes.

Ports.

Grandes rou

tes.

ont eu lieu depuis quelques années, le nombre des communes de ce département se trouve réduit à 803, savoir : 10 villes et 793 communes rurales. Ces villes sont : Caen, Bayeux, Falaise, Lisieux, Pontl'Evêque, Vire, Honfleur, Condé-sur-Noireau, Orbec et Isigny.

On y peut compter neuf ports: Honfleur, Trouville-sur-Mer, Touques, Dives, Sallenelles, Caen, Courseulles, Port-enBessin et Isigny.

Il est traversé par neuf routes royales, dont une de première classe et huit de troisième.

Les routes départementales y sont au nombre de dix-huit, sur lesquelles il y en a quinze d'ouvertes. Les trois autres ont été classées sous les n° 16, 17 et 18.

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