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Moult, 690; Ouézy, 350; Poussy, 146; Rocquancourt, 203; Soliers, 385; Tillyla-Campagne, 183.

La superficie totale de ce canton est de Superficie. 14,504 hect. 56 ar. 38 c. Les terres labourables y occupent 12,871 h. 84 ar. 59 c. Les prés, 634 h. 29 ar. 3 c. Les bois, 218 h. 16 ar. 67 c. Nombre de maisons, 2,253. Revenu imposable, 675,378 fr. 33 c.

Sa longueur est de près de 3 myriamêtres, depuis les rives de l'Orne à May, jusqu'aux limites de la commune d'Ouézy. Les terres y sont généralement arides et d'une qualité médiocre. L'espoir qu'on avait conçu de voir le chemin de Jort, qui le traverse du Sud-Est au Nord-Ouest converti en route de grande communication, ne s'est pas réalisé. Celle qui doit être ouverte entre ce chemin et la grande route de Falaise n'aura qu'une médiocre influence sur la prospérité de ce canton.

Bourguébus, chef-lieu, à 1 myr. S. E. de Caen, n'offre rien de remarquable.

St-Martin et St-André-de-Fontenay, Fontanetum, ne formaient autrefois qu'une paroisse qu'on appelait Fontenay-le-Tesson et Fontenay-l'Abbaye. On croit que l'abbaye avait été fondée dans la première moitié du XIe siècle, pendant l'épiscopat

Principales

communes.

de Hugues, évêque de Bayeux. Les béné dictins non réformés la possédèrent jusqu'en 1751, et furent remplacés par des religieux de la congrégation de St-Maur. Ce monastère a été détruit pendant la révolution.

Population.

Principales

communes.

Cantons de Caen.

La superficie totale de ces deux cantons est de: 8,000 hect. 87 ar. 92 centiar. Les terres labourables y occupent 6,767 hect. 03 ar. 34 cent. Les prés ou herbages, 940 hect. 58 ar. 76 cent. Les bois, 27 hect. 65 ar. 21 cent. Le nombre des propriétés báties est de 6,660: Revenu imposable : un million 670,979 fr. 53 c.

Canton de Caen-Est.

Population: 26,972, savoir:

Allemagne, 921; Caen (la partie de l'Est), 22,282; Saint-Contest, 926; Cormelles, 308; Epron, 212; Hérouville, 636; Ifs, 741; Mondeville, 946.

La commune d'Allemagne est fort ancienne, quoiqu'il ne faille pas sans douteattribuer sa fondation aux Alains, comme l'ont fait quelques historiens. Les chartes latines des onze et douzième siècles la dé

signent sous le nom d'Alammania et d'Alem mania. Il y avait autrefois une maladrerie. On cultivait la vigne sur ses côteaux où quelques essais récents prouvent qu'elle pouvait facilement prospérer.

Elle se divisait en deux paroisses la Haute et la Basse, ou Notre-Dame et SaintMartin. Ses églises, monuments de l'architecture romane, remontent probablement au onzième siècle. Celle de la HauteAllemagne paraît la plus ancienne.

Saint-Contest a aussi une église fort ancienne. Sa cure fut érigée au bénéfice régulier en 1320, et réunie à l'abbaye d'Ardennes, sur la demande du pape Jean XXII.

L'église de ce monastère fondé en 1138, subsiste encore; mais elle a reçu une autre destination.

Saint-Contest se compose de neuf hameaux, dont la plupart tiraient leurs 'noms d'anciennes familles du pays, ou » leur avaient donné le leur.

Cormelles, surnommé autrefois le royal, en commémoration dé quelques priviléges que les rois de France ou les ducs de Normandie avaient accordés à ses habitants, est la patrie de Gilles-André de la Roque, né en 1598, historiographe du roi et che

valier de l'ordre de Saint-Michel. On a de lui un traité de la noblesse, l'histoire de la maison d'Harcourt, et plusieurs autres ouvrages. Cormelles a eu pour curé le poète Bardou, qui fut avec de la Roque, l'un des membres de la création de l'académie des belles-lettres de Caen. Samuel Bochart y fut enterré en 1667, dans un enclos qui appartenait à M. de Colleville, son petit-fils, et qui servait de cimetière aux protestants.

Il a existé une ancienne chapelle sur l'emplacement actuel de l'église. Les maté riaux qui en provenaient avaient servi à bâtir une tour carrée, qui fut démolie en 1735. Celle qui la remplaça fut renversée par un tremblement de terre le 10 décembre 1775. Le clocher qu'on y voit maintenant a été construit pendant l'été de l'année suivante.

D'anciens titres font mention d'un hameau de Trainecourt qui n'existe plus, mais dont on trouve encore des restes en creusant la terre, à l'est de cette commune.

Hérouville, désigné habituellement sous le nom d'Hérouville-Saint-Clair, Herulfivilla, Herolvilla, est situé sur les bords de l'ancien lit de l'Orne, à 4 kil. N. de Caen. M. l'abbé de la Rue remarque qu'il

est question de son port et de ses falaises dans les chartes du moyen-âge.

Il est probable que sa fondation n'est pas postérieure à celle de Caen, et qu'elle est d'origine saxonne. On y a trouvé en 1751 une grande quantité de médailles à l'effigie de Posthume l'ancien, Victorinus, Tétricus et Gallien.

La commune d'Epron formait autrefois l'un de ses hameaux. Elle a conservé celui de Lébisey, Esbisetum.

L'église paroissiale de Saint-Pierre qui remontait au onzième siècle, a été abattue pendant la révolution.

Celle de Saint-Clair qui était également fort ancienne, fut érigée en paroisse au quinzième siècle.

La foire Saint-Clair, établie dans le moyen-âge, s'y tient le jour de la fête de ce saint, pour le louage des domestiques. Une assemblée y attire le dimanche suivant un grand nombre d'habitants de la ville et des environs.

Mondeville, Amundevilla, Mondevilla sur la rive gauche du nouveau canal, n'a de remarquable que son église, dont quelques parties appartiennent à l'architecture normande. On y avait établi une maladrerie.

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