Les aïeux de FigaroL. Hachette, 1868 - 300 pages |
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... maison de Laban : il est le plus faible et le plus pau- vre et par conséquent il sert cet oncle , mais il le trompe et le quitte furtivement , en lui emportant ses filles , ses troupeaux et ses dieux . Il m'est donc • permis de compter ...
... maison de Laban : il est le plus faible et le plus pau- vre et par conséquent il sert cet oncle , mais il le trompe et le quitte furtivement , en lui emportant ses filles , ses troupeaux et ses dieux . Il m'est donc • permis de compter ...
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... maison ; il aimait la bonne chère et les amours faciles . Son principal office était de débiter des facéties pour amuser les gens . Un jour , il suivit Bacchus aux enfers ; il était monté sur un àne et por- tait au bout d'un bâton le ...
... maison ; il aimait la bonne chère et les amours faciles . Son principal office était de débiter des facéties pour amuser les gens . Un jour , il suivit Bacchus aux enfers ; il était monté sur un àne et por- tait au bout d'un bâton le ...
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... maison ? Pour le retenir on lui arrange un procès à domicile ; on lui donne à juger un chien accusé de vol . Débats solen- nels où les deux esclaves font leur partie : Sosias est le héraut , Xanthias l'accusateur . Mais ce sont là des ...
... maison ? Pour le retenir on lui arrange un procès à domicile ; on lui donne à juger un chien accusé de vol . Débats solen- nels où les deux esclaves font leur partie : Sosias est le héraut , Xanthias l'accusateur . Mais ce sont là des ...
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... maison et lui demande pour le re- tenir : " Où trouverais - tu ailleurs un plus honnête homme que moi ? - Il n'y en a qu'un , c'est moi , » dit Carion l'es- clave . O l'esprit bien avisé ! Il connaissait la puissance de la monnaie ...
... maison et lui demande pour le re- tenir : " Où trouverais - tu ailleurs un plus honnête homme que moi ? - Il n'y en a qu'un , c'est moi , » dit Carion l'es- clave . O l'esprit bien avisé ! Il connaissait la puissance de la monnaie ...
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... maison . Ce fut un grand malheur pour ceux qui aimaient les personnalités directes et le rôle poli- tique et religieux du chœur . Mais ce fut un grand bien pour nous , les esclaves . En effet , nous n'étions rien dans la vie civile ...
... maison . Ce fut un grand malheur pour ceux qui aimaient les personnalités directes et le rôle poli- tique et religieux du chœur . Mais ce fut un grand bien pour nous , les esclaves . En effet , nous n'étions rien dans la vie civile ...
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Expressions et termes fréquents
Agnelet amoureux Aristophane Arlequin auteurs avaient barbier Barbier de Séville beau Beaumarchais Boccace bouffon c'était carrosse Casina chose CINTIO Cléandre Cléostrate Clizia cœur comédie comédie de l'art comédiens comique CORBULON coups Crispin d'autres DAMÈTE Dancourt devant Dieu dieux dire disait donner drame drôles dupe ÉDOUARD CHARTON enfin Ésaü esclaves espagnol famille femme Figaro fille fils fourbe Frontin gaieté Gargullo gens Gil-Blas gracioso Grèce HILAIRE homme honnête Italiens j'ai jeune Jodelet jolies jour l'Arioste l'esclave l'homme laquais lière Lisette Louis Louis XIV Machiavel main maison maître Marivaux masque MÉNALQUE Ménandre ment Merveilles Molière monde montre n'avait Nicomaque Olympion Pantomalus parle Pasquin passer Pathelin pauvre père personnage peuple pièce plaisir Plaute plébéien poëte premier prince qu'un répond rien rire Rome Sage Scapin Scaramouche scène seigneur serviteurs servitude seul siècle sort soubrette Stalinon Tabarin Tartufe TEMOLO Térence tête teur théâtre trouve Turcaret valet vieillard vieux voilà vrai Xanthias
Fréquemment cités
Page 223 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 188 - Oui, toujours des marquis, que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? le marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie. Et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie.
Page 279 - J'aurais bien pu me remonter; je commençais même à comprendre que pour gagner du bien, le savoir-faire vaut mieux que le savoir. Mais comme chacun pillait autour de moi, en exigeant que je fusse honnête, il fallut bien périr encore.
Page 262 - ... point d'autre finesse que de venir se repaître de ce qui arrivera. Ce sont des émotions d'âme que ce peuple demande; les plus fortes sont les meilleures; il cherche à vous plaindre si on vous outrage, à s'attendrir pour vous si on vous blesse, à frémir pour votre vie si on la menace; voilà ses délices; et si votre ennemi n'avait pas assez de place pour vous battre, il lui en ferait lui-même, sans...
Page 43 - Eh bien ! dit Jacques, chacun a son chien. Le ministre est le chien du roi , le premier commis est le chien du ministre , la femme est le chien du mari , ou le mari le chien de la femme ; Favori est le chien de celle-ci , et Thibaud est le chien de l'homme du coin.
Page 231 - Que je suis las d'être valet \ Ah ! Crispin, c'est ta faute : tu as toujours donné dans la bagatelle ; tu devrais présentement briller dans la finance. Avec l'esprit que j'ai, morbleu ! j'aurais déjà fait plus d'une banqueroute.
Page 223 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 283 - A moi, monsieur? Non, s'il vous plaît; moi, gâter par un vil salaire le bon service que j'ai fait ! ma récompense est de mourir chez vous. Jeune, si j'ai failli souvent, que ce jour acquitte ma vie!
Page 65 - L'esclave fugitif qui aura été en fuite pendant un mois, à compter du jour que son maître l'aura dénoncé en justice, aura les oreilles coupées, et sera marqué d'une fleur de lys sur une épaule, et s'il récidive...
Page 262 - ... les meilleures; il cherche à vous plaindre si on vous outrage, à s'attendrir pour vous si on vous blesse, à frémir pour votre vie si on la menace; voilà ses délices; et si votre ennemi n'avait pas assez de place pour vous battre, il lui en ferait lui-même, sans en être plus malintentionné, et lui dirait volontiers : Tenez, faites à votre aise, et ne nous retranchez rien du plaisir que nous avons à frémir pour ce malheureux.