Œuvres complètes, Volume 1

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Page 198 - La javelle à plein poing tomber sous la faucille, Le vendangeur ployer sous le faix des paniers, Et semble qu'à l'envi les fertiles montagnes, Les humides vallons et les grasses campagnes, S'efforcent à remplir sa cave et ses greniers.
Page 197 - O bienheureux celui qui peut de sa mémoire Effacer pour jamais ce vain espoir de gloire, Dont l'inutile soin traverse nos plaisirs ; Et qui, loin retiré de la foule importune, Vivant dans sa maison, content de sa fortune, A, selon son pouvoir, mesuré ses désirs...
Page 231 - J'ay navigué la nuit plus de fois que le jour. La beauté d'Uranie est mon pôle et mon phare, Et, dans quelque tourmente où ma barque s'égare, Je n'invoque jamais d'autre dieu que l'Amour. Souvent à la...
Page 198 - Tantôt il se promène au long de ses fontaines, De qui les petits flots font luire dans les plaines L'argent de leurs ruisseaux parmi l'or des moissons...
Page 275 - ... assez de pointe. Pour Racan, qu'il avoit de la force, mais qu'il ne travailloit pas assez ses vers; que le plus souvent, pour mettre une bonne pensée, il prenoit de trop grandes licences, et que de ces deux derniers on feroit un grand poète.
Page 293 - Calomby n'en voulut jamais faire et ne les pouvoit approuver ; Racan en fit un ou deux, mais ce fut le premier qui s'en ennuya, et comme il en vouloit divertir M.
Page 157 - Employons mieux le temps qui nous est limité ; Quittons ce fol espoir par qui la vanité Nous en fait tant accroire: Qu'amour soit désormais la fin de nos désirs; Car pour eux seulement les dieux ont fait la gloire , Et pour nous les plaisirs.
Page 196 - L'âge insensiblement nous conduit à la mort. Nous avons assez veu sur la mer de ce monde Errer au gré des flots nostre nef vagabonde ; II est temps de jouir des délices du port. Le bien de la fortune est un bien périssable ; Quand on bastit sur elle on bastit sur le sable. Plus on est eslevé, plus on court de dangers...
Page 268 - Voyez-vous, monsieur, si nos vers vivent après nous, toute la gloire que nous en pouvons espérer est qu'on dira que nous avons été deux excellents arrangeurs de syllabes, et que nous avons eu une grande puissance sur les paroles, pour les placer si à propos chacune en leur rang, et que nous avons été tous deux bien fous de passer la meilleure partie de notre âge en un exercice si peu utile au public et à nous, au lieu de l'employer à nous donner du bon temps, ou à penser à l'établissement...
Page 156 - BUSSY, notre printemps s'en va presque expiré; II est temps de jouir du repos assuré Où l'âge nous convie : Fuyons donc ces grandeurs qu'insensés nous suivons; Et, sans penser plus loin, jouissons de la vie, Tandis que nous l'avons.

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