Vie de Frédéric Ozanam

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Poussielgue, 1882 - 648 pages
 

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Fréquemment cités

Page 449 - N'acceptezvous point l'holocauste de mon amour-propre littéraire, de mes ambitions académiques , de mes projets même d'étude où se mêlait peut-être plus d'orgueil que de zèle pour la vérité?
Page 528 - Mais l'admiration a ses dangers : à la suite des maîtres une école s'est formée, qui a fini par ne rien voir que de gigantesque et de plus qu'humain dans les mœurs de l'ancienne Germanie. On a vanté la pureté de la race allemande, quand , vierge comme ses forêts, elle ne connaissait pas les vices de l'Europe civilisée. On n'a plus tari sur la supériorité de son génie, sur la haute moralité de ses lois, sur la profondeur philosophique de ses religions, qui pouvaient la conduire aux plus...
Page 158 - ... cette immense cité. Les Conférences, en France seulement, sont au nombre de cinq cents, et nous en avons en Angleterre, en Espagne, en Belgique, en Amérique et jusqu'à Jérusalem. C'est ainsi qu'en commençant humblement on peut arriver à faire de grandes choses, comme Jésus-Christ, qui, de l'abaissement de la crèche, s'est élevé à la gloire du Thabor.
Page 450 - Si je vendais la moitié de mes livres pour en donner le prix aux pauvres, et, me bornant à remplir les devoirs de mon emploi, je consacrais le reste de ma vie à visiter les indigents, à instruire les apprentis et les soldats, Seigneur, seriez-vous satisfait, et me laisseriez-vous la douceur de vieillir auprès de ma femme et d'achever l'éducation de mon enfant? Peut-être, mon Dieu, ne le voulez-vous point? Vous n'acceptez pas ces offrandes intéressées ; vous rejetez mes holocaustes et mes...
Page 487 - Il est au ciel. Priez toujours pour celui qui vous aime beaucoup, mais qui a beaucoup péché. Aidé de vos supplications, chers bons amis, je quitterai la terre avec moins de crainte. J'espère fermement que nous ne nous séparerons point et que je reste avec vous jusqu'à ce que vous veniez à...
Page 144 - Je crois que vous ferez bien de les suivre librement, et de ne vous guère charger de règlements et de formules. D'ailleurs le but que nous nous proposons à Paris n'est pas absolument le même que celui que vous vous proposez, je pense, en province. A Paris, nous sommes des oiseaux de passage, éloignés pour un temps du nid paternel, et sur lesquels l'incrédulité, ce vautour dela pensée, plane pour en faire sa proie.
Page 62 - Dieu et devaut les hommes. On a beau lire les pages qu'il nous a laissées, on a beau se rappeler ses actes et ses discours ; on n'y découvre ni la colère qui se venge, ni l'amertume qui s'accroît en se répandant, ni le mépris qui brave, ni l'ironie qui se moque sous prétexte d'instruire ou de corriger.
Page 345 - C'était le moment où les catholiques de France, pour la seconde fois, réclamaient avec énergie l'une des grandes libertés de l'âme, la liberté de l'enseignement. Le comte de Montalembert, du haut de la tribune pairiale qui l'avait autrefois condamné dans cette même cause, présidait à cette seconde campagne comme général, après avoir fait la première comme soldat. Sous lui, et chacun à son poste, on s'animait au devoir, et si toutes les voix n'étaient pas également dignes du combat,...
Page 579 - Namque manus inter maestorumque ora parentum Ecce levis summo de vertice visus luli Fundere lumen apex tactuque innoxia mollis Lambere flamma comas et circum tempora pasci. Nos pavidi trepidare metu, crinemque flagrantem 685 Excutere et sanctos restinguere fontibus ignes.
Page 451 - Vous me donnerez le courage de la « résignation, la paix de l'âme, et ces consolations in« exprimables qui accompagnentvotre présence réelle. « Vous me ferez trouver dans la maladie une source de « mérites et de bénédictions, et ces bénédictions, vous « les ferez retomber sur ma femme, mon enfant, sur « tous les miens, à qui mes travaux auraient peut-être « moins servi que mes souffrances.

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