blime, reste au second rang devant les anciens et les modernes; que nous y restons aussi dans l'espèce de poëme qui admet le mélange de l'héroïque et du comique, puisque nous n'avons rien qui approche du Lutrin, et rien qui puisse être comparé à l'Orlando; que, dans le didactique et le philosophique, nous n'avons rien non plus à opposer ni aux Géorgiques ni à l'Essai sur l'homme; mais que dans le descriptif nos Saisons l'emportent, et de beaucoup, sur celles de Thompson. Ce poëme et celui de la Religion sont les meilleures productions en leur genre, qui aient paru dans le dix-huitième siècle : la première est beaucoup plus parfaite que l'autre, mais elle était aussi beaucoup plus aisée. Tout le reste, plus ou moins défectueux ou de plan ou de style, n'est pas en total au-dessus du médiocre. : Nous avons été plus heureux dans le dramatique c'est la gloire première de ce siècle, et particulièrement de Voltaire, et c'est par lui que nous allons commencer. N. B. Tel est notre état à la fin de 1799, qui est le moment où je finis cette partie. Si nous acquérons de nouveaux titres originaux (car les traductions en vers trouveront leur place ailleurs), ils paraîtront dans un aperçu général sur la littérature actuelle, qui terminera cet ouvrage. FIN DU HUITIÈME VOLUME. mm TABLE DES MATIÈRES. INTRODUCTION. De la guerre déclarée par les Tyrans révolutionnaires, à la Raison, à la Morale, aux Let- PREMIÈRE PARTIE. XVIII SIÈCLE. SECTION PREMIÈRE Commencements de Vol- taire. Idée générale de la Henriade...... ibid. SECT. II. Des beautés poétiques de la Henriade, Poëme de la Loi naturelle; la Pucelle; la SECT. II. Des Poëmes de la Religion et de la Grace; d'un autre Poëme de la Religion, et de quelques autres, Poésies du cardinal de SECT. III. L'Art d'aimer; Narcisse dans l'île de |