Recherches historiques sur les Croisades et les TempliersÉverat, 1828 - 228 pages |
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Recherches historiques sur les croisades et les templiers: l'origine de la ... Gérard Jacob-Kolb Affichage du livre entier - 1828 |
Recherches historiques sur les croisades et templiers ...: Avec 4 fig Gérard Jacob-Kolb Affichage du livre entier - 1828 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 47 - ... mais on ne put y voir ces nombreuses races nobles , dont la lignée fut depuis si invariablement fixée et arrêtée. Les noms de famille furent un signe certain , une sorte de mot d'ordre auquel s'attacha la tradition , qui auparavant se perdait ou devenait incertaine après une ou deux générations. Les armoiries rendirent le même service. Aussi n'est-ce que d'alors que datent les plus anciennes généalogies; à l'exception de quelques familles souveraines, aucune ne peut remonter audelà...
Page 6 - Jamais peut-être la beauté n'exerça un empire si puissant et si doux. De là ces passions si longues que notre légèreté, nos mœurs, nos petites faiblesses, notre fureur de courir sans cesse après des espérances et des désirs, notre ennui qui nous tourmente et qui se fatigue à chercher de l'agitation sans plaisir et du mouvement sans but, ont peine à concevoir, et tournent tous les jours en ridicule sur nos théâtres, dans nos conversations et dans nos livres : mais il n'en est pas moins...
Page 6 - L'Europe entière devint une lice immense, où des guerriers ornés des rubans et des chiffres de leurs maîtresses, combattaient en champ clos pour mériter de plaire à la beauté. Alors la fidélité se mêlait au courage ; l'amour était inséparable de l'honneur. Les femmes fières de leur empire, et le tenant des mains de la vertu, s'honoraient des grandes actions de leurs amants, et partageaient les passions nobles qu'elles inspiraient.
Page 2 - ... Ainsi (et les exceptions particulières ne peuvent fournir ici une objection valable ) le chevalier apprenait à dédaigner son intérêt personnel , et à reconnaître quelque chose de plus digne , de plus haut, à quoi il dévouait toutes ses forces et sa vie. — Cette noble élévation au-dessus de l'intérêt privé , ce dégagement de toute vue personnelle , est et sera éternellement le signe qui distinguera ce qui est grand et généreux , de ce qui est vulgaire et peu digne d'admiration....
Page 55 - ... péter, la formule suivante: Je jure parle saint Evan« gile.... (1) d'aider et de coopérer sans relâche à la « Sainte Chose wehmique, et de la défendre contre « femme et enfants , contre frère et sœur, contre feu « et eau, contre tout ce que le soleil éclaire , contre « tout ce que mouille la rosée, contre tout ce qui « existe entre le ciel et la terre, et de rapporter à ce
Page 23 - C'étaient elles qui adjugeaient les prix (53) aux combattans, les couronnaient de leurs mains, les armaient et les désarmaient, tant lorsqu'ils étaient reçus chevaliers, qu'avant et après le pas d'armes (i) qu'ils tenaient, contre tous venans, en l'honneur de celle dont ils se faisaient gloire de porter les couleurs et qu'ils aspiraient à obtenir pour épouse. Elles désarmaient aussi les chevaliers à la sortie des tournois. Aussi les dames, par reconnaissance, pansaient les blessures des...
Page 77 - ... son convoi. On avait aussi des pleureuses de profession. Une d'entre elles conduisait la bande; elle présidait, durant la marche, aux mouvements, aux gestes, aux grimaces, aux gémissements de ses compagnes. Cicéron trouvait que l'usage d'enterrer les morts et de les rendre ainsi à la...
Page 58 - Lorsque le pros-. crit opposait une résistance opiniâtre, ils se servaient du poignard ; et pour s'assurer l'impunité , ils laissaient dans la plaie cette arme dont la forme n'était que trop connue. Ils pouvaient alors s'éloigner d'un pas tranquille, à 'la vue de la population en silence ; il est difficile de trouver, dans l'histoire, un règime de terreur plus fermement établi.
Page 31 - ... lut prendre ne recevoir pour doute de simonie en amour, « qui est défendue. » Benoît de Court appuie son excuse en citant la loi 3 du Digeste, titre de donatione inter virum et uxorem (des donations entre mari et femme), qui porte que l'amour est quelque chose de divin ; et en conséquence...