Les chevaux du Sahara et les moeurs du désert

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L. Hachette et cie, 1862 - 544 pages
 

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Page 472 - Ould-Biska, dit-elle, je suis à toi comme je l'ai promis; mais prends ton poignard, finis d'ouvrir le corps du maudit, arraches-en le cœur, et jette-le à nos lévriers. » Et il fut fait comme elle avait ordonné ; les chiens des Touareug ont mangé le cœur du chef des Chambas.
Page 301 - Il y trouve, quel qu'il soit, contre la faim et le froid, un remède assuré. Les temps ont dit : « La salubrité du Sahara. » Toute maladie, toute infirmité n'habite que sous le toit des villes. Au Sahara, celui que le fer n'a point moissonné voit des jours sans limite ; Nos vieillards sont les aînés de tous les hommes.
Page 297 - Est-ce la légèreté que tu reproches à nos tentes? N'as-tu d'éloges que pour des maisons de pierre et de boue? Si tu savais les secrets du désert, tu penserais comme moi: Mais tu ignores, et l'ignorance est la mère du mal.
Page 381 - En été, pour lui donner de la force, on lui fait une pûtée de lait et de dattes dont on a ôté les noyaux. Il en est qui ne donnent jamais à manger à leurs lévriers pendant le jour. Ce n'est pas assez : le lévrier accompagne son maître dans ses visites; comme lui, il reçoit l'hospitalité (difa) et de chaque mets il a sa part. Jamais un slougui de race ne chasse qu'avec son maître. Il sait, par sa propreté, son respect des convenances et la gracieuseté de ses manières, reconnaître...
Page 492 - Je voudrais qu'à cet âge On sortit de la vie ainsi que d'un banquet, Remerciant son hôte, et qu'on fit son paquet...
Page 213 - Le cheval dit : Ne me fais pas courir en été Si tu veux que je te sauve un jour du sabre. Si dans un cas de vie ou de mort vous sentez votre cheval près de manquer d'haleine (chebaa), ôtez-lui la bride, ne fût-ce qu'un instant, et donnez-lui sur la croupe un coup d'éperon assez fort pour amener du sang. Il urinera et pourra encore vous sauver. Quand après une course rapide vous pouvez donner du répit à votre cheval, Je moment de recommencer vous sera signalé par l'épuisement du mucus qui...
Page 388 - La nourriture habituelle est de la chair de mouton crue, très proprement et très soigneusement coupée. La nourriture est abondante : l'oiseau peut manger à satiété ; il doit même engraisser. Pour ébaucher son éducation , on procède de la manière suivante : on présente le morceau de chair tout entier, en faisant de la voix un appel trois fois répété , et qui peut être représenté par cette diphthongue prolongée :
Page 11 - entre tes yeux; tu seras le seigneur (sid) de tous les autres animaux. » Les hommes te suivront partout où tu iras : bon pour la poursuite » comme pour la fuite, tu voleras sans ailes ; sur ton dos reposeront » les richesses, et le bien arrivera par ton intermédiaire. » » Puis il le marqua du signe de la gloire et du bonheur, ghora, [pelote en tête, étoile au milieu du front). » Voulez-vous savoir maintenant si Dieu a créé le cheval avant l'homme, ou s'il a créé l'homme avant le cheval?
Page 386 - Son bec est très dur et très acéré , les serres solides et vigoureuses. Le Berana est un peu moins fort et de moindre taille que le Terakel. Les ailes sont d'un blanc grisâtre, la poitrine est blanche, la queue grise et blanche; le blanc domine; la tête est multicolore, mais le blanc est encore la couleur dominante. Le...
Page 382 - Huileries; le chien chéri saute, caracole, a l'air de comprendre et de vouloir répondre. « La mort d'un slougui est un deuil pour toute la tente : femmes et enfants le pleurent comme une personne de la famille. C'était quelquefois lui qui suffisait à la nourriture de tous. Aussi, celui qui nourrit une famille, ne se vend jamais, il s'accorde quelquefois aux supplications des femmes, des parents ou des marabouts vénérés. « Le lévrier qui prend facilement le sine et l'ademi vaut une belle...

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