QUATORZIÈME JOUR DE NOVEMBRE. s. Laurent, archevêque de Dublin. s. Dubrice , évêque en Angleterre. s. Ruf, premier évêque d'Avignon. QUINZIÈME JOUR DE NOVEMBRE. ste. Gertrude, abbesse de l'ordre de s. Benoît. 299 s. Malo , aussi appelé s. Maclou et s. Mahout; évêque 8. Léonce II, évêque de Bordeaux. s. Didier , vulgairement s. Géry, évêque de Cahors. 314 s. Léopold , marquis d'Autriche. SEIZIÈME JOUR DE NOVEMBRE. s. Edmond, vulgairement s. Edme, archevêque de † ste. Agnès d’Assise, vierge de l'ordre de Sainte-Claire. 352 DIX-SEPTIÈME JOUR DE NOVEMBRE. La Dédicace des églises de s. Pierre et de s. Paul à Rome, 398 s. Alphée, s. Zachée, s. Romain et s. Barulas, martyrs. 405 DIX-NEUVIÈME JOUR DE NOVEMBRE, VINGTIÈME JOUR DE NOVEMBRE. s. Edmond , Roi et martyr en Angleterre. ste. Maxence, vierge et martyre, en Beauvoisis. 444 s. Sylvestre, évêque de Châlons-sur-Saône. s. Bernward ou Bernard, évêque de Hildesheim, s. Félix de Valois, collègue de s. Jean de Matha, Augustin Valério, depuis cardinal-évêque de Vérone, et Charles Bascapé ou à Basilica S. Petri, général des Barnabites, puis évêque de No- 1 L'AN 1584. Saint CHARLES BORROMÉE, le modèle des évêques et le restaurateur de la discipline ecclésiastique dans ces derniers temps, était fils de Gilbert Borromée, comte d'Arone, et de Marguerite de Médicis , seur de Jean-Jacques de Médicis, marquis de Marignan, et neveu du cardinal JeanAnge de Médicis , qui fut depuis Pape, sous le nom de Pie IV. La famille des Borromée, une des plus anciennes de la Lombardie, a produit plusieurs hommes célèbres dans l'Eglise et dans l'Etat. Le père et la mère du Saint se rendirent sur-tout recommandables par leurs vertus. Le comte Gilbert se conduisit avec tant de sagesse pendant les guerres des Français et des Espagnols dans la Lombardie, qu'il sut se concilier l'estime des deux cours; et lorsque l'Empereur Charles-Quint fut paisible possesseur du duché de Milan, il lui confia des emplois très-importans. Il avait une piété éminente , et il communiait tous les Dimanches. Chaque jour il récitait à genoux l'office de l'Eglise; souvent il allait se renfermer dans une petite chapelle du château d'Arone, où il se revêtait d'un habit de pénitent, et passait plusieurs heures de suite à s'entrelenir avec Dieu dans l'oraison. Comme il priait habituellement à genoux, il s'y était formé une espèce de calus. Ses fermiers et ses vassaux le regardaient comme leur père ; il prenait soin de tous les orphelins , et il distribuait des aumônes si abondantes, que ses amis l'accusaient de faire tort à ses enfans. Mais il avait coutume de leur répondre que, s'il avait soin des pauvres, ses enfans trouveraient en Dieu un père qui pourvoirait à leurs besoins. Jamais il ne se mettait à table , qu'il n'eût fait quelque aumône. Son amour pour la mortification égalait sa charité pour les pauvres. La comtesse Marguerite était, de son côté, le modèle de toutes les dames de qualité qu'il y avait à Mi |