Collection complete des memoires relatifs a l'histoire de France, depuis le regne de Philippe Auguste jusqu'au commencement du dix-septieme siecle

Couverture
Foucault., 1824
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 394 - La seconde, qu'encore que le pape soit reconnu pour suzerain es choses spirituelles, toutefois en France la puissance absolue et infinie n'a point de lieu, mais est retenue et bornée par les canons et règles des anciens conciles de l'église reçus en ce royaume.
Page 384 - A faict et faict inhibitions et deffences à toutes personnes, de quelque qualité et condition qu'elles soient, sur peine de crime de leze majesté, de dire ne proferer en aucun lieu public ne autre...
Page 114 - ... pour arrester le cours du mal qui nous presse. Monsieur, je le vous dis aussi franchement, comme amateur de ma patrie, jaloux de la conservation de nostre religion et de vostre reputation et service. En fin chacun est las de la guerre ; et ne sera plus à l'advenir, non seulement question de la religion, mais aussi en vostre puissance de nous defendre et conserver, ny à vous de faire bien à vous mesmes.
Page 202 - Seize , selon que plus à plain est declaré par les articles accordez à ladite ville; promettant Sadite Majesté, en foy et parole de roy, vivre et mourir en la religion catholique, apostolique et romaine, et de conserver tous sesdits sujets et bourgeois de ladite ville en leurs biens, privileges, estats, dignitez, offices et benefices.
Page 114 - Espagne et vers le peuple, rj. 8 pour faire durer la guerre et mieux accommoder vos affaires particulieres. Cela estant descouvert, esperez vous, estant foible comme vous estes, persuader aux princes que vous voulez traitter de bonne foy, et aux autres que voulez, et pouvez les sauver autrement que par une negotiation publique et authentique, telle que je vous ay cy-devant escrit, qui authorise et justifie par tout vostre intention ? C'est chose que vous pouvez faire sous le bon plaisir du Pape,...
Page 388 - Vous le dites, luy dit Rapin ; ce qui n'est point ; et quand ainsi seroit, vous estes descheu du pardon et abolition generale que le Roy a octroyé à ses subjects de Paris depuis leur reduction, puis que vous n'avez point ignoré qu'il a esté trèsestroictement enjoint de brusler telles escritures, sur peine de la vie : les ayans gardées contre ses edicts , vous l'avez donc offensé, et le public. » Après avoir contesté l'un contre l'autre plus d'un quart d'heure, quelques raisons et menaces...
Page 86 - ... personne, l'un desquels ayant esté, pendant que nous estions à Melun au mois de septembre dernier, miraculeusement prins , et confessé par qui et comment il auroit esté practiqué à ce faire, fut executé audit Melun, sans que lesdits chefs ayent jamais fait aucune demonstration de vouloir sçavoir et faire chastier les complices et conseillers d'un tel forfait qui sont parmy eux; que les advis nous viennent tous les jours qu'ils hastent et pressent les forces estrangeres qui leur sont promises...
Page 120 - Cour, d'un commun accord, a protesté de s'opposer aux mauvais desseins de l'Hespagnol, et de ceux qui le voudroient introduire en France; ordonne que les garnisons estrangères sortiront de la ville de Paris, et déclare son intention estre d'empescher, de tout son pouvoir, que le sieur de Belin abandonne ladite ville, ni aucuns bourgeois d'icelle, et plustost sortir tous ensemble avec ledit sieur de Belin.
Page 2 - ... soit, et qu'il ya semblable raison de le juger et decider ainsi en toute autre excommunication pour cas reservé au Sainct Siege. Et qu'il ne se trouve point que, de ceste regle et proposition generale , il y ait aucune exception particuliere pour l'excommunication à cause d'heresie, au contraire elle y est expressement et...
Page 384 - Henry quatriesme, à présent régnant, n'est en lEglise jusques à ce qu'il ayt l'approbation du Pape : dont il se repent et demande pardon à Dieu, au Roy et à Justice. Ce faict, estre mené et conduit en un tombereau en la place de Grève. Illec tenaillé aux bras et cuisses, et sa main dextre, tenant en icelle le cousteau duquel il s'est efforcé commettre ledit parricide, coupée.

Informations bibliographiques