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AUGUSTE FONTAINE, LIBRAIRE

35, 36 ET 37, PASSAGE DES PANORAMAS, ET GALERIE DE LA BOURSE, 1 ET 10

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848 1720 L15ic

7.9 54
88304

PRÉFACE

Nous disions, en 1872, quand nous publiâmes une première édition de l'Iconographie moliéresque, tirée seulement à cent exemplaires in-8 et in-12 (Vincent Bona, imprimeur de S. M. à Turin. Nice, chez J. Gay et fils, éditeurs) : «Notre essai se présente avec toutes les erreurs et toutes les fautes inséparables d'un ouvrage entièrement nouveau; il ne se perfectionnera et ne se complétera que dans des éditions subséquentes, si la bienveillance des moliéristes, plus nombreux et plus passionnés que jamais, encourage une entreprise qui a besoin du concours de tous (car les recherches auxquelles nous nous sommes livré sont loin d'avoir obtenu les résultats que nous devions en attendre); il y a encore bien des tableaux, bien des dessins, bien des gravures à découvrir et à signaler. » Nous ajoutions : << Le plan que nous avons suivi, après mûre réflexion, nous semble appelé à recevoir toutes les augmentations qu'on voudra y introduire par la suite. »

Notre espoir, nos vœux se sont réalisés, puisque nous pouvons mettre sous presse aujourd'hui, trois ans après la publication de notre essai, une seconde édition, qui n'a de rapports avec la première que par son objet et par son plan. Cette nouvelle édition était, d'ailleurs, indispensable pour servir de complément à la seconde édition de la Bi

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bliographie moliéresque. Quant à la première édition de l'Iconographie, on pouvait dire que personne ne la connaissait et que son existence même avait été à peine constatée par les bibliographes. Les cent exemplaires dont se composait l'édition faite à l'étranger furent, en effet, accaparés par les marchands d'estampes et par quelques libraires, au moment même de la mise en vente. L'ouvrage est donc resté absolument inconnu.

Quelques iconographes, entre autres M. le baron Pichon, le savant président de la Société des Bibliophiles français, avaient bien voulu nous donner, pour cette Iconographie, des notes, des conseils et des encouragements. Notre seconde édition a trouvé, dans M. Mahérault, qui s'est intéressé à nos travaux avec tant de bienveillante sympathie, un bien actif et bien précieux collaborateur. M. Mahérault, l'auteur d'un des livres d'iconographie les plus parfaits sur l'œuvre de Gavarni, nous a prêté un si obligeant et si utile concours, que nous avons à cœur de lui attribuer tout ce qu'il y a de bon dans notre ouvrage, en gardant pour nous seul la responsabilité des imperfections et des erreurs qui peuvent s'y trouver. Nous lui exprimons ici toute notre reconnaissance, en déclarant que, sans lui et sans sa coopération assurée, nous n'eussions pas eu le courage d'entreprendre et surtout d'achever un ouvrage qui nous a coûté beaucoup de temps et de recherches, et qui est, pour ainsi dire, une exception au milieu de nos études ordinaires et favorites.

Nous avions cependant, à certains égards, des idées un peu opposées à celles de M. Mahérault, qui, en soutenant les siennes, nous a permis de défendre les nôtres, même au point de vue de l'iconographie. Ainsi, nous regardons comme un portrait de fantaisie celui qui ne reproduit pas exactement et complétement un portrait original, dessiné ou peint d'après nature. Voilà pourquoi nous faisons d'abord un relevé descriptif de tous les des

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