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holite, u as frus noirix d'ant.srtie, qui, prenant un membe gatorné, le Fires avec le fer, le rend à la vie Home, gobhe text son jen à Lorganisme, mais laisse dans la pralc quid a ouvertes germes de corruption. Et il y aura encoje cutre ce chirurgien et. Molière cette différence essentielle: c'est que le chirur,ien ne commet qu'une imprudence, dont les conséquences le désoleront, tandis que l'ancien comédien de campagne accepte d'un cœur trop

léger le libertinage moral de ses personnages et de ses

auditeurs.

De telles réserves ne vont pas à nier la dette de reconnaissance que nous avons contractée envers Molière; mais la reconnaissance elle-même a le droit de n'être pas aveugle, surtout quand il y va de la morale.

CHAPITRE IN

TA QU ́RELE DE I LLOLE DES FEMĜES
LA GRITOSE ET L'IMPROMPTU

I

Nous avons dit quel succ's éclatant avait obtenu la comédie de l'LV, des jermer. Jouée pour la première fois le 56 décembre 1962, elle tint sans interruption l'affiche pendant de longs mois. A la cour et chez les grands, la pièce fit aussi jouse à plusieurs reprises dans des représentatuns particulières, qui étaient une bonne fortune pour la troupe Vers mars ou avril 1663, le Roi fit porter officiellement Molière sur l'état des pensions pour une somme de mille hyres, et, lorsque la pièce fut publiée, en mars pussi, Madame, la belle et si distinguée Henriette d'Anclete e, en avait accepte la dédicace. Ces appuis étaient prèˇionx, car Molière avait beaucoup d'adversaires. Outre que certains esprits mal faits pouvaient lui en vouloir des attaques générales de ses pièces, les marquis avaient été ézratignés dans les Füchenr, et, si la plupart prenaient la chose gaiement, d'autres aussi restaient irrités; beaucoup de précieux et de précieuses ne pardonnaient ni Mascarille et Jodelet, ni Cathos et Magdelon ; les comédiens de l'Hôtel de Bourgogne avaient vu avec jalousie dès 1658 l'installation à Paris d'une troupe qui plaisait, et Molière leur avait lancé un trait piquant dans les Précieuses ridicules ; force auteurs dramatiques enfin voyaient avec tristesse le

public déserter leurs ouvrages pour ceux de l'infatigable amuseur du Palais-Royal.

A tous ces mécontents l'occasion de se venger parut propice, quand Molière eut semé dans son Ecole des femmes des hardiesses qu'il paraissait facile d'exploiter contre lui.

Le premier ouvrage hostile à Molière parut en février 1663: c'est le troisième volume des Nouvelles nouvelles de de Visé. De Visé, qui devait aussi se faire le Zoile de Racine, convient que l'Ecole des femmes est un monstre qui a de belles parties et que « certaines choses y sont peintes d'après nature » ; mais il attribue le succès à l'interprétation. qui a été excellente, et il ajoute que ce qu'il y a de plus beau est emprunté, que c'est le sujet le plus mal conduit. qui fut jamais, et qu'« il n'y a point de scène où l'on ne puisse faire voir une quantité de fautes ». En même temps que de Visé imprimait, beaucoup d'autres parlaient ; des brochures ou des pièces de théâtre se préparaient. Molière se demanda s'il ne devait point répondre à tous ces coassements, et il composa la Critique de l'École des femmes, qui fut jouée le 1er juin 1663 avec Mlle Molière dans le rôle d'Elise. La pièce parut imprimée en août, dédiée à la Reine-inère. Anne d'Autriche relevait d'une maladie. Molière s'en félicite et ajoute : « Comme chacun regarde les choses du côté de ce qui le touche, je me réjouis, dans cette allégresse générale, de pouvoir encore obtenir l'honneur de divertir Votre Majesté: Elle, Madame, qui prouve si bien que la véritable dévotion n'est point contraire aux honnêtes divertissements; qui de ses hautes pensées et de ses importantes occupations descend si humainement dans le plaisir de nos spectacles, et ne dédaigne pas de rire de cette même bouche dont Elle prie si bien Dieu. » Dédier à la pieuse Anne d'Autriche une défense de l'œuvre qu'on critiquait comme contraire à la morale et à la religion, c'était un coup de maître. On

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pessent à ce trait quel esprit et quelle habileté Molière doit avoir déployés dans toute cette campagne.

La Gritupne peut être regardée de plusieurs côtes. On peut Fetudier comme défense de l'Ecole des fenants, come critique de ses détracteurs, comme comédie a la tram légère et cependant fort remarquable. Et il y a eussi dans la Critique des théories littéraires intéressantes. Mais comment étudier ces théorics sans les rapprocher de celles de l'Impromptu, des préfaces, de quelques scènes de comédies? Si nous nous laissons aller à faire ces rapprochemeats, nous risquons fort de nous attarder et de trop interrompre notre examen de la vie et acs œuvres de Moliève. Pour le moment donc, nous laisserons ce point, et n ́us examinerons rapidement les trois autres.

II

Nous ne saurions nous scandaliser, si Molière n'a pas répondu à tous les reproches qui lui ont été adressés au sujet de l'Ecole des femmes: la plupart ne se lisent que dans des écrits postérieurs à la Critique, et Molière, par conséquent, pouvait en ignorer un certain nombre. Il ne dit rien, par exemple, de l'invraisemblance du lien de Lection, signale par de Visé dans Zélinde. Le décor de Ecole des femmes représente une rue, et c'est dans cette rue qu'Arnol ̧he fait asseoir Agnès, lui adresse un sermon ou veut s'arracher une toulle de cheveux pour l'attendrir. Quoiqu'il dépeigne la ville où sa pièce se passe à peu près comme Paris, dit de Visé, il fallait qu'il n'y eût guère de carrosses, puisque l'on y fait si facilement apporter des sièges au milieu de la rue. » Le reproche est juste ; mais comment y échapper avec la décoration unique et immuable? Les mêmes invraisemblances ne se multiplientelles pas dans le Menteur?

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