Traverser Tchernobyl

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Premier Parallèle - 236 pages

Depuis presque vingt ans, Galia Ackerman fréquente ceux qui sont la mémoire de Tchernobyl. Habitants de la zone restés malgré l'interdiction, travailleurs intermittents, liquidateurs, mais aussi scientifiques, artistes et ethnographes. Traverser Tchernobyl nous ouvre les portes de lieux insoupçonnés, composant un tableau unique et intime du désastre. Nous voici au sein de l'ancienne cité militaire ultra-secrète ; à la table des babouchkas, dans des villages abandonnés ; auprès d'un trafiquant de métaux contaminés ; entre les tombes du cimetière juif oublié ; au cœur de forêts irradiées, entourés de chevaux sauvages. Un récit personnel qui éclaire un parcours intellectuel semé de dialogues et de controverses – avec Vassili Nesterenko, Svetlana Alexievitch, Lina Kostenko, Igor Kostine, Paul Virilio – sur la façon de penser et de représenter la catastrophe. Un voyage sur une terre fantomatique, mais toujours vivante. Dans le monde d'après.


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LA PRESSE EN PARLE

" Ici point de poésie des ruines, encore moins de nostalgie du soviétisme (honni dès l'enfance) mais une singulière familiarité. Laquelle ouvre à l'auteure bien des portes (les ressorts de l'administration sont plus affectifs qu'on ne veut le croire) et place le récit dans une grande justesse de ton. " Le Monde

" Un récit personnel qui retrace vingt ans de voyages dans la zone interdite de Tchernobyl " Marc Weitzmann, France Culture

" À la fois grave et extrêmement vivant. Un vrai roman russe. " Olivier Barrot, Un livre un jour, France 3

" Un récit pudique et anti-spectaculaire. " La Vie des Idées

" Ses pérégrinations [...] s'avèrent haletantes. Sidérantes, la plupart des rencontres qu'elle y fait. Miraculeuse, son exhumation de la mémoire juive de ce no man's land. Uniques, les pages, plus métaphysiques, où elle dialogue avec certaines figures littéraires, scientifiques et artistiques. " Alexis Lacroix, Marianne

" Un livre tissé d'humanité, de mots sensibles, de biographies bouleversantes. " Mediapart

" Au fil de ces pages qui se lisent comme un roman, le lecteur plonge dans un monde étrange, où tout paraît normal et rien ne l'est vraiment. Se mêlent astucieusement les descriptions et les témoignages avec les analyses sur les conséquences sanitaires, écologiques, économiques et culturelles du désastre. " La Croix

" La force de ce récit réside surtout dans les deux grandes qualités de l'auteur, au-delà de ses talents de narration et de description : l'empathie et la volonté de la vérité. " Alternatives Économiques

" Ce n'est pas le premier livre que Galia Ackerman consacre au sujet, mais c'est le plus beau. " Jean Lebrun, La marche de l'histoire, France Inter

" Un récit personnel et très intense. " RFI

" Un remarquable ouvrage. " Reporterre

" La tonalité de son récit, qui mêle témoignages et réflexion, est à la fois plus personnelle et moins dramatique que La Supplication de Svetlana Alexievitch. " Libération

" Une réflexion philosophique, culturelle et anthropologique. " Politis

" Ce que le journalisme littéraire peut faire de meilleur. " La Croix

" Une indignation salutaire. " La Vie

" Un livre émouvant et littéraire, qui raconte l'âme et la mélancolie de cette région où vivent encore 10.000 salariés de la centrale et quelques centaines de personnes âgées. " Le Figaro

" Un live hanté et très touchant. " La Fnac

À propos de l'auteur (2016)

Galia Ackerman :
Traductrice et journaliste d'origine russe, Galia Ackerman travaille depuis vingt ans sur les archives et les sites de Tchernobyl. On lui doit notamment Les Silences de Tchernobyl (Autrement, 2006) et Tchernobyl, retour sur un désastre (Folio Documents, 2007). Elle a été commissaire de la plus grande exposition sur Tchernobyl, en 2006, au Centre de culture contemporaine de Barcelone. En 2019 paraîtra aux éditions Premier Parallèle Le Régiment immortel, consacré à la politique de réhabilitation du soviétisme que Vladimir Poutine met en place en Russie.

Informations bibliographiques