Théâtre et poèmes

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Cercle du livre précieux, 1897
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 43 - Chacun songe en veillant; il n'est rien de plus doux : Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes.
Page 529 - D'autres maîtres viendront qui feront vieillir Wagner. Puis les races sont là qui différencient les œuvres, lorsque le même souffle créateur a passé sur le monde. « Alors, je me suis imaginé que le drame lyrique français, tout en partant de la symphonie continue à l'orchestre, qui développe les situations et commente les personnages, tout en ne faisant plus du chant que l'expression des cerveaux et des cœurs, pouvait s'affirmer à part, dans la clarté vive du génie de notre race. Je...
Page 32 - D'élever des poulets autour de ma maison; Le renard sera bien habile S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser...
Page 35 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ; II était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable : J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau ? Perrette là-dessus saute aussi, transportée : Le lait tombe ; adieu, veau, vache, cochon, couvée.
Page 121 - ... la volonté bien nette d'aider au théâtre le large mouvement de vérité et de science expérimentale, qui, depuis le siècle dernier, se propage et grandit dans tous les actes de l'intelligence humaine.
Page 929 - Pour enrouler mon cœur autour d'un mirliton. 11 est de ces amours, banales et vulgaires, Qu'un poète menteur drape d'un manteau d'or. Il est, dans le ciel bleu, des amours mensongères, Que riment à seize ans les cœurs vides encor. Mais il est des amours profondes, des tendresses Qui forcent les amants à se parler tout bas, Emplissant les baisers de leurs âpres ivresses : Ces amours, on les vit, on ne les rime pas. Nos poèmes à nous, c'est notre douce vie, C'est l'heure, chaque soir, passée...
Page 30 - Perrette, sur sa tête ayant un pot au lait Bien posé sur un coussinet, Prétendait arriver sans encombre à la ville. Légère et court vêtue, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple et souliers plats. Notre laitière ainsi troussée Comptait déjà dans sa pensée Tout le prix de son lait; en employait l'argent...
Page 413 - C'est à quoi je me décide, je publie mes pièces sifïlées et j'attends. Elles sont trois, les trois premiers soldats d'une armée. Lorsqu'il y en aura une vingtaine, elles sauront se faire respecter. Ce que j'attends, c'est une évolution dans notre littérature dramatique, c'est un apaisement du public et de la critique à mon égard, c'est une appréciation plus nette et plus juste de ce que je suis et de ce que je veux.
Page 885 - Il est vrai que la femme a fini par comprendre Que le feu le plus pur fait toujours de la cendre, Et qu'il était stupide et risible, en effet, De donner de l'amour plus qu'on n'en demandait.
Page 41 - Perrette là-dessus saute aussi, transportée : Le lait tombe; adieu veau, vache, cochon, couvée. La dame de ces biens, quittant d'un œil marri ' Sa fortune ainsi répandue, Va s'excuser à son mari, En grand danger d'être battue.

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