Histoire de Belgique depuis les temps primitifs jusqu'a la fin du règne de Léopold Ier, Volume 1Bruylandt-Christophe & cie, 1868 - 352 pages |
Autres éditions - Tout afficher
Histoire de Belgique depuis les temps primitifs jusqu'à la fin du ..., Volume 1 Théodore Juste Affichage du livre entier - 1868 |
Histoire de Belgique depuis les temps primitifs jusqu'à la fin du ..., Volume 1 Théodore Juste Affichage du livre entier - 1868 |
Histoire de Belgique depuis les temps primitifs jusqu'a la fin du ..., Volume 1 Théodore Juste Affichage du livre entier - 1868 |
Expressions et termes fréquents
armée armes Artevelde avaient bannière barons bataille Bataves Baudouin Belges Belgique bientôt bourgeois Bourgogne Brabançons Bruges Bruxelles camp carlovingienne cents César Charlemagne Charles charte château chef chevaliers Clovis Cologne communes comte de Flandre comte de Hainaut comté de Namur Courtrai croisade d'armes d'Artevelde d'Avesnes d'Ypres devant duc de Brabant duché Éburons échevins empereur ennemis évêques féodale fiefs fils Flamands forteresse frère Frise Frisons Gand Gantois Gaule Germanie Gislebert Godefroid Gueldre guerre Gui de Dampierre Guillaume habitants Henri Histoire Hollande Hugues impériale Jean Ier l'abbaye l'armée l'Austrasie l'église l'empereur l'Empire l'Escaut l'évêque Liége Limbourg Lorraine Lothaire Lotharingie Louis de Male Louis de Nevers Louvain Luxembourg maison Marguerite Ménapiens Meuse milices mille hommes mort mourut nation Nerviens Neustrie nobles noblesse Normandie Othon paix pays Peppin peuple Philippe d'Alsace Philippe-Auguste porter prince provinces reste Rhin Robert rois Romains s'était saint seigneurs serment soldats souverain suzerain territoire Thierry Tongres troupes vassaux villes
Fréquemment cités
Page 93 - Après avoir reçu ces communications, ils en délibéraient un, deux ou trois jours, ou plus, selon l'importance des affaires. Des messagers du palais, allant et venant, recevaient leurs questions et leur rapportaient les réponses ; et aucun étranger n'approchait du lieu de leur réunion jusqu'à ce que le résultat de leurs délibérations pût être mis sous les yeux du grand prince qui alors , avec la sagesse qu'il avait reçue de Dieu , adoptait une résolution à laquelle tous obéissaient.
Page 95 - Charles était gros , robuste et d'une taille élevée , mais bien proportionnée , et qui n'excédait pas en hauteur sept fois la longueur de son pied. Il avait le sommet de la tête rond , les yeux grands et vifs , le nez un peu long , les cheveux beaux , la physionomie ouverte et gaie ; qu'il fût assis ou debout , toute sa personne commandait le respect et respirait la dignité...
Page 106 - ... animé de la même impulsion. Quand l'existence des hommes ne s'étend guère hors de l'étroit espace où ils naissent et meurent, quand l'absence du commerce, de l'industrie, du mouvement d'esprit, la nullité ou la rareté des communications matérielles et intellectuelles resserrent leur pensée dans un horizon à peu près aussi borné que celui qu'embrasse leur vue, comment une grande société pourrait-elle subsister?
Page 144 - Le jeune homme , l'écuyer qui aspirait au titre de chevalier, était d'abord dépouillé de ses vêtements et mis au bain , symbole de purification. Au sortir du bain on le revêtait d'une tunique blanche , symbole de pureté ; d'une robe rouge , symbole du sang qu'il était tenu de répandre pour le service de la foi ; d'un j uste-au-corps noir, symbole de la mort qui l'attendait, ainsi que tous les hommes.
Page 8 - L'intérieur de la Bretagne est habité par des peuples que la tradition représente comme indigènes. La partie maritime est occupée par des peuplades que l'appât du butin et...
Page 99 - Egaux sous un pareil chef, supportant légèrement leur soumission volontaire et le poids de leur armure de mailles, qu'ils se promettaient d'échanger bientôt contre un égal poids d'or, les pirates danois cheminaient gaiement sur la route des cygnes, comme disent leurs vieilles poésies nationales.
Page 146 - On répandait alors sur la tête du patient un bassin d'eau chaude ; on le tirait en bas de l'échafaud par une corde ; il était mis sur une civière, transporté à l'église, couvert d'un drap mortuaire, et les prêtres psalmodiaient sur lui les prières des morts.
Page 106 - Or il ya, dans le cours de la civilisation, des époques où la société est incapable de s'élever à l'unité nationale, où elle ne possède ni les lumières, ni les intérêts, ni les principes d'action qui font, d'une multitude éparse sur un vaste territoire, un seul peuple uni sous les mêmes lois, vivant de la même vie, et animé de la même impulsion. Quand l'existence des hommes ne s'étend guère hors de l'étroit espace où ils naissent et meurent, quand l'absence du commerce, de l'industrie,...
Page 106 - ... communauté des idées et la réciprocité des intérêts, l'unité des grands États est impossible. Elle peut être momentanément l'œuvre de la force ou le fruit de l'ascendant d'un homme supérieur; mais ni la force ni l'ascendant d'un homme supérieur ne sont des puissances à qui appartienne la durée ; et nul état social ne peut être permanent s'il n'a ses racines et ses causes dans la société même, dans les rapports physiques et moraux des hommes dont elle est formée. Or il ya,...
Page 215 - Si quelqu'un gardant ses forêts, ses bois, ses eaux, ses prés, par lui-même ou par son sergent, demande des gages à celui qui lui a causé des dommages, et qu'après avoir essuyé un refus il retrouve le délinquant sur sa propriété et le tue dans une rixe ou guerre privée, il ne sera ni puni ni soumis à aucune amende.