Les contes de Ch. Perrault, Volumes 1 à 2

Couverture
Libraire des bibliophiles, 1876
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 54 - On m'a assuré encore, dit le Chat, mais je ne saurais le croire, que vous aviez aussi le pouvoir de prendre la forme des plus petits animaux, par exemple, de vous changer en un rat, en une souris; je vous avoue que je tiens cela tout à fait impossible. — Impossible ? reprit l'Ogre, vous allez voir », et en même temps il se changea en une souris qui se mit à courir sur le plancher.
Page 60 - J'en suis d'avis : buvez à même si vous voulez. — Vous n'êtes guère honnête, reprit la fée, sans se mettre en colère. Eh bien! puisque vous êtes si peu obligeante, je vous donne pour don qu'à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou un serpent, ou un crapaud.
Page 60 - ... plein une grande cruche. Un jour qu'elle était à cette fontaine, il vint à elle une pauvre femme qui la pria de lui donner à boire.
Page 68 - ... de mesdemoiselles ses filles; elle couchait tout au haut de la maison dans un grenier sur une méchante paillasse, pendant que ses sœurs étaient dans des chambres parquetées, où elles avaient des lits des plus à la mode, et des miroirs où elles se voyaient depuis les pieds jusqu'à la tête.
Page 26 - Le Loup se mit à courir de toute sa force par le chemin qui était le plus court, et la petite fille s'en alla par le chemin le plus long, s'amusant à cueillir des noisettes, à courir après des papillons, et à faire des bouquets des petites fleurs qu'elle rencontrait.
Page 28 - Ma mère-grand, que vous avez de grands bras! - C'est pour mieux t'embrasser, ma fille. - Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes! — C'est pour mieux courir, mon enfant. — Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles! - C'est pour mieux écouter, mon enfant. - Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux! - C'est pour mieux voir, mon enfant. — Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents! — C'est pour te manger.
Page 29 - S'il en est tant que le loup mange. Je dis le loup, car tous les loups Ne sont pas de la même sorte; II en est d'une humeur accorte, Sans bruit, sans fiel et sans courroux, Qui privés, complaisants et doux, Suivent les jeunes Demoiselles Jusque dans les maisons, jusque dans les ruelles; Mais hélas! qui ne sait que ces Loups doucereux, De tous les Loups sont les plus dangereux.
Page 13 - ... avoir quinze ou seize ans, et dont l'éclat resplendissant avait quelque chose de lumineux et de divin. Il s'approcha en tremblant et en admirant, et se mit à genoux auprès d'elle.
Page 116 - Après avoir fait pendant quelque temps le métier de courrier, et y avoir amassé beaucoup de bien, il revint chez son père, où il n'est pas possible d'imaginer la joie qu'on eut de le revoir.
Page 133 - L'auieur ajoute : 11 pourroit bien être que c'est de cette sorte que la fable se débitoit et se rendoit intelligible dans son origine; mais comme elle est fort vieille, et que la tradition en a passé au travers de plusieurs siècles par les mains d'un peuple fort imbécile de nourrices et de petits enfants.

Informations bibliographiques