Lettres choisies de Mgr Dupanloup, évèque d'Orléans, Volume 2

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Jules Gervais, 1888
 

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Page 258 - ... paragraphe de cet article, les blessés tombés entre les mains de l'ennemi, lors même qu'ils ne seraient pas reconnus incapables de servir, devront être renvoyés dans leur pays après leur guérison, ou plus tôt, si faire se peut, à la condition, toutefois, de ne pas reprendre les armes pendant la durée de la guerre.
Page 291 - J'attends peu de l'habileté des hommes, et beaucoup de la justice de Dieu. Lorsque l'épreuve devient trop amère, un regard sur le Vatican ranime le courage et fortifie l'espérance. C'est à l'école de l'auguste Captif qu'on acquiert l'esprit de...
Page 290 - ... sincère. Sans prévention ni rancune contre les personnes, mon devoir était de conserver dans son intégrité le principe héréditaire dont j'ai la garde ; principe en dehors duquel, je ne cesserai de le répéter, je ne suis rien et avec lequel je puis tout. C'est ce qu'on ne veut pas assez comprendre.
Page 290 - C'est là un prétexte inventé par ceux qui. tout en reconnaissant la nécessité du retour à la monarchie traditionnelle, veulent au moins conserver le symbole de la Révolution.
Page 291 - ... traditionnelle, veulent au moins conserver le symbole de la Révolution. « Croyez-le bien, malgré ses défaillances, la France n'a pas à ce point perdu le sentiment de l'honneur ; elle ne comprend pas plus le chef de la maison de Bourbon reniant l'étendard d'Alger, qu'elle n'eût compris l'évéquc d'Orléans se résignant à siéger à l'Académie française en compagnie de sceptiques et d'athées.
Page 203 - Puisque le Rédempteur et le Créateur du monde a voulu s'incarner dans l'humanité afin de rompre par la grâce de la liberté la chaîne de notre servitude et de nous restituer à notre liberté primitive, c'est bien et sainement agir que de rendre le bienfait de la liberté originelle aux hommes que la nature a faits libres, et que le droit des gens a courbés sous le joug de la servitude.
Page 288 - Quand on a reçu de la Providence la mission et le devoir de sauver un peuple, et que sous nos yeux ce peuple périt, je crois, et beaucoup de vos amis croient avec moi que, dans une question de rapprochement, il ya des devoirs réciproques. Car enfin, cette question de rapprochement n'est pas seulement entre les princes d'Orléans et votre personne, elle est entre la France, eux et vous : voilà la vérité. C'est-à-dire que, dans cette question de rapprochement, tous ont leur devoir et leur responsabilité.
Page 290 - Vous semblez attribuer à des scrupules chimériques, dont Dieu me demandera compte, l'insuccès des efforts si souvent renouvelés pour amener un rapprochement entre les deux branches de ma famille. J'ai beau descendre au fond de ma conscience, je ne trouve pas un jour, une heure dans ma vie, où mes prétendues exigences aient apporté un obstacle sérieux à une réconciliation sincère. Sans prévention ni rancune contre les personnes, mon devoir était de conserver dans son intégrité le principe...
Page 147 - Mais quel beau jour déjà lorsque le chef deux fois élu d'un grand peuple tient un langage chrétien, trop absent, dans notre Europe, du langage officiel des grandes affaires, annonce la fin de l'esclavage et prépare les embrassements de la justice et de la miséricorde dont l'Ecriture-Saintc a parlé. « Je vous remercie de m'avoir fait lire cette belle page de l'histoire des grands hommes, et je vous prie d'exprimer à M.
Page 83 - M. le général, l'assurance du profond respect avec lequel j'ai l'honneur d'être votre très humble et très obéissant serviteur Lejeune Je ne sais dans quelle année, mais c'est avant la Révolution, M.

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