Leçons de philosophie sur les principes de l'intelligence, ou sur les causes et sur les origines des idées, Volume 1Brunot-Labbe, 1826 |
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... l'a quelquefois ac- cusée d'être un obstacle au mouvement de l'esprit et aux progrès de la raison . Aucune erreur ne semble plus natu- relle , quand on songe aux vices des langues , aux abus qu'en ont toujours fait , et que ne cessent d ...
... l'a quelquefois ac- cusée d'être un obstacle au mouvement de l'esprit et aux progrès de la raison . Aucune erreur ne semble plus natu- relle , quand on songe aux vices des langues , aux abus qu'en ont toujours fait , et que ne cessent d ...
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... l'esprit en dispose à son gré ; il les étudie à loisir ; il les choisit , les ordonne ; et des rapports nouveaux apparaissent en foule , en- vironnés d'une vive clarté . Dès lors , le raisonnement , jusque- là confondu avec le souvenir ...
... l'esprit en dispose à son gré ; il les étudie à loisir ; il les choisit , les ordonne ; et des rapports nouveaux apparaissent en foule , en- vironnés d'une vive clarté . Dès lors , le raisonnement , jusque- là confondu avec le souvenir ...
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... l'esprit plus circonspect mettait très - peu du sien dans l'étude de la nature , et qui , par cette raison , l'a mieux connue que les autres ; pas Tous laissent quelque chose à désirer quand ils traitent du raisonnement . Hobbes et ...
... l'esprit plus circonspect mettait très - peu du sien dans l'étude de la nature , et qui , par cette raison , l'a mieux connue que les autres ; pas Tous laissent quelque chose à désirer quand ils traitent du raisonnement . Hobbes et ...
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... l'attribut , le rapport qui les unit , ou l'opposition qui les sépare , si toutes ces choses ne se montraient successivement à l'esprit ? Et comment se montreraient - elles suc- cessivement , si la succession des signes ne les détachait ...
... l'attribut , le rapport qui les unit , ou l'opposition qui les sépare , si toutes ces choses ne se montraient successivement à l'esprit ? Et comment se montreraient - elles suc- cessivement , si la succession des signes ne les détachait ...
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Pierre Laromiguière. parties de la pensée dans un ordre que l'esprit puisse facilement saisir . Ainsi , autant il est sûr que les langues ne font pas la pensée , autant il est in- contestable qu'elles sont nécessaires pour la décomposer ...
Pierre Laromiguière. parties de la pensée dans un ordre que l'esprit puisse facilement saisir . Ainsi , autant il est sûr que les langues ne font pas la pensée , autant il est in- contestable qu'elles sont nécessaires pour la décomposer ...
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Expressions et termes fréquents
activité âme Aristote attention avons Bacon besoin Boileau capacité de sentir cerveau clarté comparaison Condillac connaissances conséquences corps cultés d'idées définir définition dérive Descartes diffé différentes dire donner effet ennéagone entendement éprouve esprit essen Euclide faculté de sentir facultés de l'âme facultés de l'entendement hommes j'ai jamais jugemens jugement l'action l'àme l'analyse l'attention l'attribut l'esprit l'Esprit des Lois l'homme l'idée l'imagination l'intelligence l'objet l'origine langue lative leç leçon Leibnitz liberté morale Locke logique losophie malaise Malebranche manière matérialisme ment métaphysique méthode modification Montesquieu montre mots mouvemens nable nature des choses nécessaire nitions odeur opérations passive pensée perception philoso philosophie pourrait préférence principe Qu'est-ce qu'une question raisonnemens rapport réflexion rence Réponse rétine réunion rien sance sation saurons science second semble sens sensa sensible sentons serait seule signes simple proposition sommes successivement surface terminée système des facultés tention tion Traité des sensations transformation triangle trouve vérité veut Voilà volonté
Fréquemment cités
Page 251 - OOIT que nous nous élevions, pour parler métaphoriquement, jusque dans les cieux, soit que nous descendions dans les abîmes, nous ne sortons point de nous-mêmes, et ce n'est jamais que notre propre pensée que nous apercevons.
Page 354 - C'est d'un scrupule vain s'alarmer sottement Et vouloir aux lecteurs plaire sans agrément. Bientôt ils défendront de peindre la Prudence, De donner à Thémis ni bandeau ni balance, De figurer aux yeux la Guerre au front d'airain, Ou le Temps qui s'enfuit une horloge à la main ; Et partout des discours comme une idolâtrie, Dans leur faux zèle, iront chasser l'Allégorie.
Page 301 - ... rien exprimer par des paroles lorsque j'entends ce que je dis, que de cela même il ne soit certain que j'ai en moi l'idée de la chose qui est signifiée par mes paroles.
Page 94 - Enfin le mot pensée, plus général encore , comprend dans son acception toutes les facultés de l'entendement et toutes celles de la volonté. » Car, penser c'est sentir, donner son attention, comparer, juger, réfléchir, imaginer, raisonner, désirer, avoir des passions, espérer, craindre, etc.
Page 243 - II ya en nous un principe de nos actions , que nous sentons, mais que nous ne pouvons définir : on l'appelle force. Nous sommes également actifs par rapport à tout ce que cette force produit en nous ou au dehors. Nous le sommes, par exemple, lorsque nous réfléchissons ou lorsque nous faisons mouvoir un corps.
Page 125 - ... unes des autres , le raisonnement de la comparaison , et la comparaison de l'attention. Par conséquent, il est prouvé que la pensée ou la faculté de penser , qui embrasse toutes, les facultés de l'âme , dérive de l'attention , c'est-à-dire , du pouvoir que nous avons de concentrer notre activité et notre sensibilité sur un seul objet pour les distribuer ensuite sur plusieurs.
Page 44 - Au pied du mont Adule, entre mille roseaux *, Le Rhin tranquille, et fier du progrès de ses eaux, Appuyé d'une main sur son urne penchante, Dormait au bruit flatteur de son onde naissante : Lorsqu'un cri, tout à coup suivi de mille cris, Vient d'un calme si doux retirer ses esprits.
Page 200 - ET LA MOUCHE. DANS un chemin montant, sablonneux, malaisé, Et de tous les côtés au soleil exposé, Six forts chevaux tiraient un coche. Femmes, .moines, vieillards, tout était descendu : L'attelage suait, soufflait, était rendu. Une mouche survient, et des chevaux s'approche, Prétend les animer par son bourdonnement, Pique l'un, pique l'autre, et pense à tout moment Qu'elle fait aller la machine ; S'assied sur le timon, sur le nez du cocher.
Page 146 - La comparaison n'est donc qu'une double attention : elle consiste dans deux sensations qu'on éprouve comme si on les éprouvait seules, et qui excluent toutes les autres.
Page 282 - Ainsi toute la philosophie est comme un arbre, dont les racines sont la métaphysique, le tronc est la physique et les branches qui sortent de ce tronc sont toutes les autres sciences...