Oeuvres illustrées de Balzac, Volumes 1 à 2Maresoq et compagnie, 1851 |
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
affaire aime arrivé assez aurait avaient avez baron beau belle cause cent chambre cher chose Cibot cinq Cinq-Cygne cœur comte coup cour cousine Crevel d'ailleurs demanda dernier devait Dieu dire disait dit-elle donner enfants Enfin êtes faisait famille femme figure fille fils force fortune Fraisier garde gens heures homme Hortense Hulot j'ai jeta jeune jouer jours juge l'un laisser Laurence Lisbeth madame madame Marneffe mademoiselle main maison malade malheureux mari marquis ment mère Michu mille mois monde monsieur montrant mort n'avait parler passer pauvre pendant pensée père personne petit petite peut-être pieds place Pons porte pouvait premier président pris qu'un quatre regard rente répondit reprit reste rien s'écria s'était s'il sais salon savez Schmucke secret sentiment sera seul sommes sorte tableaux tenait tête trouva Valérie venir vieille vieux vivement voilà voix voulait voyant Wenceslas yeux
Fréquemment cités
Page 12 - J'ai vu mourir un père dans un grenier, sans sou ni maille, abandonné par deux filles auxquelles il avait donné quarante mille livres de rente! J'ai vu brûler des testaments; j'ai vu des mères dépouillant leurs enfants, des maris volant leurs femmes, des femmes tuant leurs maris en se servant de l'amour qu'elles leur inspiraient pour les rendre fous ou imbéciles, afin de vivre en paix avec un amant.
Page 12 - Les ténèbres, le silence, l'air glacial, la profondeur caverneuse du sol concourent à faire de ces maisons des espèces de cryptes, des tombeaux vivants. Lorsqu'on passe en cabriolet le long de ce demi-quartier mort, et que le regard s'engage dans la ruelle du Doyenné, l'âme a froid, l'on se demande qui peut demeurer là, ce qui doit s'y passer le soir, à l'heure où cette ruelle se change en coupe-gorge, et où les vices de Paris, enveloppés du manteau de la nuit, se donnent pleine carrière.
Page 12 - Derville après une pause, qu'il existe dans notre société trois hommes, le prêtre, le médecin et l'homme de justice, qui ne peuvent pas estimer le monde? Ils ont des robes noires, peut-être parce qu'ils portent le deuil de toutes les vertus, de toutes les illusions.
Page 54 - Chaussée-d'Antin, entre les hauteurs de la rue de Navarin et la. ligne des boulevards. En dix minutes, les réflexions profondes, la grande et la petite morale, tous les quolibets furent épuisés sur ce sujet, épuisé déjà vers 1500 par Rabelais.
Page 22 - Ici commence l'une de ces comédies inconnues jouées, dans le for intérieur de la conscience, entre deux êtres dont l'un sera la dupe de l'autre, et qui reculent les bornes de la perversité, un de ces drames noirs et comiques, auprès desquels le drame de Tartuffe est une vétille; mais qui ne sont point du domaine scénique, et qui, pour que tout en soit extraordinaire, sont naturels, concevables et justifiés par la nécessité, un drame horrible qu'il faudrait nommer l'envers du vice.
Page 46 - Moi, sur la frontière de ces deux tableaux si disparates, qui, mille fois répétés de diverses manières, rendent Paris la ville la plus amusante du monde et la plus philosophique, je faisais une macédoine morale, moitié plaisante, moitié funèbre.
Page 59 - ... décrire, peut-être faut-il établir dans l'intérêt des écrivains la nécessité de ces préparations didactiques contre lesquelles protestent certaines personnes ignorantes et voraces qui voudraient des émotions sans en subir les principes générateurs, la fleur sans la graine, l'enfant sans la gestation.
Page 54 - Quand un nom nouveau répond à un cas social qu'on ne pouvait pas dire sans périphrases, la fortune de ce mot est faite. Aussi la Lorette passat-elle dans toutes les classes de la société, même dans celles où ne passera jamais une Lorette. Le mot ne fut fait qu'en 1840, sans doute à cause de l'agglomération de ces nids d'hirondelles autour de l'église dédiée à Notre-Dame-de-Lorette.