Images de page
PDF
ePub

EXTRAIT DE L'ORDONNANCE DU ROI ET BU RAI PORT DE M. LE COMTE D'ARGOUT, MINISTRE, CONCERNANT LA SOCIÉTÉ POUR L'INSTRUCTION ÉLÉMENTAIRE.

Size,

La Société instituée pour l'amélioration de l'instruction élémentaire, dont j'ai l'honneur de présenter les statuts à l'approbation de V. M., rend depuis seize ans les plus grands services à l'enseignement primaire. C'est à elle que l'on doit l'établissement en France des écoles d'enseignement mutuel; c'est elle surtout qui a su, par de constants efforts, les maintenir en activité à l'époque où elles furent, sous une ficheuse influence, frappées d'une sorte de proscription......

La Société entretient à ses frais des écoles primaires dans le sein de la ville de Paris; elle s'occupe de former et de procurer des maîtres pour les écoles des d ́partements dans lesquelles sont distribués à ses frais, et selon les besoins, des crayons, des livres, des tableaux; elle examine toutes les nouvelles méthodes d'enseignement et en prescrit l'usage dans les écoles, lorsque les avantages en sont reconnus.....

Elle distribue, chaque année, plusieurs prix pour encourager la publi cation d'ouvrages appropriés à l'intelligence des enfants, ou destinés à l'instruction de la classe ouvrière......

ORDONNANCE DU RO1.

Art. 4. La Société établie à Paris pour l'instruction élémentaire est reconnue comme établissement d'utilité publique.

Paris, 27 avril 1831.

LOUIS-PHILIPPE.

Par le roi :

Comte D'ARgOut.

DIRECTEURS ET DIRECTRICES D'ÉCOLES MUTUELLES
A PLACER DANS LES DÉPARTEMENTS.

La Société pour l'instruction élémentaire, à la connaissance de laquelle il est venu que la méthode mutuelle n'est que très-imparfaitement appliquée dans un grand nombre d'écoles de départements, qui passent pour mutuelles, rappelle aux comités locaux et d'arrondissements, ainsi qu'aux conseils municipaux, qu'elle est en mesure de procurer aux écoles des départements des instituteurs et institutrices, ayant suivi les cours de M. Sarrazin et de Mademoiselle Sauvan, et versés dans la connaissance exacte de la méthode mutuelle, telle qu'elle est adoptée par la Société élémentaire, prescrite par le Comité central, et pratiquée par les écoles mutuelles de Paris, dont la supériorité est aujourd'hui incontestable.

La Société prie les comités ou les fondateurs d'écoles qui s'adresseraient a eile pour avoir des directeurs ou directrices d'écoles mutuelles, de lui faire connaitre en même temps quelles conditions leur seraient faites. Écrire à M. le Président de la Socié.é, rue Taranne, 19.

Janvier 1844.

JOURNAL

D'ÉDUCATION POPULAIRE.

BULLETIN

DE LA SOCIÉTÉ

POUR

l'Instruction élémentaire.

ACTES DE LA SOCIÉTÉ.

31

Procès-verbaux des 5, 17 et 54 janvier. - Dons du jury de la Seine. - Rapport sur les travaux de la société des écoles brilanniques et étrangères.-VARIÉTÉS: Aperçu sur l'instruction primaire du Gard.-État de l'instruction primaire de l'Yonne, -Lettre d'un instituteur sur les exercices gymnastiques.

3 JANVIER.

Présidence de M.H. BOULAY DE LA MEURTHE, vice-président.

CORRESPONDANCE. -M. de la Porte, membre du Conseil général de l'Aube, et secrétaire de la Société pour l'enseignement mutuel, accuse réception de la circulaire de la So

ciété, et annonce qu'il répondra aux diverses questions qui y sont faites.

-Le secrétaire du Comité d'instruction primaire de Tours adresse un semblable accusé de réception, et annonce que le Journal d'éducation populaire parvient exactement au Comité, et qu'il reste, tout le mois, à la disposition de ses

membres.

M. Salmon, procureur du roi et membre correspondant de la Société à Saint-Mihiel, offre un exemplaire de sa dernière conférence aux instituteurs, qui traite de l'enseignement supérieur et de la vie du duc de LarochefoucauldLiancourt.

- M. Guadet écrit pour demander, entre autres choses, l'échange du Journal de la Société contre le Moniteur de l'enseignement, journal spécial des établissements d'instruction publique de l'Académie de Paris, publié sous sa direction. -Cet échange est décidé.

RAPPORTS. M. Haumont fait un rapport verbal sur les Hieroglyphes français ou Méthode figurative appliquée à l'instruction primaire, par M. C. Chesnier. 1 vol. in-8°. Ce travail laborieux, consciencieux et parfaitement exécuté typographiquement, est l'œuvre d'un homme de bien qui s'est malheureusement trompé sur les moyens de populariser l'enseignement élémentaire; et M. le rapporteur ne peut que proposer le dépôt de l'ouvrage à la bibliothèque de la Société. Ces conclusions sont adoptées.

-M. Leret fils fait également un rapport verbal sur un Essai d'une méthode spéciale pour l'éducation des enfants affectés d'imbécillité, par M. le docteur Blandet. Brochure in-4°.-Ce procédé, qui consiste à représenter, en caractères graphiques, la figure des mots que l'on veut enseigner à lire aux enfants, ne paraît pas au rapporteur remplir le but que l'auteur s'est proposé, et il en demande le dépôt à la bibliothèque. Ces conclusions sont également adoptées.

[ocr errors]

M. Capitaine, au nom du comité des fonds, propose, sur la demande de M. Hubert, inspecteur général du chant dans les écoles de Paris, d'accorder, à titre d'encouragement, l'envoi gratuit de la Méthode du chant Wilhem à l'é

-

cole d'enseignement mutuel d'Issoudun. Cette proposition est adoptée.

- Le reste de la séance est consacré à la discussion et à l'adoption du budget de la Société pour 1844.

17 JANVIER.

Présidence de M. le baron DE LADOUCETTE, président.

CORRESPONDANCE. La Société d'éducation et des méthodes d'enseignement adresse des lettres d'invitation pour sa vingt-deuxième assemblée générale annuelle du 13 janvier 1844.

-L'association agricole de Turin envoie plusieurs de ses publications, et demande l'échange du Journal de la Société contre la Gazette agricole qu'elle publie. Cet échange est

voté.

- M. le baron de la Plesse, membre de la chambre des députés et de la Société, transmet divers ouvrages de grammaire que leur auteur, M. Rosin de Pratz, soumet à l'exa. men de la Société. Renvoyé au comité des méthodes.

-M. le secrétaire du comité supérieur de Bar-sur-Seine écrit pour accuser réception du Journal de la Société, qui parvient exactement et qui circule parmi les membres du comité qui y puisent de précieux renseignements dont ils cherchent à profiter pour améliorer les écoles confiées à leur surveillance.

- M. Carpentier, vice-président de la conférence des instituteurs du canton de Rosières (Somme), communique l'extrait des procès-verbaux de cette conférence des 9 novembre et 14 décembre derniers.

Les ouvrages suivants sont offerts à la Société :

Manuel général de l'instruction primaire, numéro de janvier ;

[ocr errors]

Moniteur des écoles, journal de l'Académie de Poitiers, numéro de décembre;

La Parole, recueil périodique de tous les chefs-d'œuvre de la littérature, par M. de Roosmalen, numéro de janvier ; Mémorial encyclopédique, numéro de décembre.

La situation des écoles de la Société présentait les effectifs suivants au 1er janvier dernier :

Ecole de garçons dirigée par M. Boulet.

...

[ocr errors]

357 élèves; 295

Ecole de filles dirigée par Melle Delaunay.

[ocr errors]

-M. le président attire l'attention du Conseil sur la nécessité de s'occuper, dans le cercle des attributions de la Société, de la discussion qui aura lieu à la Chambre des députés au sujet de la loi qui doit être présentée sur l'instruction secondaire, et des améliorations réclamées pour celle de 1833 sur l'instruction primaire, et il engage la commission spéciale, nommée par la Société, à s'occuper sans retard de cet objet. Le conseil décide que cette commission sera convoquée dans la quinzaine.

[ocr errors]

-

M. Amyot, chargé d'examiner divers documents envoyés par la Société pour l'enseignement élémentaire du Rhône, fait un rapport sur ces pièces qui lui paraissent dignes de fixer l'attention de la Société ; et, après en avoir fait connaître le contenu, il estime que le Conseil doit renvoyer à des commissions: 1° l'examen de l'expérience et des succès obtenus à Lyon par l'introduction de caisses d'épargne dans les écoles élémentaires; 2o l'utilité de l'établissement d'un cours supérieur gratuit pour les jeunes personnes qui se destinent à l'enseignement; 3° les moyens d'introduire l'enseignement du chant dans les basses classes des écoles, c'està-dire de l'étendre à tous les élèves des écoles en même temps: ceux qui savent, comme ceux qui ne savent pas lire.

Ces propositions sont discutées et renvoyées aux comités des maîtres et des méthodes.,

« PrécédentContinuer »