Histoire de France, Volume 13Hachette, 1863 |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 95
Page x
... cour , mieux encore , dans le livre d'or , où , mois par mois , nous pouvons étudier la santé de Louis XIV , racontée par ses médecins , MM . Vallot , d'Acquin et Fagon . L'immutabilité de la santé du roi est une fable ridicule . Il ...
... cour , mieux encore , dans le livre d'or , où , mois par mois , nous pouvons étudier la santé de Louis XIV , racontée par ses médecins , MM . Vallot , d'Acquin et Fagon . L'immutabilité de la santé du roi est une fable ridicule . Il ...
Page xii
... cour et tout près du roi . J'ai dit l'anxiété où fut Madame ( Hen- riette ) pour certaines choses imprudentes qui lui étaient échappées , et comment on abusa de sa peur . Cette timidité générale rend l'histoire de la cour ob- scure . La ...
... cour et tout près du roi . J'ai dit l'anxiété où fut Madame ( Hen- riette ) pour certaines choses imprudentes qui lui étaient échappées , et comment on abusa de sa peur . Cette timidité générale rend l'histoire de la cour ob- scure . La ...
Page 10
... cour du Palais - Royal , puis à Fontainebleau , elle produisit tous les effets de la plus douce surprise . Dès ce jour , les gens de mé- rite sentirent qu'ils étaient vus , distingués , bien voulus , et par une personne qui sentait les ...
... cour du Palais - Royal , puis à Fontainebleau , elle produisit tous les effets de la plus douce surprise . Dès ce jour , les gens de mé- rite sentirent qu'ils étaient vus , distingués , bien voulus , et par une personne qui sentait les ...
Page 11
... cour . La famille de Mazarin était un fléau . Le ba- taillon de ses nièces ( fort nombreuses ) était né , formé , sous l'étoile de la reine de Suède , qui vint à Paris en leur temps . Le cynisme altier de Chris- tine , ses courses ...
... cour . La famille de Mazarin était un fléau . Le ba- taillon de ses nièces ( fort nombreuses ) était né , formé , sous l'étoile de la reine de Suède , qui vint à Paris en leur temps . Le cynisme altier de Chris- tine , ses courses ...
Page 13
... une autre , du Long Parlement à la Fronde , des batailles aux batailles , alterner les misères . La cour de France fuit à son tour , et la reine d'Angleterre est oubliée au Louvre , souvent l'hiver sans pain ni bois , 13 ( 1661 )
... une autre , du Long Parlement à la Fronde , des batailles aux batailles , alterner les misères . La cour de France fuit à son tour , et la reine d'Angleterre est oubliée au Louvre , souvent l'hiver sans pain ni bois , 13 ( 1661 )
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
allait Anglais armée avaient Bossuet Brinvilliers brûla c'était catholiques cent Cévennes CHAP Charles chose clergé cœur Colbert Cosnac coup cour couvent croyait cruelle crut d'Orange dame dévot Dieu donner dragonnades dragons Élie Benoît enfants eût évêques faisait famille femme Fénelon fille firent Fouquet frère galères garde général gens guerre guerre de Hollande Guiche Guillaume hardi Hollande homme Jean de Witt jésuites jeune jour Jurieu l'Angleterre l'Église l'Espagne l'Europe laisser Louis XIV Louviers Louvois madame de Maintenon madame de Montespan madame Guyon main maison malade mari mariage Mazarin ment mère mille ministres mœurs Molière Molinos monde Monsieur Montespan mort mourir n'avait n'en n'était n'eût noble Parlement partout passer pauvre Penautier père persécution petite peuple pleurer pouvait prêtres prince prit protestants Quiétisme reine religieuse reste Révocation Rhin Richelieu rien saint sauver semble sent seul siècle soldats Tartufe terrible tion trouva Turenne Vallière Vardes venait Versailles voulait voulut vrai Witt
Fréquemment cités
Page 365 - Poussons jusqu'au ciel nos acclamations ; et disons à ce nouveau Constantin, à ce nouveau Théodose, à ce nouveau Marcien, à ce nouveau Charlemagne, ce que les six cent trente pères dirent autrefois dans le concile de Chalcédoine. « Vous avez affermi la foi ; vous avez exterminé les hérétiques : c'est le digne ouvrage de votre règne ; c'en est le propre caractère.
Page v - Dans la fantasmagorie 2 de ce règne, la plus imposante qui ait surpris l'Europe depuis la solide grandeur de l'Empire romain, tout n'était pas illusion. Nul doute qu'il n'y ait eu là une harmonie qui ne s'est guère vue avant ou après. Elle fit l'ascendant singulier de cette puissance qui ne fut pas seulement redoutée, mais autorisée '. imitée. Rare hommage que n'ont obtenu nullement les grandes tyrannies militaires.
Page 66 - Ce visage est celui d'un grand révélateur, et non pas moins celui d'un créateur, dont tout regard était un jet de vie. La vigueur mâle y est incomparable, avec un grand fonds de bonté, de loyauté, d'honneur. Rien de plus franc, ni de plus net. La lèvre est sensuelle et le nez un peu gros. Trait bourgeois que le peintre a cru devoir ennoblir avec quelque peu de dentelle.
Page xiii - Versailles, il regarde le couchant. Après un court moment d'espoir (1661-1666), les cinquante ans qui suivent ont l'effet général du grand parc tristement doré en octobre et novembre à la tombée des feuilles. Les vrais génies d'alors, même en naissant, ne sont pas jeunes, et, quoi qu'ils fassent, ils souffrent de l'impuissance générale. La tristesse est partout, dans les monuments, dans les caractères ; âpre dans Pascal, dans Colbert, suave en Madame Henriette1, en La Fontaine, Racine...
Page 352 - ... loyauté et de sincérité, c'est l'horreur du mensonge, c'est le respect de la parole. Il est glorieux pour la nature humaine qu'un si grand nombre d'hommes, aient, pour ne pas mentir, tout sacrifié, passé de la richesse à la mendicité, hasardé leur vie, leur famille, dans les aventures périlleuses d'une fuite si difficile. On a vu là des sectaires obstinés ; j'y vois des gens d'honneur qui par toute la terre ont montré ce qu'était l'élite de la France.
Page iii - Tout le siècle gravite vers la Révocation. De proche en proche on peut la voir venir. Dès la mort d'Henri IV, la France s'y achemine. Elle ne succède à l'Espagne qu'en marchant dans les mêmes voies. Ni Richelieu ni Colbert n'en peuvent dévier. Ils ne régnent qu'en obéissant à cette fatalité et descendant cette pente. La conquête de quelques provinces qui tôt ou tard nous venaient d'elles-mêmes, l'établissement d'un Bourbon en Espagne qui ne servit en rien la France, ce n'est pas là...
Page 309 - Les soldats, ces esclaves de la vie militaire, formés par le bâton, voyaient pour la première fois les résistances courageuses de la libre conscience. Ils n'y comprenaient rien, étaient étonnés, indignés. Tout ce que l'homme peut souffrir sans mourir, ils l'infligèrent au protestant. Pincé, piqué, lardé, chauffé, brûlé, suffoqué presque à la bouche d'un four, il souffrit tout. Tel eut les ongles arrachés. Le supplice qui agissait le plus à la longue , c'était la privation de sommeil....
Page 68 - Comparer Molière à Shakspeare, c'est insensé. Shakspeare n'a pas vécu dans la chambre d'Elisabeth. Ce sublime rêveur vivait dans son propre théâtre ; quoique si occupé, il eut les loisirs de la fantaisie. Molière fut partagé, tiraillé entre ses deux rôles, mais avant tout valet de chambre du roi, faisant le lit du roi...
Page 111 - Vallière, et madame de Montausier, M. de Montespan , tant d'autres. Molière n'eût pas fait de lui-même cette cruelle exécution. Il y déplore sa servitude. Que peut Molière-Sosie? Il sert et servira.
Page 282 - C'est, sous Colbert, un ordre relatif. Les vieux abus subsistent, mais avec la force odieuse de l'ordre, que leur prête un gouvernement établi. Sous Mazarin, la France misérable, en guenilles, buvait encore du vin; mais, sous Colbert, de l'eau. Les progrès sont des maux. Sous lui, les fermes générales ne sont plus données à la faveur, mais à l'encan, au plus offrant, et elles rapportent davantage. Oui, mais à condition qu'on permette aux fermiers les rigueurs terribles qui font de la perception...