Matanasiana, ou Memoires, litteraires, historiques, et critiques, Volumes 1 à 2

Couverture
Chés la veuve de Charles Le Vier, [1740] M.DCC.XL., 1740

À l'intérieur du livre

Pages sélectionnées

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 4 - ... ce qui en est. Toutes nos actions et nos pensées doivent prendre des routes si différentes , selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non , qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement , qu'en la réglant par la vue de ce point, qui doit être notre dernier objet.
Page 106 - Comme les hommes -ont été obligés de parler souvent des mêmes choses dans un même discours , et qu'il eût été importun de répéter toujours les mêmes noms, ils ont inventé certains mots pour tenir la place de ces noms , et que pour cette raison ils ont appelés pronoms.
Page 6 - Comme je ne sais d'où je viens, aussi je ne sais où je vais; et je sais seulement qu'en sortant de ce monde je tombe pour jamais ou dans le néant, ou dans les mains d'un Dieu irrité, sans savoir à laquelle de ces deux conditions je dois être éternellement en partage.
Page 6 - ... de ce soin, je veux aller, sans prévoyance et sans crainte, tenter un si grand événement, et me laisser mollement conduire à la mort, dans l'incertitude de l'éternité de ma condition future.
Page 253 - Poetes de fon temps, c'eft l'ufage des pointes & des jeux de mots j à peine en trouve-t-on dans tout ce qu'il a fait deux ou trois exemples. La plupart de fes Rondeaux font bons , & il y en a quelques-uns de très- bons. Les traits un peu gaillards qui fe trouvent dans \Rpitre des 'Dames de Taris aux Courtifans , ère.
Page 67 - Une différente coutume en donnera d'autres principes naturels. Cela se voit par expérience ; et s'il y en a d'ineffaçables à la coutume il y en a aussi de la coutume contre la nature, ineffaçables à la nature et à une seconde coutume.
Page 258 - Mais en chemin la mort le vint furprendre , En luy difant : ton efprit par deçà De travailler foixantc ans ne cefla : Temps eft qu'ailleurs repos il voyfe prendre.
Page 255 - De quelque Roy ou Prince dont le nom Rendra ton œuvre immortel de renom; Qui te sera peult estre si bon heur, Que le prouffit sera joinct à l'honneur.
Page 110 - Dans l'usage présent de notre langue , on ne doit point mettre de qui après un nom commun , s'il n'est déterminé par un article , ou par quelque autre chose qui ne le détermine pas moins que feroit un article.
Page 252 - ... il fe néglige trop, le tour de fa phrafe en devient obfcur ; & quelquefois on trouve des Vers, où l'arrangement des mots détruit abfolument la céfure: par exemple, Monfieur le grand Maître premièrement.

Informations bibliographiques