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de Chabannes, le 5 juillet 1586, reçut celui de Hugues de Monceaux, coseigneur de Fournols et seigneur d'Hauteroche, le 10 février 1591. Il souscrivit une obligation au profit de Jean de Ribier, son beau-frère, en 1601, et mourut sans postérité ;

2o Amblard de Bontholes qui, conjointement avec ses sœurs, Léonne et Marie, fournit dénombrement à Henri de Chabannes, le 21 décembre 1598. Il mourut sans alliance;

3o Hélène de Bontholes, alias de Sarran, dame de Chavaniac, mariée le 8 juin 1578, à Jean de Ribier, seigneur de Lavaur;

4o Delphine de Bontholes, alias de Sarran, dame en partie de Fournols et de la Clidelle, mariée à noble Jean de Donnaraux, dont la fille, Delphine de Donnaraux, épousa, le 25 novembre 1617, François de Longa, écuyer, auquel demeura le fief de la Clidelle;

5o Léonne de Bontholes, alias de Sarran, qui fit son testament à la Clidelle, en faveur de Pierre de Ribier, son neveu, le 1er mai 1601;

6o Marie de Bontholes de Sarran. Celle-ci céda une partie de ses droits héréditaires à Amblard, son frère, le 23 janvier 1606, et fit donation entre-vifs à Pierre de Ribier de Lavaur, le 18 novembre 1607.

Ainsi finit cette famille de Bontholes, qui était originaire de Riom-ez-Montagnes, et qui, dès l'an 1494, avait de

nombreuses possessions dans les paroisses de Scorailles, Ally, Chaussenac, Brageac et Drignac. Jean de Bontholes, à qui elles appartenaient alors, en fit donation à François Andrieu, alias de la Beylie, damoiseau, qui, à son tour, en disposa en faveur de Jean de Bontholes, seigneur de Favars, le 28 juillet 1511 (1).

ARMOIRIES.-Inconnues.

DE SARRAZIN, seigneurs de la Jugie, de Bonnefont, de Condat, de Guymont, de Farges, de Lascots, de Laubepin, de Bezay, de Saint-Déonis, de Périgères, de Mons, de Chalusset, de Vieilleville, des Portes et de Banson, en Auvergne, en Limousin et en Vendômois.

La généalogie de cette maison a été publiée récemment dans la Revue historique de la noblesse. Nous en empruntons le préambule, qui la fera suffisamment connaître, sans toutefois nous porter garants de son entière exactitude, en ce qui concerne les premiers temps.

<< La maison de Sarrazin, y est-il dit, est l'une des plus » anciennes de la province d'Auvergne; son nom est connu » depuis le onzième siècle. Les cartulaires du prieuré de » Sauxillanges, de la Chartreuse-du-Port-Sainte-Marie, du » chapitre noble de Brioude, font mention d'une quantité » de membres de cette famille depuis 1095 jusqu'à l'an

(1) Renseignements pris sur plus de trente titres originaux.

» 1400. Un grand nombre de titres originaux établissent » authentiquement la filiation suivie des différentes bran» ches jusqu'à nos jours. Elle a produit nombre de cha»noines-comtes de Brioude depuis l'an 1200 jusqu'à 1380; » un chambellan du roi Saint-Louis, Jean de Sarrazin, » membre du conseil de régence en 1271 (1); un Comptour » de la province d'Auvergne en 1396; un gentilhomme du >> roi Henri IV, en 1590; un député de la noblesse du Ven» dômois à l'assemblée Constituante de 1789; un général » des armées royalistes en Bretagne, pendant la révolu» tion; six chevaliers de l'ordre de Saint-Louis, deux che» valiers et plusieurs chanoinesses de l'ordre de Malte; un >> grand nombre d'hommes d'armes; des colonels et lieute»nants-colonels d'infanterie et cavalerie, des chevau-légers » de la garde, des gardes-du-corps, des pages de nos rois, » des dames de la maison royale de Saint-Cyr, etc., etc.

» La terre de la Jugie, paroisse de Miremont, en Com» braille, possédée par Geraud de Sarrazin en 1230, et qui » a été l'une des principales possessions de la famille, était » composée des villages de la Jugie, de Bouchons, Pellefort, » Chabannes, Rochemeaux, la Prugne, la Faix, Farges, » Ciollet, la Carte, Buffevent, Guymont, la Besse, les » Imbauts, le Fenyes, les Fontellas, les Drulhes, Singles, » et de beaucoup de dîmes, cens, rentes et droits seigneu» riaux dans les paroisses de Miremont, Saint-Priest-des» Champs, Saint-Gervais, Cisternes et Bromont, tous donnés

(1) Jean de Sarrazin a laissé des mémoires sur son époque, qui ont été imprimés dans la collection Michaud et Poujoulat.

» ou vendus au chapitre de Clermont, à la Chartreuse de >> Port-Sainte-Marie et aux prêtres de Miremont.

» Les principales alliances de la maison de Sarrazin ont » été contractées avec celles de Lespinasse, d'Abos, de » Saint-Yrieix, de Sauvestre, de Rochefort-d'Ally, de Mal» leret, de Montclar, de Douhet, de Murat, de Pons, de » Chalus, de Prades, de Chambaud, d'Astorg, de Servières, » de Gallois-de-Bezay, de Wissel, de Beaux-Oncles, de » Trémault, de Taillevis, de Grandval, de Villelume, de » Lestrange, de Bosredon, de Gain-de-Montagnac, de Mé>> rigot-Saint-Fère, d'Aubusson-Banson, de Nozières-Montal» Couteuge, de la Rochebriant, de la Saigne-Saint-Georges, » de Durat, de Lorme-de-Pagnac, de Sampigny-d'Effiat, » de Cambefort de Mazic. >>

La maison de Sarrazin subsiste aujourd'hui en quatre branches. La première, celle des seigneurs de Bonnefont, de Condat et de Laubepin, maintenue noble d'extraction le 14 janvier 1667, et sur titres remontant à l'an 1470. Elle est établie en Vendômois depuis 1773, époque du mariage de Gilbert, comte de Sarrazin, seigneur de Bonnefont et de Laubepin, en Auvergne; capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, depuis membre de l'assemblée provinciale de l'Orléanais en 1787, et député de la noblesse du Vendômois à l'assemblée constituante, de 1789 à 1791, avec Mile Marie-Suzanne de Gallois de Bezay. Il mourut en 1825, laissant pour enfants :

1o Adrien-Jean-Paul-François-Anne de Sarrazin, littérateur distingué, veuf de Marie-Adélaïde de Wissel, dont il a un fils unique, M. Allyre

TOME VI

9.

à

Charles-Augustin de Sarrazin, né à Vendôme, le 10 août 1820, marié, le 2 juillet 1850, Mile Claire-Marie-Gabrielle de Croy, de laquelle est né à Tours, le 19 mars 1852, un fils, nommé Raoul-Gilbert-Adrien-Victor;

2o Charles-Auguste-Antoine de Sarrazin, veuf d'Elisabeth de Trémault, qui a pour fils AlfredPaul-Denis de Sarrazin, sous-préfet à Nogent, marié, en 1839, à Elise-Julie-Charlotte Enlart de Grandval, dont il a René et Marguerite de Sarrazin;

3o Anne-Pauline de Sarrazin.

La seconde branche, qui est celle des seigneurs de Fosse et de Saint-Déonis, en Limousin, et comtes de Banson, en Auvergne, maintenue dans sa noblesse le 11 septembre 1667, sur titres remontant à 1463, a fini en la personne d'Augustin de Sarrazin, comte de Banson, seigneur de Vieilleville, de Fosse, et de Saint-Déonis, mort après 1773, ne laissant que deux filles, décédées sans alliances.

La troisième branche, issue de la précédente, a eu pour tige Henri - Marien de Sarrazin, comte de Laval, marquis des Portes, fils de Léonard de Sarrazin de Saint-Déonis, et de Louis de Gain de Montagnac. Il épousa Catherine de la Saigne de Saint-Georges. Sa postérité a été M. Claude-LouisSusanne de Sarrazin, son petit-fils, chevalier des ordres de Malte, de Saint-Louis et de la Légion d'honneur, lieutenantcolonel d'un régiment d'infanterie de la garde royale, démissionnaire en 1830, et décédé au château de Périgère au commencement de 1847.

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