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avec Mile Tournade de Noaillat, dont il n'eut pas d'enfants. Il fut, pendant plusieurs sessions, représentant à la chambre des députés. Il est mort le 30 juillet 1847, à Paris, d'où son corps a été transporté à Varennes-surMorge, près de Riom (1).

ARMOIRIES.-Ecartelées, au 1er d'azur, à

la tour d'argent ouverte, ajourée et ma-
çonnée de sable; au 2e au franc quartier
à sénestre de gueules, à l'épée haute en pal
d'argent; au 3 de gueules, au sabre d'ar-
gent en bande, la pointe en haut, et sur-
monté d'un croissant de même; au 4o d'a-
zur, à la tête de cheval d'argent (2).

(Voyez pl. 8, fig. 9.)

SIRMOND. Famille originaire de la ville de Riom, laquelle a fourni plusieurs hommes de mérite, tels que Jean Sirmond, prévôt-juge de ladite ville, en 1589. - Jacques Sirmond, fils du précédent, l'un des plus savants jésuites de son temps, mort en 1651. — Antoine Sirmond, son neveu, aussi jésuite et auteur de plusieurs ouvrages sur la morale et la religion. - Jean Sirmond, membre de l'Académie française, historiographe du roi Louis XIII, mort en 1649. Selon Chabrol, cette famille subsistait encore à Riom en 1780, et d'un autre côté, nous trouvons dans le

(1) Tablettes historiques de l'Auvergne, t. vIII, p. 281. (2) Armorial de l'empire, t. II, pl. 46.

TOM VI.

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Dictionnaire de la Noblesse, par la Chenaye-des-Bois, t. III, p. 310, une famille de Sirmont, en Picardie, portant exactement les mêmes armes que celles que D. Coll attribue aux Sirmond de Riom. Le nom de Sirmond figurait encore dans les rangs de l'armée de Condé, en 1801 (1).

ARMOIRIES.

D'azur, à une molette d'or,

et au chef d'hermine.

(Voyez pl. 9, fig. 1re.)

SISTRIÈRES, voyez MURAT-SISTRIÈRES.

SOCHO, alias CHOSCHO, peut-être CHOSSON. — Rigald Socho vivait en 1318. -Begon Choscho, damoiseau de la paroisse de Chaussenac, héritier en partie d'Albert de Longevergne, reçut de Hugues de Velhers, tenancier d'une prairie située à Maleprade, paroisse d'Anglars, une reconnaissance féodale passée sous le sceau du bailliage des montagnes d'Auvergne, devant Rigald la Fanega, notaire, en présence de Bernard de Lavandès, commandeur d'Ydes, et de Guillaume de Lavandès, d'Anglars, au mois de juin 1354 (Original).

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(1) Voyez Chabrol, t. iv, p. 478, 479.-D. Coll. Biographie des grands hommes de l'Auvergne.

Aigueperse,

DE SOLAS, alias SOULAS, seigneurs de Vodot, de Lodes et d'Escole, près d'Escurolles, en Bourbonnais. Louis de Solas, ou Soulas, fit foi-hommage en 1453, et Jacques de Solas fut convoqué au ban de 1543. Cette famille est peut-être la même que celle qui, sous le nom de LODE, fut comprise à l'Armorial de 1450 (1).

ARMOIRIES.-Inconnues.

DE SOLAS, seigneurs de la Mothe, en Velay.-Cette famille était domiciliée au lieu de la Roche, paroisse de Tence, diocèse du Puy, lorsqu'elle fut maintenue dans sa noblesse le 3 janvier 1669, sur preuves filiatives remontant à Antoine de Solas, qui rendit hommage en 1480 (2).

ARMOIRIES.-Parti, d'or et d'argent, à la
bande de gueules brochant sur le tout.
(Voyez pl. 9, fig. 2.)

NOTA. Nous ignorons s'il y avait parenté entre cette famille et François de Solas, président à la cour des comptes de Montpellier, dont la fille unique fut mariée en 1684 à Philippe de Grave, autre famille du Languedoc.

(1) Voyez D. Coll.—Noms féodaux, p. 911, 914.

(2) D'Aubais, t. 11, p. 282. — Catalogue de la Noblesse du Velay, p. 163.

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DE SOLEINHAC, SOLINHAC ou SOLIGNAC. Guy de Solignac, seigneur du lieu et coseigneur de Toursac, vivait en 1317.

Bernard de Soleinhac, écuyer, homme d'armes de la compagnie du comte de Dammartin, fit, en 1468, foi-hommage au baron de Calvinet, à raison de la seigneurie et manoir de Soleinhac, aujourd'hui Solinhac ou Solignac, paroisse de Boisset, près de Marcolès (1). Cette seigneurie passa, en 1540, dans la maison de Lentilhac, puis à celle de Méalet de Fargues, et Catherine Méalet de Fargues, épouse de Jean-Baptiste de la Garde de Saignes, la vendit à M. de l'Écluse de la Chaussée, qui en jouissait en 1768.

ARMOIRIES.-Inconnues.

DE SOLEIRE, ou LA SOLEIRE.

Guy et Astorg de So

leire, chevaliers, furent choisis pour garants du traité passé entre Guy VII, vicomte de Thiers, et le chapitre de la même ville, sous la médiation du comte de Forez et de Nevers, au mois de février 1236 (2).

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(1) Noms féodaux, p. 911.—Dictionnaire du Cantal, p. 45, 46. (2) Baluze, t. II, p. 132.-D. Coll.

DU SOLIER. Bernard du Solier fut convoqué au ban de 1543, et Chabrol mentionne un lieu du Solier dans les dépendances du bourg d'Arlanc.

Il existe plusieurs familles du nom de Solier ou Sollier, en Vivarais, en Périgord, en Poitou et ailleurs.

ARMOIRIES.-Inconnues.

DE SOLIGNAC, quelquefois SOLAGNAC.-Antique maison du Vivarais, à laquelle appartenait Gilbert de Solignac, seigneur de Solignac et de Saint-Agrève, marié en 1290 à Sibylle de la Rouë, héritière de sa maison, et avec laquelle il vivait encore en 1328. Leur postérité, connue dès lors sous le nom de la Rouë, subsista longtemps avec honneur et s'éteignit en la personne de Jeanne de la Rouë, alliée en 1543 à René d'Hérail, baron de Pierrefort, dont la descendance porta également le nom de la Rouë (1).

ARMOIRIES.-Inconnues.

DE SOLILHAC (CHABRON DE), seigneurs de Chabron, de Solilhac, de Chassagnoles, de Glavenas, de Latour et autres lieux. — Lorsque nous avons rédigé la notice de la

(1) Voyez D. Coll.-Chabrol, etc.

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