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roisse de Saint-Martin-Cantalès, près de Pleaux, marié le 7 avril 1578 à Jeanne de Prallat, et aïeul d'autre Hugues et de Jacques de Turenne, seigneurs du Bac et des Bardeties, maintenus dans leur noblesse en 1666;

3o Guillaume de Turenne, seigneur des Bardeties, qui ne laissa que des filles, dont l'aînée avait épousé, avant 1630, René de la Tour-d'Auvergne, seigneur d'Alagnat;

4o Jean de Turenne, second du nom, seigneur de la Fage, mort sans postérité;

5o Jacqueline de Turenne, mariée par contrat du 29 juillet 1571, ratifié le 6 septembre suivant, à Léger de Sartiges, seigneur de Lavandès, fils d'Aymon et de Claude de Pleaux.

ARNAUD DE TURENNE, deuxième du nom, seigneur, baron de Durfort-Soursac, fut marié en premières noces, avant 1575, avec Jeanne de Montclar, fille de Jean de Montclar, baron de Montbrun, et d'Anne de Mauriac; et en deuxièmes. noces, en 1578, avec Charlotte de Scorailles, fille d'Antoine de Scorailles, seigneur de Roussille, et d'Anne de Sédières. Les deux mariages d'Arnaud de Turenne ont induit les généalogistes en erreur, en ce que d'un seul degré ils en ont formé deux; le rapprochement des dates et plusieurs pièces originales attestent l'exactitude de notre observation. Du premier lit naquit Anne de Turenne, âgée de deux ans en 1577, et demeurée la seule héritière de sa branche. Elle épousa, le 21 février 1593, François de la Majorie,

dont la postérité a possédé la terre de.Durfort-Soursac jus

qu'à 1798.

ARMOIRIES. D'argent, à la bande d'azur
accompagnée de six roses de gueules en
orle, qui est de Beaufort-Turenne.
(Voyez pl. 15, fig. 3.)

DE TURLANDE.-Famille de très-ancienne chevalerie, qui avait pris son nom d'un fort château situé commune de Paulhenc, près de Pierrefort. -Geraud et Pons de Turlande sont cités au nombre des bienfaiteurs des églises de SaintFlour et de la Chaise-Dieu, au commencement du onzième siècle. Guillaume de Turlande était chanoine de Brioude en 1256, et Etienne de Turlande, abbé de Bonneval, en 1284. Pierre de Turlande, premier du nom, damoiseau, fut présent à une donation que Guerine de Châteauneuf fit à l'abbaye d'Aubrac en 1247, et il vivait encore en 1265. Guillaume de Turlande, chevalier, paraît avec tous les principaux seigneurs du pays au traité conclu entre le vicomte de Murat et le comte de Rodez en 1285, à l'hommage que Béranger de la Gléole, coseigneur d'Avallon ou de Vallon rendit à Guibert de Pierrefort en l'an 1300, ainsi qu'à l'accord intervenu entre Guillaume de Murat, chevalier, et Pierre de Brezons en 1304. Pierre de Turlande, deuxième du nom, chevalier, assista comme témoin aux reconnaissances féodales que Bernard de Bénavent, seigneur de Valduces, et Renaud de Boissonis, fournirent au vicomte de Carlat en 1329 et 1335. Pierre de Turlande, troisième du

nom, le dernier que nous connaissions, vendit la moitié de la terre de Turlande à Renaud Ier, vicomte de Murat et seigneur de Vigouroux, en 1391. Le château de Turlande fut occupé par des partisans anglais en 1357 et 1387. A cette dernière époque ils le rendirent moyennant finance (1).

Turlande fut cédé par Renaud II, vicomte de Murat, au comte d'Armagnac, vicomte de Carlat, en 1435, et confisqué sur ce dernier en 1477. Il fut compris dans la donation faite par le roi Louis XIII au prince de Monaco, en 1642.

ARMOIRIES.- Inconnues.

(1) Tablettes historiques de l'Auvergne, t. v, p. 121, 135.L'Auvergne au moyen age, p. 149. Noms féodaux, p. 93, 171, 476, 694, 695. — D. Coll. - Dictionnaire du Cantal, p. 238, 293.

-Recueil de Doat, t. 1, fol. 102.

D'UMIÈRES OU D'ULMIÈRES, et plus anciennement D'OLMEIRAS (1), seigneurs d'Olmeiras, de Bussac, de la Souquairie, de Recolettes, de Villarez, d'Espalivet, de Muratla-Gasse, de Montamat, du Griffoul, de Vareilles, de Bassignac, de Scorailles, de la Calsade, de Loubejac, du Reyt, de Montfort, de Poux, et autres lieux, en Rouergue et en Auvergne. Famille ancienne et distinguée, originaire de la petite ville de Conques en Rouergue, et possessionnée en Auvergne dès l'an 1543. Elle a prouvé sa filiation depuis noble Jean d'Olmeiras, seigneur de Bussac, qui intervint au contrat de mariage de Guy, dit Guyon d'Olmeiras, l'un de ses fils, ci-après nommé :

1o Guy, dit Guyon d'Olmeyras, qui suit;

2o Etienne d'Olmeyras, qui assista au mariage de son frère, et que celui-ci fit exécuteur de ses dernières volontés en 1536.

GUY, dit GUYON D'ULMIÈRES, alias D'OLMEYRAS, seigneur d'Olmeiras et de Bussac, épousa, en présence de son père et d'Etienne, son frère, le 1er avril 1521, Hélise de Sadours, fille de noble Pierre de Sadours, seigneur de la Souquairie. Guy d'Ulmières, seigneur de la Souquairie, transigea, au nom de sa femme, avec l'abbé du monastère

(1) Indicateur nobiliaire, par M. d'Hozier, p. 240. - Le Nobiliaire de la généralité de Montauban, par M. Lainé, p. 92. D. Coll, p. 447.—Cabinet d'Hozier, à la bibliothèque nationale.

de Conques, le 18 février 1524, fournit reconnaissance féodale au même monastère, le 13 avril 1535, et fit, le 25 septembre 1536, son testament, par lequel on voit qu'il avait contracté un second mariage avec Anne de Caraman, alors mère d'une fille et enceinte d'un posthume. Du premier lit étaient nés plusieurs enfants :

1o Antoine d'Umières, dont l'article viendra;

2o Pierre d'Umières, seigneur de la Souquairie, qui figure, avec Antoine son frère, dans divers titres de 1545, 1554 et 1560, transigea avec Durand de Volonzac, le 10 mai 1563, et testa le 27 juin 1592, laissant un fils, Olivier d'Ulmières, seigneur de la Souquairie, dont la postérité s'est éteinte en la personne de Rose d'Umières, fille de Pierre II, mariée en 1706, à Dominique d'Umières, son parent, seigneur de la Calsade, de Loubejac, dont il sera parlé.

ANTOINE D'UMIÈRES, seigneur de Villarez, obtint conjointement avec Pierre, son frère, et Antoinette de Caraman, leur belle-mère, le 7 septembre 1545, un arrêt du parlement de Bordeaux, contre un sieur Du Pré, qui avait tué en duel Guy d'Umières leur père, époux en secondes noces de ladite de Caraman. Antoine d'Umières (d'Aulmeiras), demeurant en la ville de Conques, épousa, le 26 juin 1580, Louise de Teyssières, fille de Jean de Teyssières, seigneur de Marfons, en Carladez, et de Rose de Méalet, dite de Beaufort. Il transigea avec Antoine de Teyssières, son beaufrère, le 11 avril 1600, et ne vivait plus lors du mariage de son fils, qui suit:

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