Histoire littéraire des femmes françoises: ou, Lettres historiques et critiques, contenant un précis de la vie & une analyse raisonnée des ouvrage des femmes qui se sont distinguées dans la littérature françoise, Volume 1

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Page 519 - D'une amitié tendre; Mais son long courroux Détruit, empoisonne Tous mes soins pour vous, Et vous abandonne Aux fureurs des loups. Seriez-vous leur proie, Aimable troupeau, Vous, de ce hameau L'honneur et la joie; Vous qui, gras et beau. Me donniez sans cesse Sur l'herbette épaisse Un plaisir nouveau? Que je vous regrette ! Mais il faut céder : Sans chien, sans houlette, Puis-je vous garder?
Page 329 - Vous disiez, autrefois, que je ne mourrais que de réflexions : je tâche à n'en plus faire et à oublier, le lendemain, le jour que je vis aujourd'hui. Tout le monde me dit que j'ai moins à me plaindre du temps qu'un autre.
Page 53 - Tous deux dormoient : dans cet abord Joconde Voulut les envoyer dormir en l'autre monde ; Mais cependant il n'en fit rien , Et mon avis est qu'il fit bien. Le moins de bruit que l'on peut faire En telle affaire Est le plus sûr de la moitié. Soit par prudence, ou par pitié, Le Romain ne tua personne.
Page 516 - Qui font tant de maux parmi nous , Ne fe rencontrent point chez vous. Cependant nous avons la raifon pour partage ; Et vous en ignorez l'ufage. Innocens animaux , n'en foyez point jaloux ; Ce n'eft pas un grand avantage. Cette fiere raifon , dont on fait tant de bruit , Contre les...
Page 440 - J'aime les violons plus que toute autre musique ; j'ai aimé à danser plus que je ne fais, et je danse fort bien ; je hais à jouer aux cartes, et j'aime les jeux d'exercice...
Page 25 - Non, tu n'éprouves plus ces iecouffes cruelles, Abailard ; tu n'as plus de flammes criminelles. Dans le funefte état où t'a réduit le fort, Ta vie eft un long calme, image de la mort. Ton fang, pareil aux eaux des lacs & des fontaines. Sans trouble & fans chaleur circule dans tes veines. Ton cœur glacé n'eft plus le Trône de l'Amour; Ton œil appéfanti , s'ouvre avec peine au jour: On n'y voit point briller le feu qui me dévore.
Page 381 - N'aurai-je aucun autre sentiment que celui de la peur? Que puis-je espérer? Suis-je digne du paradis? Suis-je digne de l'enfer?
Page 516 - Elle s'oppose à tout, et ne surmonte rien ; Sous la garde de votre chien , Vous devez beaucoup moins redouter la colère Des loups cruels et ravissans, Que, sous l'autorité d'une telle chimère, Nous ne devons craindre nos sens.
Page 468 - Il est vrai que j'ai des raisons de m'éloigner de la cour, et que je veux éviter les périls où se trouvent quelquefois les personnes de mon âge. Je n'ai jamais donné nulle marque de...
Page 91 - Je n'auroy jamais fait, si je voulois raconter combien d'honneur et de reputacion tous les jours se donne à cette Dame, de laquelle vous dites tant de mal. Mais pour le dire en un mot: Mettez moy au monde un homme totalement sage d'un coté, et un fol de l'autre: et prenez garde lequel sera plus estimé.

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