Théâtre complet, publ. par D. Jouaust, avec la préface de 1682 annotée par G. Monval, Volume 8 |
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... amour . Et puis , à vous dire la verité , cette feinte dont vous parlez m'est une comedie fort agreable , et je ne sçay si celle que vous nous donnez aujourd'huy me divertira davantage . Nostre comtesse d'Escarbagnas , avec son ...
... amour . Et puis , à vous dire la verité , cette feinte dont vous parlez m'est une comedie fort agreable , et je ne sçay si celle que vous nous donnez aujourd'huy me divertira davantage . Nostre comtesse d'Escarbagnas , avec son ...
Page 7
... amour le met en feu , la contrainte le tuë ; Et , si par la pitié vous n'estes combatuë , Je meurs et de la feinte et de la verité . JULIE . Je vois que vous vous faites là bien plus mal traité que vous n'estes ; mais c'est une licence ...
... amour le met en feu , la contrainte le tuë ; Et , si par la pitié vous n'estes combatuë , Je meurs et de la feinte et de la verité . JULIE . Je vois que vous vous faites là bien plus mal traité que vous n'estes ; mais c'est une licence ...
Page 9
... amour que l'on ait pour moy , j'ayme que ceux qui m'ayment rendent ce qu'ils doivent au sexe ; et je ne suis point de l'humeur de ces femmes injustes qui s'applaudissent des incivilitez que leurs amans font 2 SCENE II . 9.
... amour que l'on ait pour moy , j'ayme que ceux qui m'ayment rendent ce qu'ils doivent au sexe ; et je ne suis point de l'humeur de ces femmes injustes qui s'applaudissent des incivilitez que leurs amans font 2 SCENE II . 9.
Page 10
... amour que vous luy donnez éclate dans toutes ses actions , et l'empesche d'a- voir des yeux que pour vous . LA COMTESSE . Je croy estre en estat de pouvoir faire naistre une passion assez forte , et je me trouve pour cela assez de ...
... amour que vous luy donnez éclate dans toutes ses actions , et l'empesche d'a- voir des yeux que pour vous . LA COMTESSE . Je croy estre en estat de pouvoir faire naistre une passion assez forte , et je me trouve pour cela assez de ...
Page 18
... est bon , Madame , de ne pas laisser un amant seul maistre du terrain , de peur que , faute de rivaux , son amour ne s'endorme sur trop de confiance . JULIE . Je vous avouë , Madame , qu'il y 18 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS .
... est bon , Madame , de ne pas laisser un amant seul maistre du terrain , de peur que , faute de rivaux , son amour ne s'endorme sur trop de confiance . JULIE . Je vous avouë , Madame , qu'il y 18 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS .
Expressions et termes fréquents
Allons amour ANDRÉE ANGELIQUE aprés ARCHERS ARGAN ARISTE ARMANDE avez ayme BACHELIERUS beautez beaux BELINE BELISE belle BERALDE bergers charmes chose CHRISALE CLEANTE CLITANDRE clystere cœur comedie COMTESSE D'ESCARBAGNAS connoistre CRIQUET d'estre dequoy desirs Dieu dire docte DOCTOR DORILAS drelin ENTRÉE DE BALLET esprit esté estes estoit estre femme fille frere goust grace HENRIETTE homme honneste impertinent j'ay JEANNOT JULIE l'esprit laquais LOUYSON luy donne Madame maistre Malade imaginaire mariage MARTINE mary matiere medecin merite mesle mesme Molière MONSIEUR BOBINET MONSIEUR DYAFOIRUS Monsieur Fleurant MONSIEUR HARPIN MONSIEUR PURGON MONSIEUR TIBAUDIER monsieur Trissotin müets n'ay NOTAIRE Oüy parler pere PHILAMINTE plûtost POLICHINELLE pourquoy PREMIERE Quoy raison ravy rien s'il vous plaist sçait sçavez sçavoir sçay SCENE sœur soins teste THOMAS DYAFOIRUS TIRCIS TOINETTE toûjours VADIUS verité veuë veut veux VICOMTE Violons et danseurs vivat vœux voicy voila vray yeux
Fréquemment cités
Page 64 - C'est à vous que je parle, ma sœur. Le moindre solécisme en parlant vous irrite ; Mais vous en faites, vous, d'étranges en conduite. Vos livres éternels ne me contentent pas ; Et, hors...
Page 63 - J'aime bien mieux, pour moi, qu'en épluchant ses herbes, Elle accommode mal les noms avec les verbes, Et redise cent fois un bas ou méchant mot, Que de brûler ma viande ou saler trop mon pot. Je vis de bonne soupe, et non de beau langage. Vaugelas n'apprend point à bien faire un potage; Et Malherbe et Balzac, si savants en beaux mots, En cuisine peut-être auraient été des sots.
Page 310 - L'étude et la visite ont leurs talents à part. Qui se donne à la cour se dérobe à son art. Un esprit partagé rarement s'y consomme, Et les emplois de feu demandent tout un homme.
Page 65 - Elles veulent écrire et devenir auteurs. Nulle science n'est pour elles trop profonde, Et céans beaucoup plus qu'en aucun lieu du monde ; Les secrets les plus hauts s'y laissent concevoir, Et l'on sait tout chez moi, hors ce qu'il faut savoir. On y sait comme...
Page 63 - Pourvu qu'à la cuisine elle ne manque pas ? J'aime bien mieux, pour moi, qu'en épluchant ses herbes, Elle accommode mal les noms avec les verbes, Et redise cent fois un bas ou méchant mot, Que de brûler ma viande ou saler trop mon pot.
Page 46 - Je consens qu'une femme ait des clartés de tout : Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d'être savante; Et j'aime que souvent, aux questions qu'on fait, Elle sache ignorer les choses qu'elle sait : De son étude enfin je veux qu'elle se cache, Et qu'elle ait du savoir sans vouloir qu'on le sache, Sans citer les auteurs, sans dire de grands mots, Et clouer de l'esprit à ses moindres propos.
Page 205 - Mais, sur toute chose, ce qui me plaît en lui, et en quoi il suit mon exemple, c'est qu'il s'attache aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n'a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle, touchant la circulation du sang, et autres opinions de même farine.
Page 65 - Il n'est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu'une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l'esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l'œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie.
Page 291 - La presse s'y trouve forte, Montrez de loin votre chapeau , Ou montez sur quelque chose Pour faire voir votre museau , Et criez sans aucune pause , D'un ton rien moins que naturel : Monsieur l'huissier, pour le marquis un tel.
Page 239 - Bien loin de la tenir véritable, je la trouve, entre nous, une des plus grandes folies qui...