Théâtre complet, publ. par D. Jouaust, avec la préface de 1682 annotée par G. Monval, Volume 8 |
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... la comtesse d'Escarbagnas . Je sors par l'autre porte pour ne la point trouver , et vais disposer tout mon monde au divertissement que je vous ay promis . SCENE II . LA COMTESSE , JULIE , ANDRÉE , 8 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS .
... la comtesse d'Escarbagnas . Je sors par l'autre porte pour ne la point trouver , et vais disposer tout mon monde au divertissement que je vous ay promis . SCENE II . LA COMTESSE , JULIE , ANDRÉE , 8 LA COMTESSE D'ESCARBAGNAS .
Page 18
... porte et de m'en conter , et je garde dans ma cassette de leurs billets qui peuvent faire voir quelles propositions j'ay refusées . Il n'est pas necessaire de vous dire leurs noms , on sçait ce qu'on veut dire par les galans de la cour ...
... porte et de m'en conter , et je garde dans ma cassette de leurs billets qui peuvent faire voir quelles propositions j'ay refusées . Il n'est pas necessaire de vous dire leurs noms , on sçait ce qu'on veut dire par les galans de la cour ...
Page 45
... porte : Vous avez bien voulu les choses de la sorte . Vos attraits m'avoient pris , et mes tendres soupirs Vous ont assez prouvé l'ardeur de mes desirs ; Mon cœur vous consacroit une flame immortelle ; Mais vos yeux n'ont pas crû leur ...
... porte : Vous avez bien voulu les choses de la sorte . Vos attraits m'avoient pris , et mes tendres soupirs Vous ont assez prouvé l'ardeur de mes desirs ; Mon cœur vous consacroit une flame immortelle ; Mais vos yeux n'ont pas crû leur ...
Page 87
... futilitez Et nous fermer la porte aux sublimes clartez . ARMANDE . C'est faire à nostre sexe une trop grande offence , De n'étendre l'effort de nostre intelligence Qu'à juger d'une jupe et de l'air d'un manteau , ACTE III , SCENE II . 81.
... futilitez Et nous fermer la porte aux sublimes clartez . ARMANDE . C'est faire à nostre sexe une trop grande offence , De n'étendre l'effort de nostre intelligence Qu'à juger d'une jupe et de l'air d'un manteau , ACTE III , SCENE II . 81.
Page 127
... coc . Sans doute . CHRISALE . MARTINE . Et nous voyons que d'un homme on se gausse Quand sa femme chez luy porte le haut - de - chausse . CHRISALE . Il est vray . MARTINE . Si j'avois un mary , je le dis ACTE V , SCENE III . 127.
... coc . Sans doute . CHRISALE . MARTINE . Et nous voyons que d'un homme on se gausse Quand sa femme chez luy porte le haut - de - chausse . CHRISALE . Il est vray . MARTINE . Si j'avois un mary , je le dis ACTE V , SCENE III . 127.
Expressions et termes fréquents
Allons amour ANDRÉE ANGELIQUE aprés ARCHERS ARGAN ARISTE ARMANDE avez ayme BACHELIERUS beautez beaux BELINE BELISE belle BERALDE bergers charmes chose CHRISALE CLEANTE CLITANDRE clystere cœur comedie COMTESSE D'ESCARBAGNAS connoistre CRIQUET d'estre dequoy desirs Dieu dire docte DOCTOR DORILAS drelin ENTRÉE DE BALLET esprit esté estes estoit estre femme fille frere goust grace HENRIETTE homme honneste impertinent j'ay JEANNOT JULIE l'esprit laquais LOUYSON luy donne Madame maistre Malade imaginaire mariage MARTINE mary matiere medecin merite mesle mesme Molière MONSIEUR BOBINET MONSIEUR DYAFOIRUS Monsieur Fleurant MONSIEUR HARPIN MONSIEUR PURGON MONSIEUR TIBAUDIER monsieur Trissotin müets n'ay NOTAIRE Oüy parler pere PHILAMINTE plûtost POLICHINELLE pourquoy PREMIERE Quoy raison ravy rien s'il vous plaist sçait sçavez sçavoir sçay SCENE sœur soins teste THOMAS DYAFOIRUS TIRCIS TOINETTE toûjours VADIUS verité veuë veut veux VICOMTE Violons et danseurs vivat vœux voicy voila vray yeux
Fréquemment cités
Page 64 - C'est à vous que je parle, ma sœur. Le moindre solécisme en parlant vous irrite ; Mais vous en faites, vous, d'étranges en conduite. Vos livres éternels ne me contentent pas ; Et, hors...
Page 63 - J'aime bien mieux, pour moi, qu'en épluchant ses herbes, Elle accommode mal les noms avec les verbes, Et redise cent fois un bas ou méchant mot, Que de brûler ma viande ou saler trop mon pot. Je vis de bonne soupe, et non de beau langage. Vaugelas n'apprend point à bien faire un potage; Et Malherbe et Balzac, si savants en beaux mots, En cuisine peut-être auraient été des sots.
Page 310 - L'étude et la visite ont leurs talents à part. Qui se donne à la cour se dérobe à son art. Un esprit partagé rarement s'y consomme, Et les emplois de feu demandent tout un homme.
Page 65 - Elles veulent écrire et devenir auteurs. Nulle science n'est pour elles trop profonde, Et céans beaucoup plus qu'en aucun lieu du monde ; Les secrets les plus hauts s'y laissent concevoir, Et l'on sait tout chez moi, hors ce qu'il faut savoir. On y sait comme...
Page 63 - Pourvu qu'à la cuisine elle ne manque pas ? J'aime bien mieux, pour moi, qu'en épluchant ses herbes, Elle accommode mal les noms avec les verbes, Et redise cent fois un bas ou méchant mot, Que de brûler ma viande ou saler trop mon pot.
Page 46 - Je consens qu'une femme ait des clartés de tout : Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d'être savante; Et j'aime que souvent, aux questions qu'on fait, Elle sache ignorer les choses qu'elle sait : De son étude enfin je veux qu'elle se cache, Et qu'elle ait du savoir sans vouloir qu'on le sache, Sans citer les auteurs, sans dire de grands mots, Et clouer de l'esprit à ses moindres propos.
Page 205 - Mais, sur toute chose, ce qui me plaît en lui, et en quoi il suit mon exemple, c'est qu'il s'attache aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n'a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle, touchant la circulation du sang, et autres opinions de même farine.
Page 65 - Il n'est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu'une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l'esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l'œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie.
Page 291 - La presse s'y trouve forte, Montrez de loin votre chapeau , Ou montez sur quelque chose Pour faire voir votre museau , Et criez sans aucune pause , D'un ton rien moins que naturel : Monsieur l'huissier, pour le marquis un tel.
Page 239 - Bien loin de la tenir véritable, je la trouve, entre nous, une des plus grandes folies qui...