Histoire générale des arabes: Leur empire, leur civilisation, leurs écoles philosophiques, scientifiques et littéraires, Volume 2

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Maisoaneuve et cie, 1877
 

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Fréquemment cités

Page 373 - Matériaux pour servir à l'histoire comparée des sciences mathématiques chez les Grecs et les Orientaux, 2 vols.
Page 231 - ALFANA vient d'equus sans doute, Mais il faut avouer aussi Qu'en venant de là jusqu'ici II a bien changé sur la route, est une des plus souvent citées, si je ne me trompe.
Page 51 - L'optique a été traitée chez les Arabes par un grand nombre d'auteurs, dont le plus célèbre est Alhazen. Son ouvrage, qui nous est parvenu, se recommande par des considérations de géométrie savantes et étendues. On y remarque surtout la solution d'un problème qui dépendrait, en analyse, d'une équation du quatrième degré. Il s'agit de trouver le point de réflexion sur un miroir sphérique, le lieu de l'œil et celui de l'objet étant donnés.
Page 7 - Mecque , en relations d'amitié avec des médecins qui s'étaient formés par les leçons des Grecs et dans le célèbre établissement qu'avaient fondé les nestoriens à Édesse , en Mésopotamie. » Ce fut dans l'école d'Édesse, qui semble avoir servi de modèle aux écoles des bénédictins du mont Cassin et de Salerne, que prit naissance l'étude scientifique des substances médicinales empruntées aux minéraux et aux plantes. Lorsque cet institut fut détruit, sous Zénon l'isaurien, par...
Page 261 - PTOLEMY'S theory of the motions of the planets ; which the Hindus have only in part. But the Arabs improved on his astronomy by careful observations ; a praise to which the Hindus are not equally entitled.
Page 276 - Ces deux limites, auxquelles on reconnaît aussitôt que l'inégalité s'exprime par le sinus du double de la distance angulaire de la lune au soleil, forment le caractère propre de l'inégalité découverte par Tycho-Brahé, et qu'il a appelée la variation, dont le maximum est de 41
Page 73 - L'étude des substances médicales préconisée par Dioscoride à l'école d'Alexandrie, est dans sa forme scientifique une création des Arabes; ils constituèrent la pharmacie chimique; c'est d'eux que sont venues les premières prescriptions magistrales nommées aujourd'hui dispensatoires, qui plus tard se répandirent de l'école de Salerne dans l'Europe méridionale. La pharmacie et la matière médicale, les deux premiers besoins de l'art de guérir, conduisirent en même temps, par deux voies...
Page 14 - Bagdad à son début, c'est l'esprit véritablement scientifique qui préside à ses travaux ; marcher du connu à l'inconnu, se rendre un compte exact des phénomènes pour remonter ensuite des effets aux causes, n'accepter que ce qui a été démontré par l'expérience, tels sont les principes enseignés par les maîtres. Les Arabes, au IXe siècle, étaient en possession de cette méthode féconde qui devait être si longtemps après entre les mains des modernes l'instrument de leurs plus belles...
Page 110 - Persans etc., et les événements arrivés depuis la naissance de Mahomet jusqu'en 1328 de JC — Aboulfeda mourut trois ans plus tard. — Son livre n'est pour les temps anciens qu'une compilation de valeur médiocre , mais il peut être consulté avec fruit pour l'histoire politique et littéraire de l'islamisme et pour celle des empereurs grecs des vme, ixc et xe siècles.
Page 62 - L'Ecole de Bagdad brillait encore du plus vif éclat. AboulWéfa venait de s'illustrer par des travaux de premier ordre, et de former des élèves dignes de les continuer. Albirouni, appelé à la Cour de Mahmoud le Ghaznévide, conquérant d'une partie de l'Asie, allait réformer les erreurs qui affectaient encore les longitudes du pays de Roum, de Mawarannahar (la Transoxiane) et du Sind, fait en un mot pour l'Orient, ce que le Rasm-al-Ardh, avait commencé pour le centre de l'empire musulman.

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