Figaro et ses originesDumolard frères, 1893 - 394 pages |
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... nouvelle de Philémon et de Ménandre , qui se ren- ferma presque uniquement dans la peinture de la vie populaire , il sut acquérir une importance , qu'on devine à travers le peu de fragments qui nous en restent et les reproductions du ...
... nouvelle de Philémon et de Ménandre , qui se ren- ferma presque uniquement dans la peinture de la vie populaire , il sut acquérir une importance , qu'on devine à travers le peu de fragments qui nous en restent et les reproductions du ...
Page 14
... nouvelle et l'esclave y est traité moins durement que dans les pièces de Plaute et de Térence . Xanthias , l'esclave paresseux et grossier des Grenouilles d'Aristophane , est remplacé par des serviteurs qui ne manquent pas toujours d ...
... nouvelle et l'esclave y est traité moins durement que dans les pièces de Plaute et de Térence . Xanthias , l'esclave paresseux et grossier des Grenouilles d'Aristophane , est remplacé par des serviteurs qui ne manquent pas toujours d ...
Page 16
... nouvelle , tableau qui mérite bien d'être rapporté . « Si l'esclave reçoit des coups , dit le savant écrivain , il s'en console par un éclat de rire , dans sa stoïque insouciance ; « Car la bonne humeur , ô Tibius , est le soutien et la ...
... nouvelle , tableau qui mérite bien d'être rapporté . « Si l'esclave reçoit des coups , dit le savant écrivain , il s'en console par un éclat de rire , dans sa stoïque insouciance ; « Car la bonne humeur , ô Tibius , est le soutien et la ...
Page 63
... mon âge , dit - il à Sagaristion , tu m'insultes impunément et dans la même scène « ( Acte II S IV ) mon bras est esclave , mais ma langue est libre " . Par cette phrase , le jeune esclave , semble annoncer la nouvelle géné- ration , 63.
... mon âge , dit - il à Sagaristion , tu m'insultes impunément et dans la même scène « ( Acte II S IV ) mon bras est esclave , mais ma langue est libre " . Par cette phrase , le jeune esclave , semble annoncer la nouvelle géné- ration , 63.
Page 64
Pietro Toldo. jeune esclave , semble annoncer la nouvelle géné- ration , qui saura , un jour , briser ses chaînes . Á plusieurs endroits on reconnaît des emprunts que les auteurs modernes ont fait à la comédie de Plaute . La Renaissance ...
Pietro Toldo. jeune esclave , semble annoncer la nouvelle géné- ration , qui saura , un jour , briser ses chaînes . Á plusieurs endroits on reconnaît des emprunts que les auteurs modernes ont fait à la comédie de Plaute . La Renaissance ...
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Expressions et termes fréquents
adroit amours Arlequin auteur Barbier Barbier de Séville Beaumarchais bon sens bouffon Brighella Capitan caractère Catalinon chose Colombine comédie de l'art comédie italienne comique coups courtisane Crispin débauche dialogue dit-il don Bartholo don Bazile Don Juan Dona Inès esclave espagnol esprit fabliau farce Félix femme fortune fourbe française fripon Frontin gaieté gens gentilhomme Gherardi Gil Blas gracioso héros homme imitation Isabelle j'ai Jodelet joue l'amour l'argent l'esclave l'esprit l'intrigue laquais Lesage Liban libertin Maccus maison maître maîtresse mari Mariage Maurice Sand Ménandre Mère coupable Mezzetin misère Molière monde Monsieur moque moralité moyen âge Naudet Pantalon Pantomalus parasite parle pauvre Pedrolin personnage pièce PIERRE TOLDO Figaro plaisir Plaute Polichinelle poltron Potiron Regnard représente rire ruse s'écrie sait Scapin Scaramouche scène seigneur sentiment serviteur seulement Sganarelle soubrette souvent Stratilax Tarugo Térence théâtre théâtre italien Trakhalion Tranion Turcaret type de valet valet verve voilà voit vraiment XVIIIe siècle zanni
Fréquemment cités
Page 371 - Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie!... noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens? vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus : du reste, homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu, perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes; et vous voulez jouter!...
Page 373 - ... pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l'opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs.
Page 361 - Sierra-Morena, l'Andalousie ; accueilli dans une ville, emprisonné dans l'autre, et partout supérieur aux événements ; loué par ceux-ci, blâmé par ceux-là ; aidant au bon " temps, supportant le mauvais ; me moquant des sots, bravant les méchants ; riant de ma misère et faisant la barbe à tout le monde...
Page 253 - Oui, toujours des marquis, que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? le marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie. Et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie.
Page 256 - Quand j'aurai fait le brave, et qu'un fer pour ma peine M'aura d'un vilain coup transpercé la bedaine, Que par la ville ira le bruit de mon trépas, Dites-moi, mon honneur, en serez-vous plus gras...
Page 342 - Comment cela m'est-il arrivé ? Pourquoi ces choses et non pas d'autres? Qui les a fixées sur ma tête? Forcé de parcourir la route où je suis entré sans le savoir, comme j'en sortirai sans le vouloir, je l'ai jonchée d'autant de fleurs que ma gaieté me l'a permis : encore je dis ma gaieté sans savoir si elle est à moi plus que le reste, ni même quel est ce moi dont je m'occupe...
Page 347 - Quel homme ! il réunit tout, la plaisanterie, le sérieux, la raison, la gaieté, la force, le touchant, tous les genres d'éloquence, et il n'en recherche aucun, et il confond tous ses adversaires, et il donne des leçons à ses juges. Sa naïveté m'enchante; je lui pardonne ses imprudences et ses pétulances.
Page 378 - Mais feindre d'ignorer ce qu'on sait, de savoir tout ce qu'on ignore; d'entendre ce qu'on ne comprend pas, de ne point ouïr ce qu'on entend; surtout de pouvoir au delà de ses forces; avoir souvent pour grand secret de cacher qu'il n'y en a point; s'enfermer pour tailler des plumes, et paraître profond quand on n'est, comme on dit, que vide et creux ; jouer bien ou mal un personnage; répandre des espions et pensionner des traîtres; amollir des cachets, intercepter des lettres, et tâcher d'ennoblir...
Page 373 - Est-il rien de plus bizarre que ma destinée? Fils de je ne sais pas qui, volé par des bandits, élevé dans leurs mœurs, je m'en dégoûte et veux courir une carrière honnête; et partout je suis repoussé! J'apprends la chimie, la pharmacie, la chirurgie, et tout le crédit d'un grand seigneur peut à peine me mettre à la main une lancette vétérinaire...
Page 304 - Non, ventrebleu! Je me suis remis dans le service. Et toi, Crispin, travailles-tu toujours ? CRISPIN : Non, je suis comme toi, un fripon honoraire. Je suis rentré dans le service aussi; mais je sers un maître sans bien, ce qui suppose un valet sans gages. Je ne suis pas trop content de ma condition.