Figaro et ses originesDumolard frères, 1893 - 394 pages |
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... scène de la Maîtresse jalouse . Il s'agit d'une femme sensuelle , qui entretient un esclave pour ses plaisirs et qui , en doutant de sa fidelité le ménace des peines les plus cru- elles . A la fin elle s'apaise et on peut deviner que l ...
... scène de la Maîtresse jalouse . Il s'agit d'une femme sensuelle , qui entretient un esclave pour ses plaisirs et qui , en doutant de sa fidelité le ménace des peines les plus cru- elles . A la fin elle s'apaise et on peut deviner que l ...
Page 27
... scène par sa verve comique , toujours fertile en expédients , rusé , adroit , qui , malgré la misère de sa condition , sait se moquer de ses maîtres et de ses malheurs . Parfois fripon , parfois brave et gé- néreux , il révèle , souvent ...
... scène par sa verve comique , toujours fertile en expédients , rusé , adroit , qui , malgré la misère de sa condition , sait se moquer de ses maîtres et de ses malheurs . Parfois fripon , parfois brave et gé- néreux , il révèle , souvent ...
Page 32
... scène suivante de la même pièce où Liban se venge de son maître Argyrippe . " Argyrippe Mon cher Liban , je t'en prie , je t'en conjure ; sauve la vie à ton maître , ( il s'agit de lui trouver l'argent nécessaire pour payer la maîtresse ...
... scène suivante de la même pièce où Liban se venge de son maître Argyrippe . " Argyrippe Mon cher Liban , je t'en prie , je t'en conjure ; sauve la vie à ton maître , ( il s'agit de lui trouver l'argent nécessaire pour payer la maîtresse ...
Page 35
... scène , montant son maître , cajolant sa belle , de- vant le public de Rome , composé de superbes ci- toyens , n'est pas si loin qu'il en a l'air de Fi- garo , drapant la société dans le monologue célèbre des marronniers ! Comme un ...
... scène , montant son maître , cajolant sa belle , de- vant le public de Rome , composé de superbes ci- toyens , n'est pas si loin qu'il en a l'air de Fi- garo , drapant la société dans le monologue célèbre des marronniers ! Comme un ...
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... scène , des cour- tières éhontées , des jeunes hommes débauchés , en- dettés , voleurs domestiques , sans aucune affection pour leurs parents , sans aucun respect pour la vieillesse , respect que d'ailleurs elle ne sait point . mériter ...
... scène , des cour- tières éhontées , des jeunes hommes débauchés , en- dettés , voleurs domestiques , sans aucune affection pour leurs parents , sans aucun respect pour la vieillesse , respect que d'ailleurs elle ne sait point . mériter ...
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Expressions et termes fréquents
adroit amours Arlequin auteur Barbier Barbier de Séville Beaumarchais bon sens bouffon Brighella Capitan caractère Catalinon chose Colombine comédie de l'art comédie italienne comique coups courtisane Crispin débauche dialogue dit-il don Bartholo don Bazile Don Juan Dona Inès esclave espagnol esprit fabliau farce Félix femme fortune fourbe française fripon Frontin gaieté gens gentilhomme Gherardi Gil Blas gracioso héros homme imitation Isabelle j'ai Jodelet joue l'amour l'argent l'esclave l'esprit l'intrigue laquais Lesage Liban libertin Maccus maison maître maîtresse mari Mariage Maurice Sand Ménandre Mère coupable Mezzetin misère Molière monde Monsieur moque moralité moyen âge Naudet Pantalon Pantomalus parasite parle pauvre Pedrolin personnage pièce PIERRE TOLDO Figaro plaisir Plaute Polichinelle poltron Potiron Regnard représente rire ruse s'écrie sait Scapin Scaramouche scène seigneur sentiment serviteur seulement Sganarelle soubrette souvent Stratilax Tarugo Térence théâtre théâtre italien Trakhalion Tranion Turcaret type de valet valet verve voilà voit vraiment XVIIIe siècle zanni
Fréquemment cités
Page 371 - Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie!... noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens? vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus : du reste, homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu, perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes; et vous voulez jouter!...
Page 373 - ... pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l'opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs.
Page 361 - Sierra-Morena, l'Andalousie ; accueilli dans une ville, emprisonné dans l'autre, et partout supérieur aux événements ; loué par ceux-ci, blâmé par ceux-là ; aidant au bon " temps, supportant le mauvais ; me moquant des sots, bravant les méchants ; riant de ma misère et faisant la barbe à tout le monde...
Page 253 - Oui, toujours des marquis, que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? le marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie. Et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie.
Page 256 - Quand j'aurai fait le brave, et qu'un fer pour ma peine M'aura d'un vilain coup transpercé la bedaine, Que par la ville ira le bruit de mon trépas, Dites-moi, mon honneur, en serez-vous plus gras...
Page 342 - Comment cela m'est-il arrivé ? Pourquoi ces choses et non pas d'autres? Qui les a fixées sur ma tête? Forcé de parcourir la route où je suis entré sans le savoir, comme j'en sortirai sans le vouloir, je l'ai jonchée d'autant de fleurs que ma gaieté me l'a permis : encore je dis ma gaieté sans savoir si elle est à moi plus que le reste, ni même quel est ce moi dont je m'occupe...
Page 347 - Quel homme ! il réunit tout, la plaisanterie, le sérieux, la raison, la gaieté, la force, le touchant, tous les genres d'éloquence, et il n'en recherche aucun, et il confond tous ses adversaires, et il donne des leçons à ses juges. Sa naïveté m'enchante; je lui pardonne ses imprudences et ses pétulances.
Page 378 - Mais feindre d'ignorer ce qu'on sait, de savoir tout ce qu'on ignore; d'entendre ce qu'on ne comprend pas, de ne point ouïr ce qu'on entend; surtout de pouvoir au delà de ses forces; avoir souvent pour grand secret de cacher qu'il n'y en a point; s'enfermer pour tailler des plumes, et paraître profond quand on n'est, comme on dit, que vide et creux ; jouer bien ou mal un personnage; répandre des espions et pensionner des traîtres; amollir des cachets, intercepter des lettres, et tâcher d'ennoblir...
Page 373 - Est-il rien de plus bizarre que ma destinée? Fils de je ne sais pas qui, volé par des bandits, élevé dans leurs mœurs, je m'en dégoûte et veux courir une carrière honnête; et partout je suis repoussé! J'apprends la chimie, la pharmacie, la chirurgie, et tout le crédit d'un grand seigneur peut à peine me mettre à la main une lancette vétérinaire...
Page 304 - Non, ventrebleu! Je me suis remis dans le service. Et toi, Crispin, travailles-tu toujours ? CRISPIN : Non, je suis comme toi, un fripon honoraire. Je suis rentré dans le service aussi; mais je sers un maître sans bien, ce qui suppose un valet sans gages. Je ne suis pas trop content de ma condition.