Lettres édifiantes et curieuses, écrites des Missions étrangères

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J.G. Mérigot, 1781 - 1910 pages

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Fréquemment cités

Page 232 - On ne les cultive que fur les montagnes & les coteaux , & on les feme comme nousfemons notre froment, vers la fin de Décembre ou dans les premiers jours de Janvier , temps auquel finit la faifon des pluies; il n'eft pas tout-à-fait trois mois en terre , & il rapporte beaucoup.
Page 361 - On commence à voir ce que c'est que la Chine quand on est entré dans la rivière de Canton. Ce sont sur les deux bords de grandes campagnes de riz, vertes comme de belles prairies* qui s'étendent à perte de vue , et qui sont entrecoupées d'une infinité de petits canaux : de sorte que les barques qu'on voit souvent aller et venir de loin sans voir l'eau qui les porte, paroissenl courir sur l'herbe.
Page 243 - On croit aussi qu'il s'y trouve des singes , dont l'emploi est d'amuser les morts , et un aigle si grand , que ses ailes mettent tout le paradis à l'abri de la chaleur. Voilà tout ce que j'ai pu recueillir de la religion de ces barbares. Pour ce qui regarde leurs mœurs , elles sont des plus dissolues , et quiconque voudroit y mettre un frein , courroit un danger évident de perdre la vie.
Page 211 - ... jaune, bleue et verte ; mais quand il vole , elles perdent tout leur éclat. Cet oiseau fait son nid dans les buissons les plus épais deux fois par an : il se tient caché pendant les pluies, et dès les premiers rayons du soleil, il sort incontinent de sa retraite, va voltiger sur les haies, et par un ramage des plus agréables, il annonce aux laboureurs le retour du beau temps. On dit que cet oiseau est ennemi mortel du Ho-Kien, ( autre oiseau singulier qui n'habite que les marais ). Lorsqu'il...
Page 393 - ... se voient périr par la faim, sans avoir recours aux dernières violences, dont on lit des exemples dans nos histoires d'Europe. « Au reste on ne peut pas reprocher aux pauvres de la Chine comme à la plupart de ceux d'Europe, leur fainéantise, et qu'ils pourraient gagner leur vie s'ils voulaient travailler.
Page 108 - Le premier a été infructueux, parce « qu'à la vue de ce royaume, nous avons été « arrêtés par des mandarins de la Chine , qui , « après nous avoir traînés à leurs tribunaux , « nous ont renvoyés à Macao. Le second a été « plus heureux : nous sommes enfin arrivés sur « vos terres ; mais à peine y avons-nous mis le...
Page 343 - Bengale , et l'autre pour Surate. Quand on est dans la rade, on n'aperçoit aucun vestige , ni aucune apparence de ville, parce que de grands arbres qui bordent le rivage, en cachent toutes les...
Page 241 - C'est ordinairement dans la maison du Prêtre que les Dieux rendent leurs Oracles. Un grand bruit annonce leur arrivée, Ces Montagnards qui passent le temps à boire et à danser, interrompent leurs plaisirs et poussent des cris de joie qui ressemblent bien plus à des hurlemens qu'à des acclamations.
Page 392 - Il faudrait quatre fois autant de pays qu'il y en a pour les mettre à leur aise. Dans la seule ville de Canton il ya, sans exagérer, plus d'un million d'âmes; et dans une grosse bourgade, qui n'en est éloignée que de trois ou quatre lieues, il ya encore, dit-on, plus de monde qu'à Canton même. Qui peut donc compter les habitants de cette province?
Page 229 - ... ne font aucun mouvement. Avant de les immoler , le Sacrificateur fait une profonde inclination , après quoi il les égorge , & conferve pour le lendemain leur fang & le poil de leurs oreilles. Le jour...

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