Collection complette des oeuvres de M. de Voltaire..1771 |
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... écrit pour la Denêle . Dieu paternel , quels dédains , quel accueil ! De quelle ceillade altière , impérieufe , La Duménil rabattit mon orgueil ! La d'Angeville eft plaifante & moqueule ; Elle riait ; Grandval me regardait D'un air de ...
... écrit pour la Denêle . Dieu paternel , quels dédains , quel accueil ! De quelle ceillade altière , impérieufe , La Duménil rabattit mon orgueil ! La d'Angeville eft plaifante & moqueule ; Elle riait ; Grandval me regardait D'un air de ...
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... écrit , dénonce , çalomnie , En crimes odieux traveftit les vertus ; Tous les traits font lancés , tous les rets font tendus . On cabale à la cour , on ameute , on excite Ces petits protecteurs fans place , & fans mérite , Ennemis des ...
... écrit , dénonce , çalomnie , En crimes odieux traveftit les vertus ; Tous les traits font lancés , tous les rets font tendus . On cabale à la cour , on ameute , on excite Ces petits protecteurs fans place , & fans mérite , Ennemis des ...
Page 177
... Nous reffemblons affez à l'abbé Pellegrin , Le matin catholique , & le foir idolâtre , Déjeûnant de l'autel , & foupant du théâtre , Poéfies , Tome I. , Z SUR Ce qu'on m'a écrit que pendant la maladie du APOLOGIE DE LA FABLE . 177.
... Nous reffemblons affez à l'abbé Pellegrin , Le matin catholique , & le foir idolâtre , Déjeûnant de l'autel , & foupant du théâtre , Poéfies , Tome I. , Z SUR Ce qu'on m'a écrit que pendant la maladie du APOLOGIE DE LA FABLE . 177.
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Voltaire. SUR Ce qu'on m'a écrit que pendant la maladie du DAUPHIN plu- fieurs citoyens de Paris s'étaient mis à genoux un cierge à la main devant la ftatue équestre de HENRI IV . INTREPIDE foldat , vrai chevalier , grand homme , Bon roi ...
Voltaire. SUR Ce qu'on m'a écrit que pendant la maladie du DAUPHIN plu- fieurs citoyens de Paris s'étaient mis à genoux un cierge à la main devant la ftatue équestre de HENRI IV . INTREPIDE foldat , vrai chevalier , grand homme , Bon roi ...
Page 201
... écrit vertueux , ces divins caractères Du bonheur des humains font les gages fincères . Ah prince ! ah digne efpoir de nos cœurs captivés ! Ah ! régnez à jamais comme vous écrivez . Pourfuivez , rempliffez des voeux fi magnanimes ; Tout ...
... écrit vertueux , ces divins caractères Du bonheur des humains font les gages fincères . Ah prince ! ah digne efpoir de nos cœurs captivés ! Ah ! régnez à jamais comme vous écrivez . Pourfuivez , rempliffez des voeux fi magnanimes ; Tout ...
Table des matières
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Expressions et termes fréquents
affez affurer aimable aime ainfi amours arts ARZAME Athalie auffi avez beau belle brillant c'eft C'eſt Céfar CESÈNE chanter charmant cher chofe ciel cœur daigne defirs deftin DIEU Dieux difait difcours efprit encens enfans eſt facré fage faifait faint fang fans doute fatyre favez favoir fecret feigneur fein féjour fens fentiment fera fervir feul fiècle fœur foins foit foldats foleil fommes font fots fous fouvent frère fublime fuis fuivant fujet fur-tout gloire goût graces Hélas héros heureux homme humains IRADAN j'ai JEUNE ARZÉMON jours jufqu'à jufte l'amour l'efprit laiffa lettre loix long-tems madame main maître majefté malheureux MÉGATIS MÉGATISE Melpomène miniftre monde monfieur mort n'eft n'eſt ouvrage paffer parler penfer perfécuteurs perfonne peuple philofophe plaifir plaifirs plaire Pluton Poéfies préfent prêtres prince qu'un raifon refpectable refte rien rois s'eft ſes ſon talens tems trifte tyrans VIEIL ARZÉMON vois voix yeux
Fréquemment cités
Page 320 - Un sein d'albâtre, et de beaux yeux. Avec tant d'attraits précieux, Hélas! qui n'eût été friponne? Tu le fus, objet gracieux, Et, que l'amour me le pardonne, Tu sais que je t'en aimais mieux.
Page 321 - ... tissus la Savonnerie, Ceux que les Persans ont ourdis, Et toute votre orfèvrerie, Et ces plats si chers que Germain A gravés de sa main divine, Et ces cabinets où Martin A surpassé l'art de la Chine; Vos vases japonais et blancs, Toutes ces fragiles merveilles; Ces deux lustres de diamants Qui pendent à vos deux oreilles; Ces riches carcans, ces colliers, Et cette pompe enchanteresse, Ne valent pas un des baisers Que tu donnais dans ta jeunesse.
Page 288 - Quoi! pour toujours vous me fuyez, Tendresse, illusion, folie, Dons du ciel qui me consoliez Des amertumes de la vie ! On meurt deux fois, je le vois bien ; Cesser d'aimer et d'être aimable.
Page 287 - Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours; Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'Amour tient son empire, Le Temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage, Qui n'a pas l'esprit de son âge, De son âge a tout le malheur.
Page 272 - Quand de guerriers mourants les sillons sont couverts,. Tous ceux qu'épargna la foudre, Voyant rouler dans la poudre Leurs compagnons massacrés , Sourds à la pitié timide, Marchent d'un pas intrépide ^ Sur leurs membres déchirés; Ces féroces humains, plus durs, plus inflexibles Que l'acier qui les couvre au milieu des combats , S'étonnent à la fin de devenir...
Page 101 - Moi, je rends grâce à la nature sage Qui, pour mon bien, m'a fait naître en cet âge Tant décrié par nos tristes frondeurs: Ce temps profane est tout fait pour mes mœurs.
Page 109 - Ainsi l'on voit en Angleterre, en France, Par cent canaux circuler l'abondance. Le goût du luxe entre dans tous les rangs : Le pauvre y vit des vanités des grands; Et le travail, gagé par la mollesse, S'ouvre à pas lents la route à la richesse.
Page 109 - Sachez surtout que le luxe enrichit Un grand État, s'il en perd un petit. Cette splendeur, cette pompe mondaine , D'un règne heureux est la marque certaine.
Page 124 - C'est ici que l'on dort sans lit, Et qu'on prend ses repas par terre; Je vois et j'entends l'atmosphère Qui s'embrase et qui retentit De cent décharges de tonnerre; Et dans ces horreurs de la guerre Le Français chante, boit, et rit. Bellone va réduire en cendres Les courtines de Philisbourg, Par cinquante mille Alexandres Payés à quatre sous par jour...
Page 393 - J'ai vu cette déesse altière, Avec égalité répandant tous les biens, Descendre de Morat en habit de guerrière, Les mains teintes du sang des fiers Autrichiens Et de Charles le Téméraire. Devant...