Œuvres, Volume 11830 |
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... beaux vers . Il a fait un grand nombre d'essais qu'il n'a jamais communiqués : aussi cette sévérité avec laquelle il se jugeoit contribua- t - elle au succès de ses ouvrages ; et , quoique en petit nombre , ils n'en ont pas moins mérité ...
... beaux vers . Il a fait un grand nombre d'essais qu'il n'a jamais communiqués : aussi cette sévérité avec laquelle il se jugeoit contribua- t - elle au succès de ses ouvrages ; et , quoique en petit nombre , ils n'en ont pas moins mérité ...
Page 43
... beaux jours Je vois sortir l'ombre volage D'Anacréon , ce tendre sage , Le Nestor du galant rivage , Le patriarche des Amours . Epris de son doux badinage , Horace accourt à ses accents , Horace , l'ami du bon sens , Philosophe sans ...
... beaux jours Je vois sortir l'ombre volage D'Anacréon , ce tendre sage , Le Nestor du galant rivage , Le patriarche des Amours . Epris de son doux badinage , Horace accourt à ses accents , Horace , l'ami du bon sens , Philosophe sans ...
Page 50
... beaux diseurs du nouveau style , Qui , par de bizarres détours , Quittant le ton de la nature , Répandent sur tous leurs discours L'académique enluminure Et le vernis des nouveaux tours , Je regrette la bonhomie , L'air loyal , l'esprit ...
... beaux diseurs du nouveau style , Qui , par de bizarres détours , Quittant le ton de la nature , Répandent sur tous leurs discours L'académique enluminure Et le vernis des nouveaux tours , Je regrette la bonhomie , L'air loyal , l'esprit ...
Page 56
... beaux jours ; Sur cette demeure proscrite La nuit semble régner toujours , Là de la charmante nature On ne trouve plus les beautés ; Les eaux , les fleurs , ni la verdure , N'ornent point ces lieux détestés ; Les seuls oiseaux d'affreux ...
... beaux jours ; Sur cette demeure proscrite La nuit semble régner toujours , Là de la charmante nature On ne trouve plus les beautés ; Les eaux , les fleurs , ni la verdure , N'ornent point ces lieux détestés ; Les seuls oiseaux d'affreux ...
Page 72
... beaux jours , Et que des cieux éclipsés pour toujours . Muse , crois moi , qu'un autre sacrifie A la Faveur , à l'Estime , au Renom , Qu'un autre perde au temple d'Apollon Ce peu d'instants qu'on appelle la vie , D'un vain honneur ...
... beaux jours , Et que des cieux éclipsés pour toujours . Muse , crois moi , qu'un autre sacrifie A la Faveur , à l'Estime , au Renom , Qu'un autre perde au temple d'Apollon Ce peu d'instants qu'on appelle la vie , D'un vain honneur ...
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Expressions et termes fréquents
adore aimable Amours Anacréon arts asile avoit beaux jours bergers béros bonheur brillant C'étoit cagots carriere champêtres chanter charmant cher chere image ciel cieux Cléon cœur college de Louis-le-Grand crayons crime Crosne Déja desirs destin Dieu dieux douce douceur doux encens ennui esprit étoit fantôme fêtes fidele fleurs foible génie gloire gnomes goût Graces Gresset Hélicon hermitage héros heureux immortelle instant j'ai jeune jeux l'aimable l'ame l'amour l'art l'ennui l'heureuse l'oiseau l'univers lauriers lieux Loin lois long-temps lumiere lutrin lyre malheureux monde mort mortels Muse myrtes nouveau nymphes ombres par-tout Parnasse patrie perroquet peuple Phébus philosophie plaisir plaisirs pleurs poëtes Pomone Praxitele premiere printemps profane qu'un raison regret rêverie rien rimes rivage sage sagesse SAINT STANISLAS secret séjour seul silence sœurs solitaire sombre sort soupirs souvent Styx sublime talents temple tendre Tisiphone tombeau tour-à-tour treteaux triste trône vainqueurs Ver-Vert vertu vieux vois voit voix volage volupté yeux Zéphyr
Fréquemment cités
Page 48 - Quitte sa tige, tombe, vole Sur la surface d'un ruisseau; Là , par une invincible pente, Forcé d'errer et de changer, II flotte au gré de l'onde errante Et d'un mouvement étranger; Souvent il...
Page 3 - J'ai lu qu'on perd à trop courir le monde; Très-rarement en devient-on meilleur; Un sort errant ne conduit qu'à l'erreur. -4 II nous vaut mieux vivre au sein de nos lares, Et conserver, paisibles casaniers, Notre vertu dans nos propres foyers, Que parcourir bords lointains et barbares : Sans quoi le cœur, victime des dangers, Revient chargé de vices étrangers. L'affreux destin du héros que je chante En éternise une preuve touchante : Tous les échos des parloirs de Nevers, Si l'on en doute,...
Page 78 - D'un cours égal poursuis ton vol paisible : Par les fredons d'un rimeur désolé Que ton repos ne puisse être troublé : Et sans jamais t'avilir à répondre, Laisse au mépris le soin de les confondre : Rendre à leurs cris des sons injurieux, C'est se flétrir et ramper avec eux. A cette loi pour demeurer fidèle, Devant tes yeux conserve ce...
Page 5 - Qu'aux fronts ornés de pompons et dentelles. Ainsi qu'il est pour le monde et les cours Un art , un goût de modes et d'atours , II est aussi des modes pour le voile ; II est un art de donner d'heureux tours A l'étamine, à la plus simple toile.
Page 53 - N'aura pour but dans ses statuts Que de nous soustraire aux abus Dont ce bon univers abonde. Toujours sur ces lieux enchanteurs Le soleil , levé sans nuages , Fournira son cours sans orages, Et se couchera dans les fleurs. Pour prévenir la décadence Du nouvel établissement , Nul indiscret , nul inconstant , N'entrera dans la confidence r Ce canton veut être inconnu.
Page 46 - Vendre aux querelles du vulgaire Ma voix et ma tranquillité, Et dans l'antre de la chicane , Aux lois d'un tribunal profane Pliant la loi de l'Immortel, Par une éloquence anglicane Saper et le trône et l'autel?
Page 5 - II est un art de donner d'heureux tours A l'étamine, à la plus simple toile; Souvent l'essaim des folâtres amours, Essaim qui sait franchir grilles et tours, Donne aux bandeaux une grâce piquante, Un air galant à la guimpe flottante ; Enfin, avant de paraître au parloir, On doit au moins deux coups d'œil au miroir.
Page 52 - Les façons, la cérémonie , Et tout populaire fardeau , Loin de l'humaine comédie, Et comme en un monde nouveau, Dans une charmante pratique Nous réaliserons enfin Cette petite république Si long-temps projetée en vain. Une divinité commode, L'Amitié, sans bruit, sans éclat...
Page 37 - Enfin, pour fixer votre vue, Dans cette pédantesque rue Où trente faquins d'imprimeurs , Avec un air de conséquence , Donnent froidement audience A cent faméliques auteurs , II est un édifice immense Où dans un loisir studieux Les doctes arts forment l'enfance Des fils des héros et des dieux : Là , du toit d'un cinquième étage Qui domine avec avantage Tout le climat grammairien , S'élève un antre aérien , Un astrologique ermitage , Qui paroît mieux, dans le lointain.
Page 17 - Toute la grille, à ces mots effroyables, Tremble d'horreur ; les nonnettes sans voix Font, en fuyant, mille signes de croix : Toutes , pensant être à la fin du monde , Courent en poste aux caves du couvent ; Et sur son nez la mère Cunégonde Se laissant choir perd sa dernière dent. Ouvrant à peine un sépulcral organe : Père éternel ! dit la sœur Bibiane , Miséricorde!