L'Europe pendant le consulat et l'empire de Napoléon, Volumes 5 à 6

Couverture
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 122 - Mais le jury national ne suffît pas encore pour assurer en môme temps et votre vie et votre ouvrage, si vous n'y joignez pas des institutions tellement combinées, que leur système vous survive ; vous fondez une ère nouvelle, mais vous devez l'éterniser : l'éclat n'est rien sans la durée. Nous ne saurions douter que cette grande idée ne vous ait occupé ; car votre génie créateur embrasse tout et n'oublie rien. Mais ne différez point.
Page 175 - J'ai fait arrêter et juger le duc d'Enghien parce que cela était nécessaire à la sûreté, a l'intérêt et à l'honneur du peuple français, lorsque le comte d'Artois entretenait, de son aveu, soixante assassins à Paris. Dans une semblable circonstance, j'agirais encore de même ( *). ( II.
Page 201 - Cette armée qui , avec autant d'ostentation que d'imprudence, était venue se placer sur nos frontières, est anéantie; Mais qu'importé à l'Angleterre? son but est rempli. Nous ne sommes plus à Boulogne , et son subside ne sera ni plus ni, moins grand.
Page 279 - Russie, cent vingt pièces de canon, vingt généraux, plus de trente mille prisonniers, sont le résultat de cette journée à jamais célèbre. « Cette infanterie tant vantée, et en nombre supérieur, n'a pu résister à votre choc, et désormais vous n'avez plus de rivaux à redouter. Ainsi, en deux mois , cette troisième coalition a été vaincue et dissoute. La paix ne peut...
Page 194 - Je donne encore un conseil à mon frère l'empereur d'Allemagne : qu'il se hâte de faire la paix. C'est le moment de se rappeler que tous les empires ont un terme ; l'idée que la fin de la dynastie de la maison de Lorraine serait arrivée doit l'effrayer. Je ne veux rien sur le continent. Ce sont des vaisseaux, des colonies, du commerce que je veux, et cela vous est avantageux comme à nous.
Page 279 - Soldats, lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre patrie sera accompli, je vous ramènerai en France : là, vous serez l'objet de mes plus tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie, et il vous suffira de dire : « J'étais à la bataille d'Austerlitz ! » pour que l'on vous réponde :
Page 185 - J'ai l'amour-propre de croire qu'elle doit juger du mal que je puis encore lui faire, par celui que je lui ai fait. Si j'obtiens, général, toute votre attention, alors je ne doute plus de votre justice. « J'attendrai votre décision sur mon sort avec le calme de l'innocence, mais non sans l'inquiétude de voir triompher les ennemis qu'attire toujours la célébrité.
Page 220 - Il stipule pour les générations à venir, et par un pacte solennel il confie le bonheur de se» neveux à des rejetons de votre race. Ceux-ci imiteront vos vertus, ceux-là hériteront de notre amour et de notre fidélité ! Heureuse la nation qui, après tant de troubles...
Page 122 - ... les Français. Vous pouvez enchaîner le temps, maîtriser les événements, mettre un frein aux conspirateurs , désarmer les ambitieux , tranquilliser la France entière en lui donnant des institutions qui cimentent votre édifice et prolongent pour les enfants ce que vous fîtes pour les pères.
Page 188 - ... ne laissant aux royalistes que la chance d'être ses collaborateurs et ses soldats. Je ne sais quel poids aura près de vous l'assertion d'un homme arraché depuis une heure à la mort qu'il s'était donnée lui-même, et qui voit devant lui celle qu'un gouvernement offensé lui réserve. Mais je ne puis retenir le cri du désespoir et ne pas attaquer un homme qui m'y réduit. Au surplus , vous pourrez trouver des faits conformes à ce que j'avance dans la suite de ce grand procès où je suis...

Informations bibliographiques